Tantôt en Côte d'Ivoire en 2011, pour déloger le rival d'Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo, considéré par la communauté internationale comme le perdant du second tour du scrutin présidentiel de Novembre 2010...tantôt pour prendre la tête d'une coalition internationale contre le régime de Mouammar Kadhafi, toujours en 2011, au nom de la protection des civils Libyens... Ou encore au Mali, avec les opérations Serval de 2013 à Juillet 2014, Barkhane à partir de Juillet 2014, et Sangaris en Centrafrique, de 2013 à 2016.
La France active, la France présent sur tous les fronts... Sauf que ce volontarisme ne se fait pas sans répercussion sur la réputation de l'état Français dans ses ex colonies.
Paris est accusé de néo colonialisme, et à tort ou à raison, une certaine opinion souverainiste Africaine, impute à la France, des collusions avec les groupes armés qui sévissent dans ces pays en crise.
Ces accusations, de plus en plus de Français s'en montrent las. Désormais, l'engagement militaire Français en Afrique ne passe plus inaperçu aux yeux de l'opinion publique en France face à la propagande menée par les idéologues panafricanistes dont les dénonciations de la politique Française dans ses anciennes colonies, font écho en Hexagone.
Dans la perspective de la présidentielle d'Avril 2022, cette question devrait figurer parmi les nombreuses problématiques au cœur du débat électoral en France.
Et deux candidats au moins, en l'occurrence Marine Le Pen du Rassemblement National (RN) et Jean-Luc Melenchon de la France Insoumise, devraient tirer leurs épingles du jeu, eux qui affichent clairement leur volonté de minimiser tout au moins la présence de l’armée Française sur les théâtres d’opérations en Afrique.
Chaque déclaration, chaque action posée en cette période devrait avoir son pesant d'or.
Ceci est particulièrement valable pour le président sortant, Emmanuel Macron, violemment critiqué pour sa gestion controversée des crises des 3èmes mandats en Côte d'Ivoire et en Guinée-Conakry, mais également au Tchad, à la suite du décès brutal du chef de l’état réélu, Idriss Deby Itno, le 19 Avril dernier.
R.A