
L’opération de communication menée par le chef du gouvernement Ivoirien, contrairement aux effets escomptés, a plutôt irrité le vice-président du FPI chargé des relations avec les partis politiques et les syndicats, Alfred Guéméné. Ce geste du numéro 1 du gouvernement Ivoirien, il l’assimile à une moquerie, ‘’une plaisanterie de mauvais goût’’, dans un ‘’lieu d’expression de la misère des masses’’.
‘’Monsieur le premier ministre, là où le peuple vous attend’’, interpelle-t-il, ‘’c’est sur le terrain de la réduction drastique du train de vie de l’état et des dépenses publiques : Suppression des institutions inutilement budgétivores (sénat, conseil économique et social, grande médiature, grande chancellerie, budget de souveraineté du PR), réduction drastique du format du gouvernement de la république (de 40 à 25 ministres), juste et équitable répartition des richesses de la nation, réduction des salaires des ministres, des députés, des DG et PCA, libre et égal accès à l'éducation, à la santé et à la sécurité, etc.’’.
Un cri de cœur qui traduit la fibre socialiste de son auteur dont le parti en voie d’alliance avec le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), ne devrait pas figurer dans le prochain gouvernement du successeur d’Hamed Bakayako.
R.A