Front Populaire Ivoirien - FPI
Interpellée à l'aéroport d'Abidjan le 1er Juillet dernier alors qu'elle tentait de regagner la France où elle réside, la cyberactiviste a été déférée dès le lendemain à la prison civile d'Abidjan, après son inculpation par un juge d'instruction.
Pour Alfred Guemene, ex SGA du FPI pro-Affi, "L'ex-première dame vient de donner un excellent exemple qui devrait faire tache d'huile.
Elle a simplement porté plainte contre Arlette Zaté qui passait le plus clair de son temps à pilonner l'épouse du président Gbagbo, par des injures publiques. Et la justice ivoirienne, que nul ne peut désormais soupçonner de laxisme, a prestement déféré à la requête de l'icône de la gauche démocratique. Selon lui, « Indubitablement, ceci doit constituer une leçon, notamment, pour le président légal du FPI, Pascal Affi N'guessan, qui, en dépit de la décision de justice ayant débouté la dissidence sur la question du logo du parti, laisse tranquillement subsister une direction parallèle frappée du sceau de la putativité ». « De deux choses l'une », suggère-t-il. « Soit le président Affi veut véritablement assurer la renaissance qu'il incarne, et il se donne courageusement les moyens de pacifier l'environnement du parti. Ce qui suppose une bataille frontale résolue et déterminée contre son "patron" qui est le véritable mentor de la dissidence. Soit il se sent incapable de porter le glaive au cœur de Laurent Gbagbo », qu'il accuse de soutenir la dissidence et « il rend le tablier aux truculents animateurs de la dissidence ».
Trois semaines après le retour au bercail de Laurent Gbagbo, l'issue de la crise de légitimité à la tête du FPI, reste plus qu'incertaine. L'ancien chef d'état et son premier chef de gouvernement avec qui il est en rivalité pour le contrôle du parti, ne s'étant officiellement pas encore rencontrés.
R.A