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Seconde Une

Après les professeurs du lycée moderne Tiapani le lundi 14 novembre, ceux des lycées Pierre Gadié 1 et 2 de Yopougon en colère ont déposé la craie depuis le mercredi 16 novembre. Les raisons sont multiples.


Les enseignants du lycée Gadié de Yopougon ont soulevé plusieurs griefs
Les enseignants du lycée Gadié de Yopougon ont soulevé plusieurs griefs
Il faut le dire, un mauvais vent souffle sur l'école ivoirienne en cette fin d'année. Cette fois ce sont les enseignants qui manifestent leurs mécontentements. Le mécontentement des enseignants d'un des plus grands lycées de Côte d'Ivoire est relatif aux situations sécuritaires, infrastructurelles et pédagogiques. " Insécurité, manque de chaises, toilettes insalubres, manque de matériels pédagogiques, pas de splits dans les salles des professeurs, salles de classes défectueuses, manque de dotation des conseils d'enseignement", sont entre autres griefs signalés par le responsable local de l'intersyndicale, Guy Zidago Koko. Informé de cette crise qui risquent d'embraser plusieurs lycées de Côte d'Ivoire, presque logés dans la même grotte des établissements aux installations défectueuses, le directeur régional de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (Drena) d'Abidjan 3 ainsi que les proviseurs des deux établissements contigus se sont précipités au chevet des enseignants en colère afin d'arrêter l'hémorragie. Notons que le 14 novembre au lycée Tiapani de Dabou, les enseignants ont arrêté les cours presque pour les mêmes motifs. La Drena de Dabou, Fofana Sarah a dû puiser dans son canari pour calmer les ardeurs. Il ne serait donc pas illusoire de dire que les établissements de Côte d'Ivoire sont gravement malades.

Une vue du lycée Pierre Gadié de Yopougon avec des infrastructures inadaptées
Une vue du lycée Pierre Gadié de Yopougon avec des infrastructures inadaptées
Norbert Nkaka


Jeudi 17 Novembre 2022 | Commentaires (0)

En marge de la célébration officielle à Duékoué, les populations du Léboutou ont commémoré la journée nationale de la paix le 15 novembre à Dabou. Me Ayé Ayé Alexandre représentant le ministre gouverneur du district autonome des Lagunes, Vincent Lohouess Essoh a délivré un message émouvant aux populations.


Me Ayé Ayé Alexandre représentant le ministre ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh a demandé au Léboutou de vivre dans la cohésion
Me Ayé Ayé Alexandre représentant le ministre ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh a demandé au Léboutou de vivre dans la cohésion
La libation, des messages des guides religieux et des communautés allochtones, allogènes et autochtones, du préfet de la région des Grands Ponts et l'adresse du 1er vice gouverneur représentant le ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh, tels sont les points saillants de cette cérémonie très colorée par les danses traditionnelles. A travers ces différents messages relayés en Attié, Baoulé, Abbé, Kroumen, Bété, Yacouba, Moré, Yoruba et Adjoukrou les différents orateurs ont demandé le pardon, l'amour et le vivre ensemble tout en saluant le climat d'entente qui règne désormais à Dabou. S'inspirant du thème de cette journée nationale qui est " Se souvenir, se pardonner pour construire ensemble l'avenir de la Côte d'Ivoire", Me Ayé Ayé, 1er vice président représentant le ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh, a délivré un message fort touchant. " C'est à travers la lumière du passé qu'on éclaire le futur", confie t il d'emblée, rappelant les tristes événements douloureux qui ont émaillé les joutes électorales des 18, 19 et 20 octobre 2020 à Dabou avec son corollaire de 20 morts et une centaine de blessés sans compter les nombreux dégâts matériels. Il a demandé aux populations d'aller au delà d'eux mêmes et de pardonner sincèrement afin de consolider la paix. "La réconciliation se fait sans condition, sans exclusive. C'est la condition sine qua non de la paix. La paix est un choix difficile mais vitale", tranche t il avant de révéler que le président de la république Alassane Ouattara a déjà posé des actes dans le sens de la cohésion et de la décrispation. " Le président de la république Alassane Ouattara multiplie les actes de réconciliation, notamment la libération des prisonniers politiques et surtout la rencontre historique entre les trois icônes de la politique ivoirienne, Gbagbo Laurent et Henri Konan Bédié", signifie Me Ayé Ayé Alexandre. Notons qu'au cours de cette cérémonie, le préfet de région N'Zi Kanga Rémi a présenté la nouvelle directrice régionale de la réconciliation nationale Anzan Bintou Djénéba.

Les populations ont célébré la paix à Dabou
Les populations ont célébré la paix à Dabou
Norbert Nkaka


Mardi 15 Novembre 2022 | Commentaires (0)

Suite au débrayage des enseignants du lycée moderne Tiapani, Fofana Sarah, directrice régionale de l'éducation nationale et internationale (Drena) s'est rendue précipitamment à 10 heures au lycée pour rencontrer les enseignants. Elle leur a donné des assurances.


Mme la Drena Fofana Sarah a parlé aux enseignants avec le cœur
Mme la Drena Fofana Sarah a parlé aux enseignants avec le cœur
C'est dans une salle des professeurs très surchauffée que la Drena a pris connaissance des réalités. " Tout problème a une solution. Mais la dotation du lycée Tiapani est insuffisante pour faire face à tous les problèmes de ce vieux lycée de plus de 80 ans. Les installations sont dépassées. Néanmoins nous avons le devoir de vous mettre dans de bonnes conditions de travail. Il fait très chaud dans cette salle et ce n'est pas bon. Nous allons réparer dans l'immédiat ce que nous pouvons faire. Vous aurez les splits et surtout de l'eau. Je vais m'investir pour que tout soit réglé avant le mercredi 16 novembre. Mais soyez indulgents pour reprendre les cours. Je suis ouverte et je compte sur vous", a t elle rassuré indiquant qu'elle offre une antenne Tnt à la salle des professeurs.

Les enseignants et la Drena se sont parlé et se sont compris
Les enseignants et la Drena se sont parlé et se sont compris
Dans les échanges, Gnapié Douaré, porte parole des enseignants a insisté sur la prise en compte totale des revendications notamment les chaises, le ravalement des pans de la salle des professeurs et la réhabilitation des bureaux des éducateurs. En tout cas les enseignants ont donné des assurances à la première responsable régionale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation quant à mise en oeuvre des dispositions pour rendre le climat scolaire agréable surtout en cette fin d'année où des élèves sont quelque peu agités. "Je suis enseignante de formation et je vous promets avec bonne foi que nous allons tout mettre en œuvre pour vous offrir de bonnes conditions de travail", a t elle traduit. Norbert Nkaka


Lundi 14 Novembre 2022 | Commentaires (0)

Les enseignants du lycée Tiapani de Dabou ne sont pas contents. Ils l'ont fait savoir à leurs responsables hiérarchiques en refusant de prendre la craie ce lundi 14 novembre. En voici les raisons.


Les cours sont suspendus au lycée Tiapani de Dabou
Les cours sont suspendus au lycée Tiapani de Dabou
Un tour effectué dans ce lycée à 8 heures ce lundi 14 novembre, nous a permis de nous rendre compte que les cours sont suspendus. " Nous ne sommes pas contents de l'état défectueux de la salle des professeurs. Les toilettes sont inadaptées, nous n'avons ni climatiseur ni téléviseur encore moins un réfrigérateur. Tant qu'elle n'est pas réhabilitée, nous n'y mettrons plus les pieds", se plaint l'un des porte parole. Dans la cour de l'établissement, les enseignants et les éducateurs sont attroupés, l'air grave. En effet, les enseignants mécontents ont égrené les griefs relatifs à leurs conditions de travail. " En moins de 2 ans nous avons tué 5 serpents dans la salle dans les toilettes. Nous sommes en danger. Il n'y a pas d'eau parce que les installations de la Sodeci sont vétustes. Nous avons interpellé les autorités éducatives à travers plusieurs courriers et autres pétitions. Mais tout ceci est resté lettres mortes", déplorent ils. En tout cas au dire de ceux ci, si rien n'est amorcé, ils ne seront pas disposés à reprendre les cours. D'ailleurs, plusieurs établissements publics de Dabou, notamment les lycées Léboutou et Akpa Gnagne ainsi le collège Bessio De Lambert vivent la même situation au niveau des salles de professeurs complètement en lambeaux. Il ne serait donc pas surprenant que les enseignants de ces établissements emboîtent le pas à leurs collègues du lycée Tiapani très remontés. Aux dernières nouvelles, la directrice régionale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (Drena) Dabou, Fofana Sarah aurait pris langue avec une délégation d'enseignants de cet établissement afin de régler ce qu'elle peut dans l'immédiat. Au demeurant, elle invite les enseignants mécontents à reprendre les cours très prochainement. Norbert Nkaka


Lundi 14 Novembre 2022 | Commentaires (0)

Trois (3) ateliers de restitution du projet de recherche « Adaptation des clones en zones marginales : valorisation des jachères de l’ancienne boucle du cacao » auxquels participe l’Association des Professionnels du Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) se sont tenus conjointement à Bocanda (région du N’Zi), Bongouanou et Arrah (région du Moronou), du 8 au 11 novembre 2022. L'objectif était d'envisager comment la culture de l'hévéa participe à la lutte contre la pauvreté mais surtout la déforestation et au changements climatiques.


Les chercheurs ont édifié les populations sur les réels atouts de l'hévéa culture
Les chercheurs ont édifié les populations sur les réels atouts de l'hévéa culture
Le mardi dernier, depuis la parcelle expérimentale du projet à Bocanda, dans la plantation du producteur Gongo Kouadio, le chef de la délégation de l’APROMAC à cette activité, Dr. DIAN Kouadio, a expliqué pourquoi l’APROMAC a initié le projet de recherche « Adaptation des clones en zones marginales : valorisation des jachères de l’ancienne boucle du cacao ». Le Directeur des Etudes et Projets de l’APROMAC a rappelé que la pratique de la cacaoculture extensive a contribué à une déforestation intense dans les départements de Dimbokro, Bocanda, Daoukro, Bongouanou, M’Batto et Arrah et à la réduction drastique de la pluviométrie. « Cela a eu pour conséquence de rendre marginaux ces départements pour la cacaoculture. Cet état de fait a entrainé une migration des populations vers l’ouest et le sud-ouest avec son corolaire de conflits de cohabitation », a-t-il relevé. Poursuivant, Dr. DIAN a signifié que l’hévéa, du fait de sa rusticité et de son système racinaire à la fois pivotant et traçant, peut s’adapter à des zones plus ou moins sèches en s’approvisionnant en eau à de grandes profondeurs de sol. C’est pourquoi sa culture a été proposée comme culture arboricole de remplacement dans les départements de l’ancienne boucle du cacao. Selon le représentant du Président et du Secrétaire exécutif de l’APROMAC, ce projet, financé par l’APROMAC en partenariat avec le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA) et mis en œuvre par le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), a eu pour objectif de définir les conditions de la pratique optimale de cette culture, dans ce nouvel écosystème.

Le Cnra a pris une part active à ces travaux
Le Cnra a pris une part active à ces travaux
Après 15 années de conduite, le CNRA a, à travers Dr ELABO Angeline, restitué les résultats obtenus à la filière hévéa. Le CNRA a révélé qu’à l’instar des départements de l’ancienne boucle du cacao, à Bocanda, « les clones les plus vigoureux et les plus productifs sont PB 235, IRCA 230, IRCA 317 et IRCA 111. De ces quatre clones, IRCA 230 a montré une plus grande stabilité de sa production quelles que soient l’année et la localité ». Selon la chef du Programme hévéa au CNRA, les résultats aboutis de ce projet de recherche permettent de soutenir qu’il est possible d’adapter des clones d’hévéa en zones marginales afin de valoriser les jachères de l’ancienne boucle du cacao. Le chercheur a également indiqué que les plants débourrés en sacs constituent le matériel de plantation le mieux adapté à ces départements. A défaut, elle a conseillé aux planteurs d’utiliser des plants non débourrés en sacs. Aussi, pour réduire les taux de mortalité post-planting, est-il recommandé de créer les plantations pendant la grande saison des pluies qui s’étend d’avril à juin.Pour sa part, le Directeur du Département des Cultures d'Exportation et des Productions Forestières (DCEPF) du FIRCA, Mme TRAORE Assita, a fait savoir que « la filière hévéa est un grand contributeur du FIRCA ». Pour elle, il était logique que le FIRCA  mène des travaux pour répondre aux attentes des producteurs d’hévéa. Ce, par le canal de l’APROMAC qui en a fait la demande. Selon Mme TRAORE, la culture de l’hévéa améliore le climat et la pluviométrie dans les zones marginales. C’est pourquoi, elle a exhorté les planteurs de Bocanda à respecter les consignes du CNRA. Bien avant ces intervenants, le Sous-Préfet KONE Christ Richard a, au nom du Préfet, ouvert ledit atelier en saluant « les efforts conjugués de l’APROMAC, du FIRCA et du CNRA qui font du département de Bocanda une zone de culture de l’hévéa ». Pour lui, cette donne est une opportunité de développement pour la région parce que pourvoyeuse d’emplois, de revenus, de stabilité sociale et outil de lutte contre la migration des populations. Le représentant du Préfet de Bocanda a également noté qu’avec l’hévéaculture, la pluviométrie s’est améliorée dans la région et donc l’hévéa peut lutter contre la déforestation et le changement climatique.

M. Eugène Krémien, président de l'Apromac
M. Eugène Krémien, président de l'Apromac
Présents à cette activité, l’usinier Soumahoro Bouaké et le planteur N’Guessan Justin, tous deux administrateurs à l’APROMAC, ont salué cette restitution directe favorisant l’hévéaculture dans l’ancienne boucle du cacao. Comme eux, des planteurs d’hévéa de la Région du N’Zi ont invité les populations à s’approprier la culture de l’hévéa. Après Bocanda (Région du N’Zi), le même exercice a été effectué dans la Région du Moronou, à Bongouanou, le mercredi 9, et est prévu à Arrah, le jeudi 10, en présence des autorités et des acteurs de la filière Hévéa. Pour rappel, l’APROMAC a été créée le 13 octobre 1975 en vue de fédérer pour le développement durable d’une filière hévéicole performante, compétitive et durable au service de l’intérêt de tous les acteurs. Depuis le 26 février 2020, elle a été désignée Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA) de la filière hévéa par l’État de Côte d’Ivoire.

Les organisateurs autour de l'autorité administrative
Les organisateurs autour de l'autorité administrative
Norbert Nkaka (Sercom Apromac)


Samedi 12 Novembre 2022 | Commentaires (0)
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