Un meurtre a été commis dans la sous préfecture de Sandougou-Soba, qui plonge encore les populations de Samahoulé dans l'émoi. Koalaga Bangba qui souffle à peine ses 15 bougies a été atrocement tué et mutilé par des ravisseurs qui l'auraient enlevé un jour plus tôt. Parmi ces tristes individus, du moins les présumés coupables, un certain D. A. Mais qu'est ce qui a poussé le criminel présumé à un tel forfait crapuleux et abjecte? Selon les informations sourcées et émanant du confrère ivoir 24.com, tout remonte au mardi 18 mars. D. A. pour des desseins inavoués, sollicite les services de D. A connu sous le pseudonyme de Ezo, se disant féticheur, domicilié à Sandougou-Soba. Ce dernier lui propose alors son "expertise". Mais avant de faire le job, il lui faut un certain nombre de matériels. " Il me faut du sang humain frais et des organes humains. En plus, tu dois fournir 7 noix de cola rouge et tu devras débourser la somme de 5000 f. Je promets qu'en 10 jours seulement, tu obtiendras tout ce que tu désires ", lui aurait promis le fameux féticheur " Ezo". Sans même se poser la question sur la dangerosité d'un telle exigence, approche l'innocent gamin. À ce dernier, il propose de l'accompagner dans la ferme de son père. Mais une fois en chemin, D. A. se jette sur le gamin qu'il parvient à étouffer à l'aide d'un sac de jute. Ayant perdu connaissance, le criminel a le temps de commettre son forfait en lui donnant le coup de grâce à l'aide d'arme blanche. Il recueille du sang et lui ôte les organes sollicités qu'il présente ensuite au démandeur. À 22 heures, les deux se rendent à la rivière pour le rituel. Mais comme on le dit souvent, un crime ne reste jamais impuni. Car moins de 24 heures après ce crime crapuleux, le jeune Koalaga Bangba dont la disparition suscite des inquiétudes est découvert, mais sans vie. Pis, son corps est atrocement mutilé et des organes humains emportés. C'est la stupéfaction générale. Il faut vite mettre le grappin sur les criminel. La brigade de gendarmerie de la localité est appuyée par le sous préfet, Djékou Fayo Léonard, visiblement choqué par ce crime révoltant. D. A. sur qui pèsent de lourds soupçons, est interpellé le mercredi 19 mars. Conduit dans les locaux de la brigade de gendarmerie sous bonne escorte, il avoue son forfait, non sans citer le féticheur D. A. comme le vrai commanditaire. Ce dernier, sentant l'étau se serrer autour de lui, prend la poudre d'escampette. Il est activement recherché.
Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi | 20/12/2024 | 275 vues