Le combat juridique qui a suivi la prise du pouvoir à la tête du secrétariat du Synappci par Abou Adam, le 3 juin dernier, n'a été que de courte durée. Le tribunal de première instance du Plateau a tranché en faveur de Gbato Guillaume, le déclarant fondé dans sa plainte déposée en juillet 2023 auprès du tribunal pour l'annulation pure et simple du congrès qui avait porté Abou Adam à la tête du Synappci. " C'est un congrès frauduleux et illégal organisé ce 3 juin 2023. Un coup d'État à la tête du secrétariat car organisé au mépris des textes qui régissent le Synappci. En la matière, c'est le secrétaire général sortant qui organise le congrès", pourrait on lire sur la page Facebook de Guillaume Gbato. " Force est donc restée aux textes du Synappci. Dieu n'est pas gaou ! La lutte continue", indique t il ironiquement sur sa page. Joint téléphoniquement ce jeudi 14 décembre à 16 h, Guillaume Gbato se dit très heureux d'un tel dénouement qui montre bien le caractère impartial de notre justice. " J'ai fait confiance en la justice. Elle a dit le droit et a mis fin à l'imposture et à la forfaiture orchestrée par le sieur Abou Adam et sa bande. Il savait bien qu'il n'avait pas la qualité pour organiser un congrès. Le Synappci sort grandi. Désormais, je recupère mon fauteuil de secrétaire général et un nouveau congrès va s'ouvrir pour poursuivre la belle aventure du Synappci. Tout acte posé par Abou Adams au nom du Synappci sera passible de poursuites judiciaires. Car c'est un faussaire qui ne peut plus prospérer au sein du Synappci. Très bientôt, nous allons ex purger toute sa bande afin de préserver la cohésion et la solidarité au sein du Synappci ", a fermement décidé le secrétaire général du Synappci, Guillaume Gbato.
Norbert Nkaka