A en croire la ministre, cette pratique même si elle reste à prouver ne serait plus possible sous elle.
« Moi je suis quelqu’un qui estime qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. C’est possible que cette pratique puisse exister. Mais je n’en ai aucune preuve. Je n’ai pas la preuve formelle que cela existe », a laissé entendre la ministre.
C’est une Anne Ouloto que très claire et stricte qui a envoyé un message fort aux adeptes de cette pratique. « Tant que je suis là, plus personne ne paiera un concours en Côte d’Ivoire. Comme on le dit, c’est par la tête que le poisson pourrit. Mais moi je n’accepterai jamais qu’on vienne me donner de l’argent de X ou de Y pour me dire qu’il faut que mon enfant rentre à la fonction publique. Ce serait une insulte. D’ailleurs personne ne peut me regarder pour venir me poser ce problème. Il y en a qui l’ont fait par ailleurs et qui l’ont appris à leurs dépens. Alors je veux dire aux Ivoiriens que ça c’est le passé. Aujourd’hui, aucun enfant, aucun Ivoirien ne doit payer pour rentrer à la fonction publique », a-t-elle averti.
Et d’ajouter avec insistance « Le statut général de la Fonction publique le dit. L’accès à la fonction publique est réservé à tous les Ivoiriens. Comment les départager dans le cadre de cette compétition qui est le concours, c’est en recrutant les meilleurs. Quand on parle de laxisme ou de compétence dans une administration, tout part du recrutement des agents dans cette administration. Et moi je ne veux plus d’une administration laxiste. Moi j’ai besoin d’une administration compétitive, d’une administration dynamique. Alors je mets un point d’honneur à la qualité des agents qui entrent à la fonction publique ».
Seule la capacité intrinsèque sera désormais récompensée aux concours en Côte d’Ivoire.
L.T