En colère contre le média ‘’qui croit détenir l’exclusivité sur le format du prochain gouvernement Ivoirien’’, l’ancien leader syndicaliste regrette le fait que ‘’beaucoup de nos compatriotes semblent n’avoir pas bien compris l’enjeu de l’indispensable union sacrée entre le pouvoir et l’opposition, notamment le FPI’’.
Selon lui, ‘’On ne peut s'enorgueillir naïvement de la crispation actuelle de la situation socio politique du fait du maintien en détention de certains de nos compatriotes, mais aussi de la persistance de la situation d'exil de deux importantes personnalités comme Charles Blé Goudé et Guillaume Soro. Sans compter la persistante du gel des avoirs de plusieurs militants de l'opposition. Mais on peut aussi vouloir lutter pour la décrispation de cette situation en se donnant les moyens de la réconciliation, de l'équilibre et de la paix sociale’’.
Prudent face à ces informations véhiculées par Jeune Afrique, il estime néanmoins que ‘’si cette perspective de décrispation n'était pas partagée par ceux qui ont la responsabilité de la gestion de l'État, le FPI ne pourrait que prendre acte et continuer son action au service de la renaissance de la Côte d'Ivoire’’.
R.A