« Trop c’est trop! Ce projet de loi est une provocation aux droits des femmes », a déclaré Constance Yaï, ancienne ministre des femmes de Côte d’Ivoire au cours d’un point de presse qu'elle a animé ce lundi 11 juillet 2022 au Siège de Empow'Her Côte d'Ivoire sis à Abidjan-Marcory.
Selon la conférencière, alors que les femmes sont extrêmement minoritaires dans les instances de décision, gouvernement, conseils d'administration ou assemblée nationale, « il se trouve des élus pour faire de la provocation en minimisant la gravité du moment. »
"A moins qu'il ne s'agisse de plaisanterie de fort mauvais goût, ou d'un ballon d'essai, l’on est en droit de se demander si les propos entendus de la bouche du parlementaire ont juste pour objets de diviser la Côte d’Ivoire, de fragiliser la communauté nationale ou tout simplement de faire régresser notre arsenal juridique et les droits des femmes?", a-t-elle interrogé.
Elle a par ailleurs invité les autorités à faire appliquer les textes de la conférence des Nations Unies sur les droits des femmes en 1995 à Beijing dans laquelle il est mentionné dans l'article 2 que les États signataires dont la Côte d'Ivoire s'engagent à "Prendre toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour modifier ou abroger toute loi, disposition réglementaire, coutume ou pratique qui constitue une discrimination à l'égard des femmes".
Au demeurant, Constance Yaï a expliqué que la polygamie désigne un régime matrimonial où un individu, qu'il soit homme ou femme, est lié au même moment à plusieurs conjoints ou conjointes. ''La polygamie masculine n'étant pas la seule forme d'union, sommes nous capables d'assumer la polygamie féminine dans un principe d'égalité de droits femmes-hommes?'' a-t-elle lancé.
Edithe Valerie /
Selon la conférencière, alors que les femmes sont extrêmement minoritaires dans les instances de décision, gouvernement, conseils d'administration ou assemblée nationale, « il se trouve des élus pour faire de la provocation en minimisant la gravité du moment. »
"A moins qu'il ne s'agisse de plaisanterie de fort mauvais goût, ou d'un ballon d'essai, l’on est en droit de se demander si les propos entendus de la bouche du parlementaire ont juste pour objets de diviser la Côte d’Ivoire, de fragiliser la communauté nationale ou tout simplement de faire régresser notre arsenal juridique et les droits des femmes?", a-t-elle interrogé.
Elle a par ailleurs invité les autorités à faire appliquer les textes de la conférence des Nations Unies sur les droits des femmes en 1995 à Beijing dans laquelle il est mentionné dans l'article 2 que les États signataires dont la Côte d'Ivoire s'engagent à "Prendre toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour modifier ou abroger toute loi, disposition réglementaire, coutume ou pratique qui constitue une discrimination à l'égard des femmes".
Au demeurant, Constance Yaï a expliqué que la polygamie désigne un régime matrimonial où un individu, qu'il soit homme ou femme, est lié au même moment à plusieurs conjoints ou conjointes. ''La polygamie masculine n'étant pas la seule forme d'union, sommes nous capables d'assumer la polygamie féminine dans un principe d'égalité de droits femmes-hommes?'' a-t-elle lancé.
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