Le président du conseil régional des Grands Ponts ( Dabou, Jacqueville, Grand-Lahou), le ministre Essis Esmel Emmanuel, veut faire du bien-être des populations et de l'autonomisation des femmes et des jeunes, son véritable talon d'Achille. Mais tout cela dans un climat apaisé. Pour réussir ce grand pari, il a sollicité le concours de l'Anader et de la Csci avec lesquelles il a réalisé un accord-cadre. L'objectif avec l'Anader est de définir les domaines de partenariat que les parties s'engager à instaurer entre elles, en vue de l'accompagnement du conseil régional dans le processus du développement local. Il s'agira d'élaborer des plans stratégiques de développement à travers la réalisation d'un schéma régional d'aménagement et de développement mais aussi favoriser la formation des jeunes et des femmes dans les domaines liés à la promotion de l'entrepreneuriat et du genre ainsi que l'éducation financière dans le domaine agricole et l'élevage. Avec la Csci, il s'agit d'une collaboration pour la mise en oeuvre de plans régionaux de développement et de lutte contre les changements climatiques, la recherche de financement et le renforcement des capacités sur la cohésion sociale. En sorte, un appui conseil et un plaidoyer auprès des structures étatiques. Lors de la signature de ces accords, le ministre Essis Esmel Emmanuel, président du conseil régional des Grands Ponts à insisté sur sa réelle volonté à rompre avec les formules classiques qui consiste à se jeter sur le terrain. Au contraire, il a plutôt opté pour la voie scientifique qui s'entoure d'un schéma stratégique avec une expertise fiable. " Seul, on va vite. Mais ensemble, nous allons plus loin ", a t il formulé en s'assurant que les deux structures leur permettront d'aborder avec une grande efficacité le plan directeur du conseil régional des Grands Ponts, fondé sur le développement durable et le bien-être des populations dans un climat apaisé. " Notre région qui ambitionne de travailler d'arrache-pied pour l'amélioration du cadre de vie de ses populations ne peut que nouer de bonnes relations avec ces deux structures. Avec l'Anader, nous serons plus proches des populations pour mieux exploiter nos potentialités agricoles de façon plus modernisée et assurer l'autonomisation tant souhaitée. Quant à la Csci, elle intervient dans plusieurs secteurs à savoir la cohésion sociale et la lutte contre les changements climatiques mais aussi jouer le rôle de plaidoyer dans le financement des projets ", a précisé le ministre Essis Emmanuel.
Pour sa part, Nicole Aphing Kouassi, la directrice générale adjointe de l'Anader a traduit l'engagement de sa structure à accompagner le conseil régional des Grands Ponts afin d'améliorer les activités rurales et contribuer au modèle de développement.
Le président du conseil d'administration de la Csci, Mahamadou Kouma a défini les réelles motivations de cet accord-cadre, à savoir, influencer tous les processus économique, culturel et politique pour le bien-être des populations estimant qu'il s'inscrit dans le grand projet Benkadi, un consortium regroupant 5 pays, notamment la Côte d'Ivoire, le Mali, le Bénin, le Burkina Faso et les Pays-Bas. " En Côte d'Ivoire, nous intervenons sur deux problématiques que sont l'érosion côtière et la gestion des parcs ", a indiqué Mahamadou Kouma, insistant sur le rôle d'interface de la Csci avec les gouvernants et les collectivités. " Nous nous engageons à consolider ce partenariat surtout travailler à la cohésion sociale ", a conclu le PCA de la Csci qui répondait à l'une des préoccupations du président du conseil régional des Grands Ponts, qui est de faire en sorte à éviter de tomber dans les travers de la période électorale de 2020 où Dabou a déploré plusieurs morts et blessés.