Réagissant à cette annonce, la CEDEAO s’est dite choquée, soulignant qu’elle n’avait pas été informée préalablement de la position de ces pays. Elle a exprimé sa volonté de trouver une solution négociée à cette situation délicate. Outre le Nigeria, membre de la CEDEAO, s’est vivement opposé à cette décision. Dans un communiqué officiel, Francisca Omayuli, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Nigeria, a souligné l’engagement du Nigeria envers la CEDEAO et ses décennies d’efforts pour promouvoir la paix, la prospérité, et la démocratie dans la région. « Le Nigeria a travaillé sincèrement et de bonne foi pour tendre la main à tous les membres de la famille de la CEDEAO afin de résoudre les difficultés rencontrées », indique le communiqué. Il est clair que les pays cherchant à se retirer de la Communauté ne partagent pas la même bonne foi, selon le Nigeria. Le communiqué souligne le désaccord du Nigeria avec les dirigeants des pays sortants, accusés de refuser à leur peuple le droit souverain de faire des choix fondamentaux concernant sa liberté de mouvement, de commerce, et de choix de dirigeants. Malgré cela, le Nigeria reste ouvert à un engagement avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, afin que tous les peuples de la région puissent continuer à bénéficier des avantages économiques et des valeurs démocratiques défendues par la CEDEAO.
Houa K. ( Stagiaire)