La position du président de l’ex parti au pouvoir est sans ambages sur la question : ‘’Nos Institutions régionales y répondent par des mises en demeure et par des sanctions. Elles sont dans leur rôle et ces sanctions sont logiques. Car finalement, c’est la construction d’un ordre international fondé sur la démocratie, l’Etat de droit et la paix qui se trouve ébranlé et fragilisé ‘’.
Toutefois, déplore-t-il, ‘’la contrepartie tragique est de dégrader encore le quotidien de populations déjà très démunies et d’alimenter une fracture dangereuse entre nos populations et nos Institutions. Mais reste pour les Institutions régionales, notamment la CEDEAO à trouver le bon équilibre et sans doute aussi la méthode et la manière’’.
3 semaines après l’instauration des sanctions sévères instaurées par la CEDEAO, le Mali s’enlise de plus en plus dans une impasse économique, notamment avec un risque très élevé d’inflation dont les répercussions menacent de fragiliser encore plus les populations.
R.A