Sans manquer, la question du soutien du locataire de l’Elysée à son homologue Ivoirien, Alassane Ouattara lors de la crise du 3ème mandat, qui d’Août à Novembre 2020, a fait autour d’une centaine de morts selon un décompte encore incertain, a ressurgi dans les échanges entre Macron et ses hôtes.
Pour justifier le soutien qu’il avait ouvertement apporté au président sortant, Emmanuel Macron a réitéré le cas de force majeure suscité par la mort brutale du dauphin désigné de Ouattara, Amadou Gon Coulibaly, et qui a selon lui, justifié sa posture vis-à-vis du 3ème mandat : « En ce qui concerne la Côte d'Ivoire...je ne suis pas membre du RHDP. On ne pouvait pas savoir que celui qui était désigné allait mourir...on était dans un cas de force majeur. Tout va dans le bon sens en Côte d'Ivoire actuellement ».
Cet argument, il l’avait déjà utilisé dans une interview à Jeune Afrique en Novembre 2020, sans pour autant convaincre les pourfendeurs de la réélection de Ouattara qui pour certains, jettent leur dévolu sur la France et en particulier sur Emmanuel Macron, qu’ils accusent d’avoir tacitement soutenu son homologue Ivoirien pour des questions d’intérêts stratégiques.
Le remake de Montpellier suffira-t-il à dissiper les doutes autour de la cohérence de la politique Française vis-à-vis de la question des modifications constitutionnelles et de façon plus précise, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire ?
Pas si sûr au regard des commentaires hostiles qui pleuvent sur les réseaux sociaux en réaction aux arguments avancés par le patron de l’Elysée.
R.A