Selon un article publié par le média Burkinabè, radio Omega, sur la base d’informations fournies par l’Agence France Presse (AFP), ‘’la Mauritanie a émis cette protestation après deux événements graves impliquant des Mauritaniens en l’espace de quelques semaines au Mali, dont la disparition de plusieurs ressortissants de l’autre côté de la frontière dans des circonstances obscures’’.
Dans un communiqué officiel, souligne le confrère, le ministère Mauritanien des affaires étrangères avait envoyé une « délégation de haut niveau » à Bamako, ‘’pour tenter de contenir ce comportement hostile envers nos concitoyens’’. Cette démarche, note-t-on du côté de Nouackott, n’aurait jusqu’à présent pas donné gain de cause au vu de la récurrence des cas de violence.
Par ailleurs, prévenait sous le couvert de l’anonymat un diplomate Mauritanien à l’AFP, ‘’Nous avons clairement dit aux Maliens que si ça continue, nous allons fermer la frontière’’, déplorant au passage que ‘’les autorités à Bamako ne décrochent pas le téléphone quand nous les appelons’’.
Raoul Mobio