Réunis ce Dimanche 09 Janvier à Accra au Ghana, au cours d’une session extraordinaire pour plancher sur les moyens de contraindre la junte au pouvoir à Bamako d’accélérer le processus d’organisation d’élections démocratiques, les dirigeants Ouest-Africains ont adopté un train de sanctions particulièrement sévères contre le Mali. Rappel des ambassadeurs, fermeture des avoirs de l’état Malien domiciliés à la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), coupure des aides financières à destination du Mali, suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité, fermeture des frontières avec l’état Malien…
Impitoyables face aux tergiversations de la junte, Ouattara et ses pairs ont décidé d’employer les grands moyens pour ramener le Mali à la raison. Auteurs de deux putschs en moins d’un an, la junte militaire Malienne au pouvoir dirigée par Assimi Goïta, se montre particulièrement audacieuse en faisant appel aux mercenaires Russes de Wagner dont l’engagement dans le conflit Malien, est vivement contesté par l’ensemble des partenaires bilatéraux du Mali.
Entêté, mais en même temps sonné, par cette batterie de sanctions dont les effets devraient être impitoyables pour le pays, ont rapidement réagi en annonçant quelques heures plus tard, ce Lundi, la fermeture de ses frontières avec ses voisins de la CEDEAO et le rappel de ses ambassadeurs. La junte tente de sauver la face. Une réaction d’orgueil qui ne devrait pas être d’une grande utilité pour les Maliens dont l’économie classée parmi les plus pauvres au monde, est encore plus éprouvée par l’insurrection djihadiste qui sévit sur plus de 70% de son territoire.
R.A
Impitoyables face aux tergiversations de la junte, Ouattara et ses pairs ont décidé d’employer les grands moyens pour ramener le Mali à la raison. Auteurs de deux putschs en moins d’un an, la junte militaire Malienne au pouvoir dirigée par Assimi Goïta, se montre particulièrement audacieuse en faisant appel aux mercenaires Russes de Wagner dont l’engagement dans le conflit Malien, est vivement contesté par l’ensemble des partenaires bilatéraux du Mali.
Entêté, mais en même temps sonné, par cette batterie de sanctions dont les effets devraient être impitoyables pour le pays, ont rapidement réagi en annonçant quelques heures plus tard, ce Lundi, la fermeture de ses frontières avec ses voisins de la CEDEAO et le rappel de ses ambassadeurs. La junte tente de sauver la face. Une réaction d’orgueil qui ne devrait pas être d’une grande utilité pour les Maliens dont l’économie classée parmi les plus pauvres au monde, est encore plus éprouvée par l’insurrection djihadiste qui sévit sur plus de 70% de son territoire.
R.A