Alors qu'elle avait pris place à bord d'un "Gbaka", dame O. E est allée d'un mouvement précipité se jeter du véhicule qui la conduisait au marché de la commune. Fort heureusement, elle s'en est tirée avec de grosses entailles aux deux jambes et certainement une fracture à l'avant-bras. Selon les témoignages recueillis, l'incident s'est déroulé dans un contexte de forte psychose lié aux récents événements dans le secteur du transport. " La jeune dame, après avoir pris place dans le véhicule, aurait certainement trouvé qu'il y avait trop de garçons ", explique l'un des passagers. "
Aussi, a-t-elle voulu descendre croyant avoir affaire à des personnes malveillantes alors que le véhicule était en majorité constitué d'ouvriers en bâtiment se rendant à leurs différents chantiers avec des matériaux dans de nombreux sacs " poursuit-il l'air stupéfait.
La jeune dame aurait ainsi insisté pour descendre du véhicule, raconte l'aide du chauffeur qui affirme " avoir pris à la légère " l'injonction de sa cliente. " Elle venait à peine de monter et était encore loin de son lieu de destination", lâche ce dernier qui assure avoir cherché un endroit propice pour signaler la descente de sa cliente. Mais c'était sans compter avec la fougue de la jeune dame. L’infortunée qui se serait jetée entre temps sur l'apprenti s'est vu violemment chuter contre le bitume. Approchée, elle s'est refusée à tout nouveau commentaire de la situation.
Cet incident vient une fois de plus soutenir l'argument de la perceptibilité d'une psychose au sein de la population. Depuis peu, derrière les nombreux témoignages qui corroborent la persistance d'enlèvements, de rapts et autres, un rideau de peur semble avoir pris place au sein de la population.
Sur les réseaux sociaux, des appels à la prudence lors des déplacements dans les transports en commun sont relayés. Les autorités policières murées dans un silence sur la question des enlèvements et rapts laissent planer le doute sur les réelles capacités à endiguer ou à circonscrire le mal.
Sur les réseaux sociaux, des appels à la prudence lors des déplacements dans les transports en commun sont relayés. Les autorités policières murées dans un silence sur la question des enlèvements et rapts laissent planer le doute sur les réelles capacités à endiguer ou à circonscrire le mal.