DIDIER DROGBA ET LE SOCIAL
J’ai une fondation qui œuvre depuis 2007 dans l’humanitaire, l’éducation, la santé, la femme, l’enfant et tout ce qui est problème de genre. Lorsqu’on reçoit autant d’amour et d’admiration de la part de ses compatriotes, du peuple Africain, on doit œuvrer à inspirer les autres et les aider à marcher dans le droit chemin pour réaliser leurs rêves, à s’accomplir comme moi j’ai pu m’accomplir. Dans ce cadre, on a construit une école dans une zone rurale en Côte d’ivoire. On a aussi construit un centre de santé à Abidjan qui, on l’espère, va finalement ouvrir ses portes pour le plus grand bien des populations. Toujours dans le secteur de la santé, on a pu mettre notre site à disposition pour les dépistages des tests de la Covid-19. On accompagne aussi des femmes dans la transformation alimentaire pour leur permettre de devenir autonomes, etc.
MON ROLE ET MA MISSION D’AMBASSADEUR DE L’OMS
C’est une responsabilité. Pendant la forte période de la Covid -19 tout était arrêté. Le football, qui est ma passion, a repris progressivement. Il y avait des joueurs qui étaient touchés par cette maladie, mais, qui se sont remis très vite parce qu’ils ont un système immunitaire renforcé par la pratique du sport. Raison pour laquelle j’ai accepté cette demande de l’OMS de jouer le rôle d’Ambassadeur pour le sport et la santé. Car, en faisant quelques recherches j’ai aussi constaté qu’effectivement la pratique du sport permet non seulement d’avoir des protections beaucoup plus fortes, mais également de réduire le taux des maladies. De manière générale, la pratique du sport permet d’être en bonne santé.
Ma mission consiste à faire passer le message de sensibilisation, mais aussi de poser des actes concrets. Le monde entier a subi la Covid-19. Des États où le système de santé est exceptionnel ont manqué des lits. En Afrique, le système sanitaire n’est pas forcement au top niveau. Mon rôle, c’est d’essayer de développer, avec des partenaires, tout ce qui est infrastructures médicales mais aussi développer des endroits pour faciliter la pratique du sport et allier ainsi sport et santé. En résumé, tout ce qui va dans le sens du bien-être de l’être humain.
Ma mission consiste à faire passer le message de sensibilisation, mais aussi de poser des actes concrets. Le monde entier a subi la Covid-19. Des États où le système de santé est exceptionnel ont manqué des lits. En Afrique, le système sanitaire n’est pas forcement au top niveau. Mon rôle, c’est d’essayer de développer, avec des partenaires, tout ce qui est infrastructures médicales mais aussi développer des endroits pour faciliter la pratique du sport et allier ainsi sport et santé. En résumé, tout ce qui va dans le sens du bien-être de l’être humain.
MES ACTIONS DEPUIS MA NOMINATION
Ma nomination en tant qu’Ambassadeur de l’OMS est très récente. Mais avec ma fondation on a fait l’acquisition d’une clinique mobile et avec ça on s’est déplacé dans plusieurs communes d’Abidjan et de la côte d’ivoire. On a un électrocardiogramme. On a fait des campagnes de dépistages des maladies cardio-vasculaires. Une fois qu’on a détecté des anomalies, ces personnes sont transférées dans des structures compétentes, à même de prendre en charge médicalement ces problèmes.
POUR UNE MEILLEURE SANTE EN AFRIQUE PAR LE SPORT
La pratique du sport permet d’être bien dans son corps et dans sa tête. Il y a un évènement majeur qui pointe à l’horizon. Il s’agit de la coupe du monde au Qatar. C’est une belle plateforme pour l’OMS et son Ambassadeur que je suis pour expliquer au monde entier comment la pratique du sport peut vraiment contribuer à améliorer notre santé. Avec le Ministère de la santé du Qatar et le DG de l’OMS, nous avons commencé à établir un cahier de charge et les actions à mener pendant la Coupe du Monde. On sensibilise aussi les gens sur la qualité de la nourriture que nous mangeons. En général, les joueurs ont une alimentation plutôt saine. Ce n’est toujours pas le cas pour le public qui vient au stade et ne mange que des burgers, des boissons gazeuses qui ne sont pas forcément très sains. Pourtant ils viennent au stade parce qu’ils se reconnaissent aux athlètes en bonne santé qui produisent des spectacles de haut niveau. Donc il y a de la sensibilisation à faire à ce niveau. Je sais que ce n’ai pas une chose facile parce qu’il y a de gros enjeux économiques avec les multinationales. J’espère qu’elles aussi joueront le jeu. Il y va de l’état de santé des consommateurs.
MES CIBLES
Tous les âges sont prioritaires quand on parle de la santé. Cependant, un accent sera mis sur l’éducation de la jeunesse. Les jeunes ont besoin de plus d’éducation à cause de certains facteurs dont la sédentarité. Avec l’avènement des téléphones portables, les jeunes se déplacent de moins en moins, provoquant ainsi une sédentarité, ennemie de la santé. Ma mission est de faire bouger les gens, peu importe leurs âges et leurs conditions sociales. On doit bouger, se déplacer pour garder la forme. J’aime bien le slogan qui dit : « le mouvement c’est la vie ». Pour rester en vie il faut être actif.
LES MOYENS FINANCIERS POUR REUSSIR MA MISSION
Je ne pourrai pas à moi seul régler tous ces problèmes pour mener des actions, donc c’est un travail qui va se faire avec des privés. Nous allons aussi lever des fonds avec l’OMS et des États.
Herman Bléoué
avec REMAPSEN INFOS
Herman Bléoué
avec REMAPSEN INFOS