Pourtant, la réalité du terrain 100 jours après l’avènement de ce parti, né de la volonté de l’ex chef d’état d’effacer politiquement son ancien premier ministre, Affi N'guessan, légalement installé à la tête du FPI, donne à déchanter. Notamment dans l’ouest montagneux comme le souligne Jeune Afrique dans un article publié ce Jeudi 03 Février. Selon le confrère, ‘’les militants du FPI du courant « Gbagbo Ou Rien », ont choisi de ne pas suivre le mouvement. Ils évoquent leur « désillusion » et leur « déception » de ne pas être suffisamment pris en compte depuis le retour de l’ancien président en Côte d’Ivoire, eux qui ont dormi « à la belle étoile » le jour du congrès constitutif, rapporte la presse nationale’’.
Le PPA-CI stagne. Au Front Populaire Ivoirien (FPI) que tient toujours fermement Pascal Affi N'guessan, nombreux sont ces militants qui ont préféré rester attachés à l’ancien premier ministre contrairement à la saignée que prévoyait l’ex chef d’état, par ailleurs fondateur de ce parti.
L’ex première dame, Simone Ehivet Gbagbo n’en demeure pas moins lésée. Elle qui a ouvertement refusé d’adhérer au nouveau parti créé par son époux. Confiante, l’ex première dame dévoilait récemment ses ambitions à la tête du Mouvement des Générations Capables (MGC). Cet éclatement du FPI, Laurent Gbagbo pourrait continuer à le payer chèrement.
R.A