Mais, entre les faits et les déclarations, le fossé de l’inavoué creusé par le manque de vérité dans les propos du successeur de Boris Eltsine lors de la très longue conversation qu’il avait 4 jours plus tôt avec son homologue Français, Emmanuel Macron. Dubitatif devant le déploiement massif de troupes Russes aux frontières de l’Ukraine, le locataire de l’Elysée interroge le commanditaire de ses opérations, ‘’Comment vois-tu l’évolution des exercices militaires ?’’. ‘’Les exercices se déroulent selon le plan prévu’’, lui rétorque Poutine. ‘’Donc, ils se terminent ce soir, c’est ça ?’’, tente de s’en rassurer Macron. ‘’Oui, probablement, ce soir. Mais, nous allons probablement laisser une présence militaire à la frontière tant que la situation ne sera pas calme dans le Donbass’’, relativise le Russe.
Visiblement rasséréné face aux garanties que lui donne à l’instant l’ex patron des services secrets Russes, Macron lui recommande alors : ‘’Ne cède pas aux provocations qu’elles qu’elles soient dans les heures et les jours qui viennent’’.
C’est sur ce point que les deux dirigeants se mettent d’accord selon la bribe de leur conversation téléphonique du 20 Février, diffusée dans le numéro de ‘’Les Indispensables’’ sur LCI ce Vendredi 1er Juillet. Autrement dit, sinon en toute objectivité, le président Français a été mené en bateau et avec lui tout le bloc Occidental par les feintes de Poutine.
La suite, l’Ukraine continue à la conjuguer au quotidien en horreur et en sang. Depuis le 24 Février, les villes et villages Ukrainiens font l’objet d’une destruction systématique des envahisseurs Russes qui tentent d’ailleurs, d’annexer l’est de l’Ukraine, dans le Donbass.
RA