Selon nos informations, le gouvernement de la république aurait rendu publique la liste des partis politiques invités au dialogue politique.
Et sur cette liste figurerait le ppa-ci. Ce qui a fait bondir le vieil André de son tabouret.
Et il n'a pas totalement tort, le vieux sage. En effet, aux termes de la loi régissant les associations, il n'est pas normal que le ppa-ci qui vient de naître (octobre 2021), et qui n'a pas encore justifié des trois mois de carence ou d'observation requis par la loi, et qui, de ce fait, n'est pas en capacité juridique, participe au dialogue politique.
Ce serait une discrimination négative que rien ne justifierait et qui pourrait d'ailleurs constituer une mauvaise jurisprudence. Pas même la stature du président du ppa-ci, Laurent Gbagbo, qui n'est pas au dessus des lois ne pourrait justifier cette violation flagrante de la loi.
Certes, le FPI va à ce dialogue politique sans préalable qui pourrait constituer une source de polémique et un facteur bloquant.
Mais, ceci est tout de même une observation incidente, au regard de la loi régissant les associations en Côte d'Ivoire.
Nous pensons que ceux qui se disent à cheval sur le respect des lois, devraient être les premiers à se conformer à ces lois qui ne doivent faire l'objet d'une application sélective, à géométrie variable.
De ce point de vue, n'eût été le contexte politique qui incline à la flexibilité et à la tolérance, ce dialogue politique ne devrait exclusivement concerner que des partis politiques qui ont une existence séculaire, et dont les principaux sont le pdci, le fpi, le rhdp et l'udpci.
Le Général Guillot