Ces légitimités coutumières traditionnelles qui sont arrivées dans la capitale malienne le 19 décembre dernier, sont venues apporter leur contribution dans la résolution de la crise qui secoue le Mali. Elles ont été reçues par les ministres, de l’Artisanat de la Culture et de l’Industrie hôtelière et celui des Affaires Religieuses du Culte et des Coutumes. Les familles fondatrices de Bamako et l’ensemble des autorités traditionnelles ont été également leur hôtes et les ont accueillis dans la famille Niaré. Cette délégation royale était composée de 10 personnes parmi lesquelles 7 rois, 2 reines, et un prince. Venus respectivement du Benin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Sentinelles et régulateurs de la société, ces principautés traditionnelles sont venues apporter leur touche royale à la gestion de la crise qui secoue le Mali ces derniers mois.
« L’appel de Dambé ton »
« Nous allons aider ce peuple par tous les moyens, et ensemble, nous ferons que la paix revienne au Mali » a martelé le Roi Dada Awiyan Kokpon Houdegbe, président du CPATC. Plusieurs rencontres de haut niveau ont également été prévues tout au long de la période qu’à duré leur visite sur le territoire malien.
C’est grâce à l’appel de « Dambé ton », une société civile de la place au Mali que cette rencontre a été initiée. Elle a invité les Rois d’Afrique à venir écouter et trouver des solutions pour le peuple malien. Une rencontre approuvée par la plus haute autorité malienne et par le peuple malien qui n’aspire qu’à la paix et à la flexibilité des sanctions envers leur pays de la part des pays membres de la CEDEAO .
« Le Conseil panafricain a été informé du fait qu’il y avait une réunion de la CEDEAO, qui risquait d’apporter d’autres sanctions à l’Etat du Mali. Les membres du « Dambe ton » ont donc invité le conseil à intervenir dans ce cadre pour dialoguer avec les Chefs d’Etats de la CEDEAO. Nous remercions les autorités de la transition qui ont accepté cette voie de dialogue. Si le président de la transition n’avait pas été d'accord, , on ne serait pas venu. » A déclaré le prince Théophile Tatsita, Secrétaire Général du CPATC.
« L’appel de Dambé ton »
« Nous allons aider ce peuple par tous les moyens, et ensemble, nous ferons que la paix revienne au Mali » a martelé le Roi Dada Awiyan Kokpon Houdegbe, président du CPATC. Plusieurs rencontres de haut niveau ont également été prévues tout au long de la période qu’à duré leur visite sur le territoire malien.
C’est grâce à l’appel de « Dambé ton », une société civile de la place au Mali que cette rencontre a été initiée. Elle a invité les Rois d’Afrique à venir écouter et trouver des solutions pour le peuple malien. Une rencontre approuvée par la plus haute autorité malienne et par le peuple malien qui n’aspire qu’à la paix et à la flexibilité des sanctions envers leur pays de la part des pays membres de la CEDEAO .
« Le Conseil panafricain a été informé du fait qu’il y avait une réunion de la CEDEAO, qui risquait d’apporter d’autres sanctions à l’Etat du Mali. Les membres du « Dambe ton » ont donc invité le conseil à intervenir dans ce cadre pour dialoguer avec les Chefs d’Etats de la CEDEAO. Nous remercions les autorités de la transition qui ont accepté cette voie de dialogue. Si le président de la transition n’avait pas été d'accord, , on ne serait pas venu. » A déclaré le prince Théophile Tatsita, Secrétaire Général du CPATC.
Par ailleurs, il faut souligner que le Président Assimi Goïta est réceptif dans cette approche de dialogue qui puise dans les traditions maliennes, le Mali étant un peuple de cultures, un peuple des empereurs, un peuple de tradition qui a gardé ses valeurs culturelles. Dans le cadre de sa politique culturelle, le président malien a institué une journée pour rendre hommage aux légitimités coutumières. Cette journée sera désormais célébrée le 11 novembre de chaque année. Par cet acte, le premier diplomate malien demeure dans la ligne de conduite pour la préservation des valeurs culturelles africaines, et c’est dans ce sens que, en collaboration avec les autorités maliennes et le peuple malien, il privilégie la voix du dialogue, qui s'inspire des sources et ressources traditionnelles. Il déclare ainsi être d’accord pour un dialogue avec ses pairs de la CEDEAO afin qu' ils puissent comprendre la situation particulière du Mali. Au sortir de ces échanges et autres civilités coutumières, il a été retenu que les directives qui seront appliquées ne soient pas celles qui viennent de l’extérieur, mais celles qui rendent fidèlement comptent des aspirations et des attentes du peuple malien.
Edithe Valerie Nguekam.
Edithe Valerie Nguekam.