Un crime perpétré par des bandits ou alors un assassinat bien planifié? Gbalé Sévérin Jacques a été retrouvé mort, le samedi 15 juillet à 19h. L'homme a été abattu à bout portant avec un fusil de chasse ( calibre 12). Selon des informations glanées sur place, le jour des faits, Gbalé Sévérin Jacques, un fidèle de l'église Harriste, avait passé presque toute la journée dans son temple situé au cœur du village, à l'occasion des préparatifs de la visite du prédicateur Djava Lambert, par ailleurs fils de la région. Il est 19 h quand Gbalé Sévérin Jacques tente de regagner son domicile situé à l'extrémité du village, une zone non encore éclairée. Mais parvenu à 200 mètres seulement de sa résidence, il est fusillé à bout portant. Ce qui ne lui laisse aucune chance de survie. Des riverains ayant entendu la détonation de la chevrotine, accourent. Ils découvrent l'homme baignant dans une mare de sang, inerte. Il avait déjà rendu l'âme. Mais qui sont ces tueurs embusqués ? Informés, les éléments de la gendarmerie de Jacqueville se dépêchent sur les lieux. La battue organisée aux alentours ne donne aucun résultat. Mais un fait révélateur, c'est que selon des indiscrétions, Gbalé Sévérin Jacques avait cédé, 24 h avant le drame, une de ses parcelles d'environs 900 M2 pour un montant de 8 millions de F. Cette vente, selon nos informateurs, a probablement un lien avec le meurtre de Gbalé Sévérin Jacques. Car rien ne présageait la mort de cet homme apparemment sans histoire. Est ce le partage de cette manne avec les transactaires qui a mal tourné ? Ou alors des individus qui croyaient que Gbalé Sévérin Jacques gardait encore cet argent sur lui à domicile, qui l'ont liquidé pour s'emparer des 8 millions de F ? Seule l'enquête de la gendarmerie nous permettra de savoir davantage sur les contours de cette tragédie et mettre le grappin sur les assassins qui courent encore. Le corps a été enlevé et conduit à la morgue de Jacqueville. Les villageois et les fidèles de la communauté Harriste sont en émoi.
Norbert Nkaka