De Juillet 1942 à Février 1943, les forces Allemandes dirigées par le Général Friedrich Paulus ont assiégé cette ville dont ils avaient d’ailleurs pris possession dans sa majeure partie. Inférieurs d’un point de vue numérique et militaire, les soldats Russes convoyés pour défendre la ville ont pu bénéficier du soutien total des résistants civils engagés jusqu’à l’ultime effort pour appliquer la doctrine du ‘’Plus un pas en arrière’’.

 

Dans des conditions périlleuses certes, mais avec la détermination et la rage patriotique, la résistance de Stalingrad est finalement venue à bout de l’ennemi. Même si pour cela, il a fallu à l'ex Union Soviétique, sacrifier plus de 800.000 hommes et femmes. 79 ans plus tard, la configuration militaire de Stalingrad se redessine. Toujours dans l'ancien territoire de l'URSS, sauf que cette fois, la bataille s'annonce à Kiev, dans la capitale de l'une des ex républiques membres du bloc Soviétique.

Depuis le 24 Février, le chef de l’état Russe, Vladimir Poutine a lancé son armée à l'assaut de l'Ukraine avec pour objectif principal de s'emparer de Kiev où il déclare vouloir déloger un régime qu'il qualifie de naziste. Près d'une semaine après le début de l'offensive dont le déroulement laisse penser à une stratégie de conquête éclaire, l'armée rouge piétine.

 

Aux portes de Kiev dès la première journée des combats, elle bute contre la résistance farouche que lui oppose des Ukrainiens imbus de patriotisme, visiblement prêts à défendre leur capitale jusqu'à la dernière vie.

Piqué au vif par l'incapacité de ses soldats à franchir les lignes défensives de la capitale Ukrainienne malgré la gigantesque puissance de feu déployée, le maître du Kremlin se prépare à faire déferler sur Kiev une colonne de blindés repérée sur plus de 60 Kms en provenance de la Biélorussie.

Cependant, la rage dont font preuve les résistants Ukrainiens promet de faire subir à Poutine son "Stalingrad". On n'en est pas loin. La bataille de Kiev... La "Stalingrad" du 21ème siècle ? Il est peut-être mieux de renoncer au pire.

RA

Les ambassadeurs de l’Union européenne, des États-Unis, du Canada, de la Suisse et de la Grande Bretagne connaissent désormais le point de vue de la Côte d’Ivoire sur la crise en Ukraine. Dans une note d’information dont nous avons reçu copie, Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères , leur a traduit la volonté du président ivoirien sur le dossier. A l’en croire, Alassane Ouattara a donné des instructions fermes « pour que la Côte d’Ivoire soutienne l’Union Européenne et ses alliés à voter OUI sur toutes les résolutions qui seront prises par les organisations internationales travaillant sur la crise en Ukraine ». Ainsi, la Côte d’Ivoire invite les pays membres de l’Union européenne et se alliés à voter en faveur des résolutions des organisations internationales.  

Sur la question des Ivoiriens vivant en Ukraine, le texte indique que la ministre a sollicité les responsables des représentations diplomatiques afin qu’ils s’impliquent dans la bonne gestion de leur situation dans l’optique de faciliter leur sortie du pays. En outre, elle a souhaité que tout le monde soit logé à la même enseigne quant à leur statut de réfugiés et qu’il leur soit créé des facilités de passage aux frontières. 

Ses hôtes du jour ont rassuré la cheffe de la diplomatie ivoirienne sur les dispositions prises afin d’accueillir tous les réfugiés et les Ivoiriens en particulier. Non sans faire remarquer qu’une note a été transmise aux différentes chancelleries européennes afin de porter assistance aux non européens et permettre leur évacuation vers leur pays d’origine s’ils le souhaitent où de demander asile au cas échéant.  

Dans la commune d’Abobo, quartier Anador, les pièces détachées de véhicules exposées en bordure de la route express ne seront plus visibles dans les semaines à venir. La cause est que, suite à la décision de la mairie locale, les commerçants qui vendent les pièces auto d’occasion vont quitter les lieux pour un autre site. Rapporte 7info. En effet, après le constat fait, le nouveau local est situé dans le quartier N’dotré, en périphérie d’Abobo à la frontière avec la commune voisine de Yopougon et la forêt d’Anguédédou. Loin du centre-ville, pour s’y rendre, deux grandes possibilités sont proposées au visiteur. L’une est située dans la zone industrielle de Yopougon sur la route passant devant la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Et la deuxième vient de la commune d’Abobo même en passant par le carrefour N’dotré pour aller dans le sens de Yopougon. Juste en face de la clôture de la forêt de Banco, une ruelle non goudronnée permet d’avoir accès. 

À quelques mètres du bitume, il faut se rendre au bas-fond pour continuer son chemin. Plus loin, plusieurs rangées de maisons se présentent. Certaines avec des murs abîmés quand de nouvelles sont en construction, on y trouve des magasins. Sur place, commence le nouveau cadre aménagé pour accueillir les ferrailleurs. « Tout le site est d’une étendue d’environ 80 hectares », confie Hamed à 7info, un vendeur de pièces détachées auto installée là depuis des années. Par ailleurs en ce moment, précise-t-il, seulement 15 hectares sont mis en valeur pour environ 1000 magasins déjà construits. Toutefois, il se réserve de donner des informations sur le coût de ces magasins, nous contentant d’un simple « les prix sont abordables ». Parmi les nombreux couloirs de cette cité où l’éclairage public joint le réseau national est déjà actif, des véhicules usagés sont parqués çà et là. Comme c’est le cas dans toutes les casses, on trouve aussi des pièces détachées d’auto sur lesquelles veillent les propriétaires de magasins. 
Dans la rue principale large d’une dizaine de mètres, abîmée par le ruissellement d’eaux de pluie, ce sont des va-et-vient de voitures de tout gabarit. Ainsi, tous les magasins de ce site sont marqués par des écritures définies. Juste montrer qu’ils sont tous déjà utilisés. Cependant aussi curieux que cela puisse paraître, un grand nombre est encore fermé. La raison, les occupants hésitent encore à aller rejoindre les lieux. Nous ne sommes pas sans ignorer que, des activités de vente et d’achat ont lieu à cette nouvelle casse. Ainsi, certains ferrailleurs y sont installés depuis des années. « Je suis ici depuis plusieurs années. Je fais partie des déguerpis d’Adjamé. N’ayant pas eu de place à Abobo Anador, je suis venu ici directement parce que je savais que tôt ou tard tout le monde viendrait ici », confie Hamed. Après lui, de nombreux autres vendeurs de pièces auto d’occasion se sont installés depuis bien un moment à N’dotré. Ils sont petit à petit rejoints par de nouveaux ferrailleurs. C’est le cas de Seydou. En notre présence, un camion chargé de ses marchandises stationne. Assisté par ses adjoints, il procède au déchargement pour les installer dans son magasin situé juste à l’entrée du site. 

‘’ L’Union Européenne affirme qu’elle va débloquer la somme de 450 millions d’euro pour financer l’achat et la livraison d’armes, y compris des avions de chasse, à l’Ukraine. Cependant, l’acheminement de ces armes demeurera un vrai casse-tête chinois pour les européens d’autant plus la Russie contre presque tout l’espace aérien et maritime Ukrainien. Reste maintenant la voie terrestre par la Pologne. Cela aussi pourrait être très risqué car la surveillance au moyen de satellites pourrait amener la Russie à bombarder tout acheminement d’armes de la Pologne en direction de l’Ukraine. Autre chose, si l’EU utilisait la Pologne comme base arrière pour l’approvisionnement de l’Ukraine en armes, elle ferait courir de grands risques à la Pologne car la Russie n’hésitera à déclarer la guerre à cette dernière. Vladimir Poutine a déjà prévenu dans ce sens qu’il rentrerait en guerre contre tout pays qui enverrait des troupes au sol dans cette guerre entre son pays et l’Ukraine’’, suppute-t-il. Par ailleurs, prévient Jean-Basile N’Guetta, ‘’l’Ukraine bénéficiera de l’aide matériel et financiers de la part des européens et des américains, mais devrait “ se débrouiller” seule, car les risques d’expansion et d’envenimement du conflit sont très élevés’’.
R.A
 
 

Après les sanctions tous azimuts imposées par l'Occident au niveau économique et sportif, la Grande-Bretagne n'exclut pas la mise à l'écart de la Russie du conseil de sécurité de l'ONU. Selon une dépêche de Radio France Internationale (RFI) publié dans son fil d'actualités consacré à la crise en Ukraine, "Pour Londres, l'expulsion de la Russie du conseil de sécurité de l'ONU figure parmi les options sur la table". Une telle mesure constituerait un revirement spectaculaire dans les relations internationales. Car faut-t-il le rappeler, c'est en Février 1945 à Yalta en Crimee, alors inclue dans l'ex Union Soviétique que les trois grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale, Joseph Staline (URSS), Franklin Roosevelt (USA) et Winston Churchill (Grande-Bretagne) se mettaient d'accord autour des fondamentaux de cette nouvelle organisation censée réussir là où la Société Des Nations (SDN) avait échoué. R.A