Abordant la question du renvoi de l’ambassadeur Français en poste à Bamako, Joël Meyer, sommé la semaine dernière de quitter le territoire Malien, en protestation aux propos du chef de la diplomatie Française, selon qui la junte au pouvoir manque de légalité, il justifiait : ‘’Aujourd’hui, le Mali fait face à l’hostilité d’un partenaire qui donne la primauté à ses relais personnels et à ses amitiés avec des individus au détriment des relations d’Etat à Etat.
Un partenaire qui refuse de coopérer avec notre pays au motif inavoué que les dirigeants actuels à la tête de l’Etat ne lui conviennent pas. On entend tout et son contraire sur les raisons du départ de l’ambassadeur de France dont la présence au Mali, longtemps tolérée par notre Gouvernement, a été discréditée par ses les déclarations et agissements impertinents de ses propres autorités nationales.
Des autorités qui n’ont pas hésité un seul instant à demander au Gouvernement Malien en Février 2020, de rappeler illico presto son Ambassadeur accrédité en France sur la base de simples déclarations que notre représentant a eu à tenir au Sénat, à l’invitation des Sénateurs français sur le comportement peu orthodoxe de certains légionnaires français au Mali, j’allais dire mercenaires’’.
Le contexte diplomatique étant déjà resserré autour du Mali qui court vers un isolement total après l’embargo de la CEDEAO et les tensions avec les partenaires Européens, les autorités de transition au Mali ont-t-ils encore besoin d’aggraver la situation par des propos hostiles ? Jusqu’où iront les autorités Maliennes dans ce bras de fer tous azimuts ?
R.A