Bamba Alex Souleymane défend le ministre de la Construction.
Bamba Alex Souleymanne est en colère . En effet , le journaliste professionnel et expert consultant sort de sa réserve dans une contribution, pour clouer au pilori , le maître d'ouvrage de l'immeuble effondré à Treichville récemment , et tous ceux qui défient les lois, et l'administration. Au détour de son raisonnement, il lâche une phrase qui assurément fera date : "Un ministre de la République n’est pas un maçon ou un contremaître".
[ C'est le choc ]
Le prix de l’IRRESPONSABILITE et de l’INCONSCIENCE !
C’est le choc ! L’inconscience de certains promoteurs véreux a eu raison d’innocentes victimes de leur boulimie financière. Faire du profit à tout va et sans scrupule, voilà la devise de ces marchands des temps nouveaux, sans morale, sans remords semble-t-il. Leur bréviaire ne s’articule que sur quelques principes somme toute machiavéliques, comme si la fin justifiait les moyens : l’argent ici, maintenant et en vitesse, envers et contre toutes les règles d’urbanisme et de construction.
Des bandits sans cœur. Des objecteurs de conscience qui trompent les familles pour acheter à vil prix des concessions familiales dans un environnement écosystémique inapproprié depuis les temps anciens où Treichville s’appelait Anoumabo. L’on assiste à la défiguration de l’environnement avec ces laveurs de billets sales, en d’autres termes des blanchisseurs d’argent d'une filière qui pourrissent l’écosystème ivoirien.
[ LE PRIX DE L’IRRESPONSABILITÉ]
Le citoyen lambda consterné se pose toutes les questions et à raison. Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Pourquoi un tel désastre ? Comment a-t-on pu en arriver là ? Qu’est-ce qui techniquement a conduit au désastre ? Les architectes sont-ils vraiment compétents ? Le promoteur et maître d'ouvrage a-t-il fauté quelque part ?
Bref, autant d’interrogations sans réponses qui laissent, évidemment, la porte ouverte non seulement à toutes les interprétations possibles et à toutes les rumeurs, mais également et surtout à toutes les stigmatisations et accusations. Car, dans le flot continu des questions, celle cruciale qui est de nature à porter l’estocade est: Qui a permis ? Qui a autorisé ? Et pour répondre à cette question, l’on lève les yeux vers la hiérarchie.
[ C'est le choc ]
Le prix de l’IRRESPONSABILITE et de l’INCONSCIENCE !
C’est le choc ! L’inconscience de certains promoteurs véreux a eu raison d’innocentes victimes de leur boulimie financière. Faire du profit à tout va et sans scrupule, voilà la devise de ces marchands des temps nouveaux, sans morale, sans remords semble-t-il. Leur bréviaire ne s’articule que sur quelques principes somme toute machiavéliques, comme si la fin justifiait les moyens : l’argent ici, maintenant et en vitesse, envers et contre toutes les règles d’urbanisme et de construction.
Des bandits sans cœur. Des objecteurs de conscience qui trompent les familles pour acheter à vil prix des concessions familiales dans un environnement écosystémique inapproprié depuis les temps anciens où Treichville s’appelait Anoumabo. L’on assiste à la défiguration de l’environnement avec ces laveurs de billets sales, en d’autres termes des blanchisseurs d’argent d'une filière qui pourrissent l’écosystème ivoirien.
[ LE PRIX DE L’IRRESPONSABILITÉ]
Le citoyen lambda consterné se pose toutes les questions et à raison. Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Pourquoi un tel désastre ? Comment a-t-on pu en arriver là ? Qu’est-ce qui techniquement a conduit au désastre ? Les architectes sont-ils vraiment compétents ? Le promoteur et maître d'ouvrage a-t-il fauté quelque part ?
Bref, autant d’interrogations sans réponses qui laissent, évidemment, la porte ouverte non seulement à toutes les interprétations possibles et à toutes les rumeurs, mais également et surtout à toutes les stigmatisations et accusations. Car, dans le flot continu des questions, celle cruciale qui est de nature à porter l’estocade est: Qui a permis ? Qui a autorisé ? Et pour répondre à cette question, l’on lève les yeux vers la hiérarchie.
[ BRUNO KONÉ AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON, DÉNONCE ! ]
C’est un réflexe semble-t-il naturel. Mais cette posture de questionnement dite naturelle et spontanée, n’est cependant pas fondée. Car, il y a un fossé énorme entre le fait d’autoriser et le fait de respecter les normes d’architecture, de construction et d’urbanisme. Toute chose qui met automatiquement et indubitablement le ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme, hors de cause et de hors de soupçons.
La Côte d’Ivoire est un Etat organisé. Si une autorité ministérielle doit autoriser, parapher un document, c’est à l’issue d’un processus comprenant plusieurs stades de validations et de contrôles d’experts dument mandatés.
Un ministre de la République n’est pas un maçon ou un contremaître sur le chantier ou le terrain, qui veillerait au bon dosage du sable et du ciment, au bon choix des calibres des fers à béton, en somme à la bonne exécution des travaux et au suivi du plan. Il est donc totalement impossible d’indexer le ministre de la construction actuel.
Bruno Nabagné Koné n’a de cesse depuis qu’il a la responsabilité du ministère de la construction d’en appeler au professionnalisme et au respect des normes de la construction même les plus élémentaires. Homme de principe il a engagé plusieurs réformes qui portent aujourd’hui des fruits et assainissent un secteur qui, il n’y a pas si longtemps se présentait quasiment comme un pandémonium.
[ Un engagement mis en œuvre avec rigueur et intégrité ]
Lors d’une interview, il avait par exemple déclaré avec force : « « Moi, devant vous, Bruno Nabagne Koné, je n’autoriserai jamais de construction sur un espace vert ». Voilà l’homme !
Il a toujours été salué pour sa rigueur et son intégrité. De surcroît, il aime les Ivoiriens et est habité par un esprit patriotique sans conteste.
Les coupables sont donc à chercher au niveau de ces nouveaux marchands de sommeil qui, réunis en une véritable pègre, veulent régenter le secteur en distribuant à tour de bras des pots de vin sans respect pour toute éthique. Ils s’accaparent avec leur argent sale toutes les parcelles qu’ils trouvent sur le chemin, constructibles ou non et que les propriétaires (souvent les descendants des propriétaires) dans le besoin cèdent avec le seul souci de se partager des espèces sonnantes et trébuchantes, car se sachant eux, incapables de les mettre en valeur. Et les montres irresponsables sautent sur ces opportunités qu’ils veulent rentabiliser dans les délais les plus brefs même en faisant fi de toutes les règles. Or, l’argent peut être roi, mais il ne garantit pas d’échapper à un danger ou une catastrophe lorsque des normes sont enfreintes.
Bamba Alex Souleymane
Journaliste professionnel, expert-consultant en stratégies
C’est un réflexe semble-t-il naturel. Mais cette posture de questionnement dite naturelle et spontanée, n’est cependant pas fondée. Car, il y a un fossé énorme entre le fait d’autoriser et le fait de respecter les normes d’architecture, de construction et d’urbanisme. Toute chose qui met automatiquement et indubitablement le ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme, hors de cause et de hors de soupçons.
La Côte d’Ivoire est un Etat organisé. Si une autorité ministérielle doit autoriser, parapher un document, c’est à l’issue d’un processus comprenant plusieurs stades de validations et de contrôles d’experts dument mandatés.
Un ministre de la République n’est pas un maçon ou un contremaître sur le chantier ou le terrain, qui veillerait au bon dosage du sable et du ciment, au bon choix des calibres des fers à béton, en somme à la bonne exécution des travaux et au suivi du plan. Il est donc totalement impossible d’indexer le ministre de la construction actuel.
Bruno Nabagné Koné n’a de cesse depuis qu’il a la responsabilité du ministère de la construction d’en appeler au professionnalisme et au respect des normes de la construction même les plus élémentaires. Homme de principe il a engagé plusieurs réformes qui portent aujourd’hui des fruits et assainissent un secteur qui, il n’y a pas si longtemps se présentait quasiment comme un pandémonium.
[ Un engagement mis en œuvre avec rigueur et intégrité ]
Lors d’une interview, il avait par exemple déclaré avec force : « « Moi, devant vous, Bruno Nabagne Koné, je n’autoriserai jamais de construction sur un espace vert ». Voilà l’homme !
Il a toujours été salué pour sa rigueur et son intégrité. De surcroît, il aime les Ivoiriens et est habité par un esprit patriotique sans conteste.
Les coupables sont donc à chercher au niveau de ces nouveaux marchands de sommeil qui, réunis en une véritable pègre, veulent régenter le secteur en distribuant à tour de bras des pots de vin sans respect pour toute éthique. Ils s’accaparent avec leur argent sale toutes les parcelles qu’ils trouvent sur le chemin, constructibles ou non et que les propriétaires (souvent les descendants des propriétaires) dans le besoin cèdent avec le seul souci de se partager des espèces sonnantes et trébuchantes, car se sachant eux, incapables de les mettre en valeur. Et les montres irresponsables sautent sur ces opportunités qu’ils veulent rentabiliser dans les délais les plus brefs même en faisant fi de toutes les règles. Or, l’argent peut être roi, mais il ne garantit pas d’échapper à un danger ou une catastrophe lorsque des normes sont enfreintes.
Bamba Alex Souleymane
Journaliste professionnel, expert-consultant en stratégies