Laurent Gbagbo, ex président ivoirien lors de son audience à la CPI
Plus d'un mois après son retour au bercail, l'ex chef de l'état Ivoirien, Laurent Gbagbo, considère qu'il n'a encore rien dit.
Le moment pour lui de parler et surtout de dire ses vérités, étant imminent, comme il le faisait clairement entendre le 10 Juillet dernier, depuis la résidence de son aîné du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, à Daoukro.
A-t-il annoncé les couleurs de ce discours à venir, dans les reportages diffusés par les chaînes Européennes, France 24 et Arte, peu après son arrivée à Abidjan ?
Si tel est le cas, et que l'ancien chef d'état, qui faut-t-il le rappeler, sort de près de 10 longues années d'une éprouvante procédure judiciaire à la CPI, doit en rajouter à ses vérités déjà crachées aux journalistes Européens, cela risquerait de provoquer un véritable séisme politique en Côte d'Ivoire.
Pour avoir invoqué les résultats du second tour de la présidentielle de 2010, qu'il considère toujours avoir remporté, et pour avoir réclamé des enquêtes internationales dans le camp du pouvoir afin de situer les responsabilités sur les milliers de victimes de la crise postélectorale de 2010-2011, Laurent Gbagbo avait déjà suscité le branle-bas au sein de la classe politique.
Que s'apprête-t-il à dire? Une chose paraît pour le moins certaine ; il en a beaucoup à faire sortir, même au risque de déplaire au pouvoir.
La rencontre annoncée de ce 27 Juillet entre son prédécesseur et lui, aura-t-elle une incidence sur sa posture?
Il faut peut-être s'y attendre, du moins, si tout se passe comme il le souhaite.
R.A
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