Selon des informations recueillies auprès des agents de la Société africaine des plantations d'hévéa (Saph), la compagnie industrielle de traitement de caoutchouc naturel de Rapid Grah, dans la sous préfecture de San Pédro, la 2 ème grande usine après celle de Bongo (Bonoua), est presque entièrement ravagée par le feu. L'un des grands entrepôts et le four de séchage de caoutchouc ont été entièrement soufflés par les flammes. A en croire ces sources, le sinistre se serait déclaré le samedi 26 février dans la nuit. " Une bonbonne de gaz alimentant les fours de l'usine a explosé. Créant un gigantesque brasier qui n'a épargné ni les agents ni le stock de caoutchouc entreposé", nous relate notre interlocuteur. De fait, tout serait parti très vite. Des agents pris entre les tenailles du brasier ont dû forcer pour se tirer de ce sinistre. Malheureusement, deux parmi eux n'ont pas été plus chanceux. Devenus des torches humaines, ils ont succombé à leurs blessures quelques heures seulement après. Les flammes étaient si fortes qu'aucun secours n'était possible. Les usines ont entièrement été consumées. "C'est une pluie tombée quelques heures après qui a permis de circonscrire les flammes et de sauver ainsi les autres bâtiments. N'eût été cette pluie opportune, tout serait parti en flammes et l'usine Saph de Rapid Grah serait rayée de la carte", soutient notre informateur sans préciser les noms des victimes encore moins ce qui a provoqué cette explosion tragique. La gendarmerie informée a ouvert une enquête qui va certainement situer sur les causes et les responsabilités de ce sinistre, qui, outre les pertes en vies humaines, a provoqué des dégâts matériels estimés à plusieurs millions de F. Norbert Nkaka
Junior Gnapié | 13/06/2024 | 106 vues