BRUXELLES (Reuters) -Les pays membres de l'Union européenne ont approuvé vendredi l'allègement progressif des restrictions aux déplacements dans l'UE au cours de l'été, qui permettra aux personnes vaccinées contre le COVID-19 d'être exemptées de tests de dépistage ou de mesures de quarantaine, ont déclaré des diplomates.
Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont validé une proposition présentée le 31 mai dernier par la Commission européenne qui prévoit que les personnes intégralement vaccinées contre le COVID-19 seront libres de se déplacer dans l'UE deux semaines après avoir reçu la dernière injection.
Les restrictions imposées aux autres voyageurs seront basées sur le degré de maîtrise de l'épidémie de COVID-19 dans le pays d'origine.
Un peu plus d'un quart des adultes de l'UE sont désormais complètement vaccinés.
Cette modification des règles de voyage intervient au moment où l'UE va instaurer des certificats qui indiqueront si une personne est vaccinée, si elle est immunisée parce qu'elle a déjà été infectée ou si elle a récemment été testée négative au COVID-19. Le système devrait être prêt le 1er juillet, mais certains pays lanceront leurs passes sanitaires plus tôt.
À mesure que le rythme des vaccinations s'accélère, l'Union européenne va assouplir le code couleur qui permet de visualiser la sécurité relative des différentes régions de l'UE.
Les zones vertes doivent désormais enregistrer moins de 25 cas pour 100.000 personnes en 14 jours, avec moins de 4% de tests positifs. Ce chiffre passera à 50, ou 75 si le taux de positivité est inférieur à 1%.
Les limites pour le niveau suivant, "orange", seront également relevées.
Pour les voyages à partir d'une zone verte, il ne devrait y avoir aucune restriction, à partir de la zone orange, ce sera un test et pour la zone rouge, une quarantaine possible. Enfin, les voyages non essentiels seront déconseillés pour la zone "rouge foncé".
Les enfants âgés de 12 ans ou plus pourraient être testés, mais ne seraient mis en quarantaine que si un adulte les accompagnant l'était également.
Les États membres de l'UE pourront par ailleurs actionner un "frein d'urgence" afin d'interdire tout voyageur en provenance d'une région présentant un pic de variant plus contagieux de la maladie.
Ces règles s'appliquent également aux pays non membres de l'UE qui font partie de l'espace Schengen, à savoir l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse, mais pas le Royaume-Uni.
Les visiteurs d'autres pays peuvent venir, à condition de pouvoir prouver qu'ils sont vaccinés.
La politique frontalière dans son ensemble relève toutefois de la compétence des États membres de l'UE, qui peuvent donc continuer à fixer leurs propres règles.
par Philip Blenkinsop
(version française Hayat Gazzane, édité par Jean-Stéphane Brosse)
Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont validé une proposition présentée le 31 mai dernier par la Commission européenne qui prévoit que les personnes intégralement vaccinées contre le COVID-19 seront libres de se déplacer dans l'UE deux semaines après avoir reçu la dernière injection.
Les restrictions imposées aux autres voyageurs seront basées sur le degré de maîtrise de l'épidémie de COVID-19 dans le pays d'origine.
Un peu plus d'un quart des adultes de l'UE sont désormais complètement vaccinés.
Cette modification des règles de voyage intervient au moment où l'UE va instaurer des certificats qui indiqueront si une personne est vaccinée, si elle est immunisée parce qu'elle a déjà été infectée ou si elle a récemment été testée négative au COVID-19. Le système devrait être prêt le 1er juillet, mais certains pays lanceront leurs passes sanitaires plus tôt.
À mesure que le rythme des vaccinations s'accélère, l'Union européenne va assouplir le code couleur qui permet de visualiser la sécurité relative des différentes régions de l'UE.
Les zones vertes doivent désormais enregistrer moins de 25 cas pour 100.000 personnes en 14 jours, avec moins de 4% de tests positifs. Ce chiffre passera à 50, ou 75 si le taux de positivité est inférieur à 1%.
Les limites pour le niveau suivant, "orange", seront également relevées.
Pour les voyages à partir d'une zone verte, il ne devrait y avoir aucune restriction, à partir de la zone orange, ce sera un test et pour la zone rouge, une quarantaine possible. Enfin, les voyages non essentiels seront déconseillés pour la zone "rouge foncé".
Les enfants âgés de 12 ans ou plus pourraient être testés, mais ne seraient mis en quarantaine que si un adulte les accompagnant l'était également.
Les États membres de l'UE pourront par ailleurs actionner un "frein d'urgence" afin d'interdire tout voyageur en provenance d'une région présentant un pic de variant plus contagieux de la maladie.
Ces règles s'appliquent également aux pays non membres de l'UE qui font partie de l'espace Schengen, à savoir l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse, mais pas le Royaume-Uni.
Les visiteurs d'autres pays peuvent venir, à condition de pouvoir prouver qu'ils sont vaccinés.
La politique frontalière dans son ensemble relève toutefois de la compétence des États membres de l'UE, qui peuvent donc continuer à fixer leurs propres règles.
par Philip Blenkinsop
(version française Hayat Gazzane, édité par Jean-Stéphane Brosse)