Le ministère russe de la Défense a accusé dimanche Kiev d'accuser Moscou d'avoir commis des crimes de guerre et de cibler des civils dans des opérations de complot simulé.
Le ministère de la Défense de Moscou n'a fourni aucune preuve à l'appui de cette affirmation, et les publications sur les réseaux sociaux indiquent que les attaques présumées ont été utilisées par Kiev pour faire pression sur les gouvernements occidentaux afin qu'ils augmentent leurs approvisionnements en armes.
Des centaines de civils ont été tués
Au moins trois personnes ont été tuées lorsqu'un missile russe a touché un appartement à Kramatorsk jeudi, selon la police ukrainienne. La Russie n'a pas commenté publiquement l'attaque.
Moscou nie avoir ciblé des civils dans ce qu’elle appelle une « opération militaire spéciale ». Les gouvernements de Kiev et de l’Occident affirment que des centaines de civils ont été tués dans des frappes de missiles russes contre des zones résidentielles en Ukraine depuis que les forces russes ont envahi le pays en février dernier.
Le ministère russe de la Défense a déclaré que Kiev prévoyait de faire sauter trois installations médicales, une pharmacie et un hôpital, pour tenir la "Russie" responsable de soi-disant "attaques préméditées" qui "ciblaient des civils".
« Le bombardement des institutions médicales sera présenté comme une autre <atrocité> des troupes russes, nécessitant une réponse de la communauté internationale et accélérant la livraison de missiles à longue portée à Kiev (pour utilisation) pour des frappes sur le territoire russe », a déclaré le ministre russe.