Marie Odette Lorougnon : "𝙋𝙤𝙪𝙧 𝟰𝟲 𝙢𝙚𝙧𝙘𝙚𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙦𝙪'𝙞𝙡𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙚𝙣𝙫𝙤𝙮é𝙨 𝙚𝙣 𝙢𝙞𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣, 𝙊𝙪𝙖𝙩𝙩𝙖𝙧𝙖 𝙖 𝙥𝙡𝙚𝙪𝙧é 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙮𝙨, 𝙚𝙣 𝙁𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙦𝙪'𝙤𝙣 𝙡𝙚𝙨 𝙡𝙞𝙗è𝙧𝙚. 𝘿𝙚𝙨 𝙢𝙚𝙧𝙘𝙚𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙣'𝙤𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙡𝙚 𝙙𝙧𝙤𝙞𝙩 𝙙'𝙖𝙡𝙡𝙚𝙧 𝙚𝙣 𝙥𝙧𝙞𝙨𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙘𝙚 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙞𝙫𝙤𝙞𝙧𝙞𝙚𝙣𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙙𝙤𝙞𝙫𝙚𝙣𝙩 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙞𝙨𝙤𝙣".
MON OPINION
Laurent Gbagbo soutient que les militaires ivoiriens qui sont encore en prison suite à la crise post électorale de 2011 doivent être libérés parce que lui (pour qui ils se sont battus) est en liberté.
Je ne partage pas cette vision paternaliste de l'armée qui tend à rattacher la mission républicaine des militaires à une personne (chef d'Etat soit-elle) mais elle a au moins le mérite de plaider pour eux.
Comment comprendre donc qu'une collaboratrice politique de Laurent Gbagbo se permette de qualifier de "mercenaires" des militaires ivoiriens ?
C'est une insulte à l'armée de Côte d'Ivoire et au drapeau ivoirien que nul démocrate ne peut accepter.
En tant que défenseur des droits de l'Homme, j'invite dame Odette Lorougnon à donner un contenu honorable et républicain à sa propre liberté d'expression.
J'invite la société civile ivoirienne et la classe politique à prendre ses responsabilités et à condamner fermement ces propos dégradants vis-à-vis de l'armée de Côte d’Ivoire.
J'exorte particulièrement le PPA-CI et son président à interpeller ou tout au moins à sensibiliser dame Lorougnon sur l'engagement du parti à respecter l'Etat et ses institutions.
La démocratie et la liberté d'expression ne donne à personne le permis de dire ou de faire ce qu'il veut dans un État.
Arsène Touho
Président de l'Observatoire International des questions de Droits (OID)
touhoarsene@gmail.com
MON OPINION
Laurent Gbagbo soutient que les militaires ivoiriens qui sont encore en prison suite à la crise post électorale de 2011 doivent être libérés parce que lui (pour qui ils se sont battus) est en liberté.
Je ne partage pas cette vision paternaliste de l'armée qui tend à rattacher la mission républicaine des militaires à une personne (chef d'Etat soit-elle) mais elle a au moins le mérite de plaider pour eux.
Comment comprendre donc qu'une collaboratrice politique de Laurent Gbagbo se permette de qualifier de "mercenaires" des militaires ivoiriens ?
C'est une insulte à l'armée de Côte d'Ivoire et au drapeau ivoirien que nul démocrate ne peut accepter.
En tant que défenseur des droits de l'Homme, j'invite dame Odette Lorougnon à donner un contenu honorable et républicain à sa propre liberté d'expression.
J'invite la société civile ivoirienne et la classe politique à prendre ses responsabilités et à condamner fermement ces propos dégradants vis-à-vis de l'armée de Côte d’Ivoire.
J'exorte particulièrement le PPA-CI et son président à interpeller ou tout au moins à sensibiliser dame Lorougnon sur l'engagement du parti à respecter l'Etat et ses institutions.
La démocratie et la liberté d'expression ne donne à personne le permis de dire ou de faire ce qu'il veut dans un État.
Arsène Touho
Président de l'Observatoire International des questions de Droits (OID)
touhoarsene@gmail.com