Pour réaliser ses objectifs de renversement du régime en place à Kiev qu'il qualifie de Naziste et d'annexion de cette ancienne république Soviétique dont il ne reconnaît pas le droit à la Souveraineté, le chef de l’état Russe, Vladimir Poutine a lancé ses hordes à l'assaut de Kiev et des principales villes d'Ukraine. Résultat de cette guerre qui tourne à l'enlisement du fait de la témérité de la résistance Ukrainienne, plus de 2 millions de civils Ukrainiens se sont déportés dans les pays limitrophes, notamment en Pologne où ils ont trouvé refuge. Dans une analyse de terrain postée sur rfi.fr, le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale et spécialiste des questions militaires, note un échec dans la stratégie initiale des forces Russes et dresse un bilan partiel de la situation actuelle. "Les russes ont surestimé leurs capacités et ont sous-estimé leur adversaire. On voit qu’il y a une forme d’enlisement des combats et on parle désormais de lignes de front. Les défenseurs ukrainiens ont organisé le terrain, s’accrochent sur les villes et les obstacles naturels… C’est un combat qui ne permet plus à l’armée russe de progresser. Ils n’arrivent toujours pas à contrôler la ville de Kharkiv, ni celle de Soumy. La progression s’enlise. Cela veut dire que les Ukrainiens prennent, en quelque sorte, une forme d’ascendant moral et que les Russes doivent réorganiser leur dispositif", soutient-t-il. En terme de progression, les troupes de Poutine, grignotent des territoires. L'avancée est lente. Mais, le schéma d'encerclement de Kiev se précise malgré l'acharnement des résistants Ukrainiens à défendre coûte que coûte la capitale. Dans le même temps, les forces Ukrainiennes continuent de se ravitailler en armes et en effectifs pour une guerre à l'issue plus qu'incertaine. R.A
Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi | 20/12/2024 | 205 vues