Il le révèle clairement: "Demandez à Guillaume Soro qui devrait être parmi les portes paroles de la rébellion aux premières heures du mouvement rebelle. Il vous citera sûrement le nom de Amon Tanoh". Acteur central de la rébellion dès les premières heures du mouvement armé en Septembre 2002, il rappelle: "qu'au début de la rébellion, il y a eu plusieurs portes-parole qui se partageaient les rôles. Et Amon Tanoh en faisait partie". Un rôle auquel selon lui, l'ex directeur de cabinet d'Alassane Ouattara, aurait finalement renoncé face au risque important du contexte militaro-politique tendu de l'époque. Pour rassurer de la véracité de ses propos, il incite tous ceux qui seraient de mettre en doute sa part de vérité à se poser la question "de savoir pourquoi il a disparu des écrans radars aux premières heures de la rébellion". Il le redit, "N'est pas Guillaume Soro qui veut", car affirme-t-il, "Amon Tanoh avait voulu suivre la voie de Guillaume Soro dans le courage et la détermination. Pour cela, il a démissionné de son poste comme Guillaume Soro. Mais, il n'a pas eu la force de résister...". R.A
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