Entouré de certains de ses homologues Africains dont le président en exercice de l'Union Africaine (UA), Macky Sall, le chef de l’état Français, Emmanuel Macron exprimait sur un ton dénué de fioritures, les raisons du retrait des troupes Françaises de Barkhane : ""Nous ne pouvons pas rester engagés militairement aux côtés d'autorités de fait dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés", et qui ont recours à "des mercenaires de la société [russe] Wagner" aux "ambitions prédatrices". Des propos durs qui traduisent le regard de l’Elysée sur la junte au pouvoir à Bamako, dirigée par Assimi Goïta. Entre Paris et Bamako, la tension n’est certainement pas prête de baisser.
R.A