Béatrice Munyenyezi, accusée de crimes pendant le génocide de 1994 contre les Tutsi, au tribunal de Kigali, le 28 avril 2021 au Rwanda. Simon Wohlfahrt / AFP
Béatrice Munyenyezi, 51 ans, a été arrêtée le 17 avril à son arrivée dans la capitale rwandaise, après avoir purgé une peine de dix ans de prison aux Etats-Unis pour avoir menti sur son implication dans le génocide, ce qui lui avait initialement permis d'obtenir la nationalité américaine.
Elle est visée par la justice rwandaise de sept chefs d'accusation liés au génocide, dont ceux de crimes de génocide, incitation à commettre un génocide, complot en vue de commettre un génocide et complicité de viol et d'extermination.
Sa comparution mercredi a été brève, son avocat ayant obtenu un ajournement au 5 mai afin d'avoir plus de temps pour préparer sa défense.
"Je n'ai pas eu suffisamment de temps pour préparer le dossier car il n'est pas possible de voir ma cliente. Ce n'est qu'hier soir (mardi) qu'on nous a donné 20 minutes ensemble pour discuter de l'affaire", a déclaré à l'AFP Gatera Gashabana, son avocat, après l'audience.
Selon un article de 2015 du Boston Magazine, Béatrice Munyenyezi vivait tranquillement dans un quartier ouvrier du New Hampshire (Etats-Unis) avec ses trois enfants jusqu'à ce qu'un agent fédéral commence à sonder son passé.
Son cas a attiré l'attention alors que son mari et sa belle-mère, une ancienne ministre, étaient jugés pour crimes de génocide. Tous deux ont été condamnés.
Son mari Arsène Shalom Ntahobali a notamment été condamné à 47 ans de prison en 2013 par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) d'Arusha, en Tanzanie, pour son rôle dans la milice Interahamwe.
Les investigations ont montré que Béatrice Munyenyezi, surnommée "la commandante", supervisait un barrage routier où elle identifiait les Tutsi et les faisait tuer, et encourageait également les extrémistes hutu à violer les femmes, y compris dans un cas, une religieuse.
Le génocide au Rwanda a fait plus de 800.000 morts, principalement Tutsi, dans des massacres orchestrés par le régime hutu entre avril et juillet 1994, selon les chiffres de l'ONU.
Abidjan4all avec AFP
Elle est visée par la justice rwandaise de sept chefs d'accusation liés au génocide, dont ceux de crimes de génocide, incitation à commettre un génocide, complot en vue de commettre un génocide et complicité de viol et d'extermination.
Sa comparution mercredi a été brève, son avocat ayant obtenu un ajournement au 5 mai afin d'avoir plus de temps pour préparer sa défense.
"Je n'ai pas eu suffisamment de temps pour préparer le dossier car il n'est pas possible de voir ma cliente. Ce n'est qu'hier soir (mardi) qu'on nous a donné 20 minutes ensemble pour discuter de l'affaire", a déclaré à l'AFP Gatera Gashabana, son avocat, après l'audience.
Selon un article de 2015 du Boston Magazine, Béatrice Munyenyezi vivait tranquillement dans un quartier ouvrier du New Hampshire (Etats-Unis) avec ses trois enfants jusqu'à ce qu'un agent fédéral commence à sonder son passé.
Son cas a attiré l'attention alors que son mari et sa belle-mère, une ancienne ministre, étaient jugés pour crimes de génocide. Tous deux ont été condamnés.
Son mari Arsène Shalom Ntahobali a notamment été condamné à 47 ans de prison en 2013 par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) d'Arusha, en Tanzanie, pour son rôle dans la milice Interahamwe.
Les investigations ont montré que Béatrice Munyenyezi, surnommée "la commandante", supervisait un barrage routier où elle identifiait les Tutsi et les faisait tuer, et encourageait également les extrémistes hutu à violer les femmes, y compris dans un cas, une religieuse.
Le génocide au Rwanda a fait plus de 800.000 morts, principalement Tutsi, dans des massacres orchestrés par le régime hutu entre avril et juillet 1994, selon les chiffres de l'ONU.
Abidjan4all avec AFP