Au petit matin, il est passablement sorti de son coma et a sorti une cigarette de sa poche pour demander sans succès, du feu à ces colocataires de la morgue. Alors qu’il sortait de la morgue, le corps tout couvert de sang, il croise ses parents et un employé de la morgue qui prirent leurs jambes à leur cou, rapporte malijet.com le 22 février 2016. Accro de la drogue. A l’occasion du réveillon, il avait fait le tour de ses parents, hommes d’affaires ou hauts cadres pour se taper une forte somme. Depuis l’après-midi, il avait déménagé avec ses amis dans les bars. En début de nuit, il revient en famille le temps de se rechanger pour repartir au foyer du camp I de la gendarmerie. Il se gave d’alcool et de drogue. Vers 22H45mm, il sortit du bar copain pour passer un coup de fil à la porte et uriner. C’est ici qu’il reçoit une pluie de coups de gourdins et s’évanouie dans le sang, les poches vidées de leur contenu d’argent et le téléphone emporté. Pris pour mort, le corps est déposé à la morgue.
A quelques minutes d'enterrement
Le lendemain, ses parents informés par ses amis du quartier se sont rendus à la morgue pour identifier son corps et l’enlever. Entre temps, lui-même se réveille sommairement de son coma. Ses poches étaient vidées de leur contenu, à l’exception de sa cigarette. Il sortit alors une cigarette et demanda du feu sans succès à son voisin de morgue. N’ayant pas reçu de réponse, il lève la tête et comprit qu’il est au milieu des cadavres. Il se relève péniblement, le corps couvert de sang et se dirige vers la porte de sortie au moment où ses parents conduits par un employé de la morgue allaient faire leur entrée.
"Le cadavre" se réveille à la morgue
Venue du village de Fouenan, localité située à 21 kilomètres de Touba, D.M. est recueillie dans un état très critique, aux environs de 2 heures du matin, le dimanche 29 novembre, au Centre hospitalier régional (Chr) de Touba. Après examen, à en croire nos sources, elle aurait été déclarée morte par l'agent de santé de garde. Contactés le jour suivant, peu avant 8 heures, les services de la morgue dépêchent deux brancardiers pour le transfert du corps dans leurs locaux.