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Embargo sur le Mali imposé par la CEDEAO : ça tremble déjà à Bamako

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Lundi 10 Janvier 2022 à 17:23 | Lu 1593 fois


24 heures après l’embargo imposé par la CEDEAO sur le Mali, l’inquiétude monte sérieusement sur les rives du fleuve Djoliba. Comment le pays déjà éprouvé par 9 années d’un conflit armé d’usure avec les groupes islamistes, pourra-t-il surmonter ces sanctions imposées par l’instance sous-régionale ? RFI a tendu son micro à certains acteurs politiques et économiques à Bamako. Tous s’en montrent anxieux, y compris les soutiens de la junte au pouvoir.



Niagalé Bagayoko, présidente de l'African Security Sector Network, estime que l'imposition de ces sanctions contre le Mali, démontre que "les autorités maliennes sont, cette fois-ci, allées trop loin dans la surenchère. Le délai de cinq ans pour la transition qui, manifestement, avait été raccourci à quatre ans dans une proposition qui avait été faite pour négocier avec les autorités de l'organisation sous-régionale n'ont pas été jugées acceptables". "La deuxième chose", soutient-t-elle, "c'est que la Cédéao reprend très clairement le dessus en démontrant son autorité et sa capacité à adopter des mesures extrêmement strictes et surtout susceptibles d'avoir un impact relativement rapide et douloureux à brève échéance". 
 
Le fondateur de l'Union pour la sauvegarde de la République (USR), Nouhoum Togo, proche de la junte, se veut réaliste.
 
"Les conséquences, c'est une situation chaotique pour le Mali", craint-t-il ouvertement. "C'est une déception pour nous. La réalité des Maliens n'est pas prise en compte par la CEDEAO et l'UEMOA. Il faut nous pousser à aller vers une élection rapidement au mois de février. Or, ils oublient que l'élection n'est pas un fait en soi : aller aux élections en février, c'est un rêve!. Le peuple malien ne mérite pas ça", poursuit-t-il.
 
 
Selon Nouhoum Togo, fondateur de favorable à la junte, ses craintes se situent au niveau des effets que devrait engendrer cet embargo, car affirme-t-il,. En tant que soutien des autorités de transition, il estime que "C'est une déception pour nous. La réalité des Maliens n'est pas prise en compte par la CEDEAO et l'UEMOA. Il faut nous pousser à aller vers une élection rapidement au mois de février. Or, ils oublient que l'élection n'est pas un fait en soi : aller aux élections en février, c'est un rêve!. Le peuple malien ne mérite pas ça". Dans le secteur bancaire comme chez les opérateurs économiques, on s'en montre d'autant plus inquiets. En témoigne ces réactions d'Hamadoun Bah, secrétaire général du Syndicat national des banques et Souleymane Konaté, secrétaire général du Collectif national des acteurs des marchés du Mali. Hamadoun Bah estime pour sa part, que "les conséquences sur le pays seront très néfastes. Geler les avoirs du Mali à la BCEAO, ça complique toute la situation. Ces avoirs maliens n'appartiennent pas aux autorités de la transition. Ça signifie que tous les avoirs de l'État, les entreprises d'État, etc., qui ont leurs comptes là-bas, y compris peut-être le ministère des Finances, n'auront plus accès à ces avoirs au niveau de la BCEAO. Ces avoirs ne pourront plus être utilisés, même pour le paiement des salaires des fonctionnaires. C'est le peuple qui est sanctionné".
 
 
Souleymane Konaté, quant à lui, regrette : ‘’Je suis concerné directement par la fermeture des frontières que nous regrettons amèrement, mais nous l'assumons aussi. Nous disons au peuple malien de rester serein, même si nos marchandises sont entre l'Europe, les États-Unis, le Golfe, Dakar, Conakry ou Abidjan. Nous sommes prêts psychologiquement et nous sommes prêts économiquement. Nous allons nous diriger vers le port de Nouakchott [Mauritanie], qui ne fait pas partie de la CEDEAO, éventuellement aussi par le port de Conakry [en Guinée], qui sera peut-être aussi concernée par les sanctions. Il y a toujours un plan B’’.

R.A
 



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