<<TOUTES MES EXCUSES AU PRÉSIDENT GBAGBO
Chacun se souvient, comme si c'était hier.
En 1888, sauf si ma mémoire me lâche, le secrétaire général du FPI, d'alors, Laurent Gbagbo, était allé rencontrer le président Houphouet, au palais présidentiel.
Il s'agissait, entre autres, pour l'opposant historique, de présenter ses excuses publiques, au père de la nation, pour des propos qu'il aurait tenus dans l'exercice de sa mission d'opposant, et qui auraient profondément blessé "le vieux."
Sur le champ, ils étaient nombreux ceux de nos compatriotes qui avaient vu dans cet acte courageux du leader de la gauche socialiste ivoirienne, un ralliement spectaculaire à la politique du "vieux crocodile" de Yamoussoukro.
Mais il y en avait tout de même, qui en toute lucidité, avaient perçu la pertinence d'un geste emprunt de sagesse, d'humilité et de volonté de décrispation.
Car la démocratie pour laquelle nous avons tant battu le pavé, ne peut prospérer dans l'irrespect et dans l'outrance vis à vis des aînés.
De même, la liberté d'esprit à laquelle nous devons tenir plus qu'à tout autre bien, ne devrait nullement nous conduire à nous vautrer dans l'outrecuidance.
C'est pourquoi, ayant pris la pleine mesure de la toxicité de certains de mes propos et autres analyses vitriolées contre mon maître, mon Chef, mon bienfaiteur, Laurent Gbagbo,
je me sens dans l'obligation morale et spirituelle de lui présenter publiquement mes excuses.
Et de prier pour que le Seigneur l'aide à oublier le dérives verbales de son fils bien aimé que je m'honore de rester.
Alfred Guemene
Vice-président du FPI, chargé des relations avec les partis politiques et les organisations syndicales >>
Le Général Guillot
Chacun se souvient, comme si c'était hier.
En 1888, sauf si ma mémoire me lâche, le secrétaire général du FPI, d'alors, Laurent Gbagbo, était allé rencontrer le président Houphouet, au palais présidentiel.
Il s'agissait, entre autres, pour l'opposant historique, de présenter ses excuses publiques, au père de la nation, pour des propos qu'il aurait tenus dans l'exercice de sa mission d'opposant, et qui auraient profondément blessé "le vieux."
Sur le champ, ils étaient nombreux ceux de nos compatriotes qui avaient vu dans cet acte courageux du leader de la gauche socialiste ivoirienne, un ralliement spectaculaire à la politique du "vieux crocodile" de Yamoussoukro.
Mais il y en avait tout de même, qui en toute lucidité, avaient perçu la pertinence d'un geste emprunt de sagesse, d'humilité et de volonté de décrispation.
Car la démocratie pour laquelle nous avons tant battu le pavé, ne peut prospérer dans l'irrespect et dans l'outrance vis à vis des aînés.
De même, la liberté d'esprit à laquelle nous devons tenir plus qu'à tout autre bien, ne devrait nullement nous conduire à nous vautrer dans l'outrecuidance.
C'est pourquoi, ayant pris la pleine mesure de la toxicité de certains de mes propos et autres analyses vitriolées contre mon maître, mon Chef, mon bienfaiteur, Laurent Gbagbo,
je me sens dans l'obligation morale et spirituelle de lui présenter publiquement mes excuses.
Et de prier pour que le Seigneur l'aide à oublier le dérives verbales de son fils bien aimé que je m'honore de rester.
Alfred Guemene
Vice-président du FPI, chargé des relations avec les partis politiques et les organisations syndicales >>
Le Général Guillot