L’homme était reconnu pour ses qualités de meneur et de tacticien sur le front de la lutte contre l’avancée des groupuscules terroristes. Près d’une semaine plus tard, ce Lundi 28 Décembre, omegasmedias.info publiait une interview du journaliste Djakaridja Siribié, décrit comme un ami du chef milicien, dont le témoignage trahit le coup du destin dont a été victime Ladji Yoro.
Ce Jeudi 23 Décembre, ce n’est ‘’qu’autour de 18h30’’ qu’il reçoit un appel d’un des proches du chef des VDP qui l’informe d’une embuscade dans laquelle serait tombé le chef milicien. Les informations qui lui parviennent du Loroum, sont contradictoires. Jusqu’à ce qu’il apprenne de façon effective, la mort de son ami. Les confidences qu’il livre donnent à réfléchir quant à l’état d’esprit dans lequel se trouvait le milicien. Selon le confrère, ‘’Il trouvait que les groupes armés étaient assez informés de leurs mouvements. Il trouvait également facile qu’ils viennent attaquer et repartir sans qu’eux, ils ne puissent réagir. Il craignait qu’il y’ait des infiltrés, qu’il y’ait des traîtres dans leur rang’’.
Des inquiétudes qu’il exprimait après l’attaque du 09 Décembre à Titao, qui avait fait 14 morts parmi les VDP. Personnellement, souligne Djakaridja Siribié, ‘’L’homme a échappé à au moins quatre embuscades de Juin 2020 au 23 Décembre 2021. Après l’une d’elles, il m’a fait savoir que c’était carrément un guet-apens avec des complicités internes’’.
Raoul Mobio
Ce Jeudi 23 Décembre, ce n’est ‘’qu’autour de 18h30’’ qu’il reçoit un appel d’un des proches du chef des VDP qui l’informe d’une embuscade dans laquelle serait tombé le chef milicien. Les informations qui lui parviennent du Loroum, sont contradictoires. Jusqu’à ce qu’il apprenne de façon effective, la mort de son ami. Les confidences qu’il livre donnent à réfléchir quant à l’état d’esprit dans lequel se trouvait le milicien. Selon le confrère, ‘’Il trouvait que les groupes armés étaient assez informés de leurs mouvements. Il trouvait également facile qu’ils viennent attaquer et repartir sans qu’eux, ils ne puissent réagir. Il craignait qu’il y’ait des infiltrés, qu’il y’ait des traîtres dans leur rang’’.
Des inquiétudes qu’il exprimait après l’attaque du 09 Décembre à Titao, qui avait fait 14 morts parmi les VDP. Personnellement, souligne Djakaridja Siribié, ‘’L’homme a échappé à au moins quatre embuscades de Juin 2020 au 23 Décembre 2021. Après l’une d’elles, il m’a fait savoir que c’était carrément un guet-apens avec des complicités internes’’.
Raoul Mobio