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Seconde Une

Acquitté définitivement par la Cour pénale internationale, qui avait à juger sa responsabilité dans la guerre civile de 2010-2011, l’ancien président a retrouvé son pays jeudi 17 juin, après huit ans de détention provisoire aux Pays-Bas.


Des supporters de Laurent Gbagbo se réjouissent de son retour, jeudi 17 juin à Abidjan, près du siège de son parti. © Sia Kambou / AFP
Des supporters de Laurent Gbagbo se réjouissent de son retour, jeudi 17 juin à Abidjan, près du siège de son parti. © Sia Kambou / AFP
Abidjan (Côte d’Ivoire).– Il est peu après 16 heures quand, derrière les grilles qui ceinturent l’aéroport d’Abidjan, un petit point blanc et bleu apparaît, secoué par une foule compacte. « Il est là !! Regarde, il est là ! Le chef des chefs est là ! »

C’est un petit homme, souriant sous son masque mais quelque peu désorienté, qui descend de l’avion, acclamé par une foule en délire. Laurent Gbagbo avait sans doute oublié la moiteur désagréable qui vous saisit les os quand vous arrivez à Abidjan. Mais avait-il oublié l’odeur de cette ville, celle de chez soi, celle qui rassure et que l’on reconnaît entre toutes ?

Il ne l’avait pas sentie depuis dix ans. Ce jeudi historique, elle est sans doute fidèle à ses souvenirs, quoique teintée d’un gaz piquant qui afflue : depuis plusieurs heures, ses soutiens, qui convergent de partout dans la ville et de plusieurs villes de l’intérieur du pays, sont dispersés par la police. Juste avant son arrivée, des heurts ont explosé, devant la cour du pavillon présidentiel de l’aéroport. 

Laurent Gbagbo semble fatigué, affaibli, vieillissant aussi. En compagnie de sa seconde femme, Nadiana Bamba, il avait embarqué à Bruxelles sur le vol régulier SN299 de la compagnie Brussels Airlines. Lui, l’homme du peuple, aimé pour sa gouaille et sa proximité avec les gens, avait même rendu publics, par l’intermédiaire de ses proches, les détails de sa réservation quelques jours auparavant, comme pour prouver qu’il était resté le même. Une gentille provocation à l’endroit d’Alassane Ouattara et un clin d’œil à ses soutiens. 

Laurent Gbagbo au siège du FPI, jeudi 17 juin à Abidjan. © Sia Kambou / AFP
Laurent Gbagbo au siège du FPI, jeudi 17 juin à Abidjan. © Sia Kambou / AFP
Acquitté définitivement par la Cour pénale internationale en mars dernier pour sa responsabilité présumée dans la guerre civile de 2010-2011, qui avait causé la mort d’au moins 3 000 personnes, après dix ans de poursuites et huit ans de détention provisoire au pénitencier de Scheveningen (La Haye, Pays-Bas), le voilà en sol ivoirien, à quelques pas d’un pavillon présidentiel qui fut le sien. À cet instant, Laurent Gbagbo sait que devant les caméras du monde entier, il peut enfin savourer un moment de relative réhabilitation. « C’est surtout le symbole qui est derrière qui compte, explique son fils, Michel, avec une satisfaction évidente. L’histoire est revisitée de son vivant, et c’est ça qui est génial. »

Sur le tarmac, une délégation de proches l’accueille dans la cohue. Contre toute attente, la toute première accolade est donnée à sa première femme, Simone Gbagbo, et à ses deux filles. À l’extérieur, les cris de ses sympathisants impatients se font plus pressants, tandis que les détonations des grenades lacrymogènes, lancées tout au long de la journée par les forces de police pour repousser les partisans de l’ancien président, se sont subitement arrêtées.

Après quarante minutes de confusion et de flottement, c’est sous une modeste haie d’honneur du personnel navigant et des bagagistes de l’Airbus A330 qui l’a amené jusqu’en terre natale que Laurent Gbagbo s’est engouffré dans un 4x4, faisant faux bond au régiment de journalistes et d’officiels qui l’attendaient depuis le milieu de matinée. Un coup de canif dans le protocole, qualifié de « cafouillage » dans la presse ivoirienne, justifié officiellement par une inquiétude pour la sécurité de l’ancien président. Si Laurent Gbagbo est désormais - presque - « un citoyen comme un autre », comme l’avait évoqué un proche d’Alassane Ouattara la veille de son arrivée, c’est aussi un homme libéré des conventions et des formalités.

Sur la route, entre l’aéroport et l’ancien QG du Front populaire ivoirien (FPI) historique, dans le nord du quartier de Cocody, le convoi de Laurent Gbagbo s’élance à travers des nuages de gaz lacrymogène. Avant son passage, la police a allègrement enfumé les plus téméraires des partisans, qui ont attendu toute la journée avant de voir passer quelques secondes leur « idole ».

« Ah, c’est pimenté, c’est bien dosé ! », ironise un manifestant aux yeux rougis. Bien qu’aucune interdiction de rassemblement public n’ait été décrétée par les autorités, les forces de l’ordre ont consciencieusement et systématiquement dispersé tout rassemblement. Balia Honoré, la trentaine, presse le pas alors que les fourgons foncent sur les petits groupes de manifestants : « Nous partons accueillir l’idole du pays et en cours de route la police et la gendarmerie lancent des lacrymogènes, mais nous sommes des civils, sans arme, sans gourdin, c’est une violation manifeste de nos droits, on est dans un pays démocratique !? »  

Transportés par la fureur du moment et malgré les assauts répétés des forces de sécurité, ces milliers de soutiens amassés en petits groupes trottinent pourtant au cœur de la ville et ne peuvent contenir leur émotion au passage du « Woody de Mama ».

Il fallait voir cet homme les yeux révulsés, ceux aux visages recouverts de cendre blanche se mettant à courir à perdre haleine pour croiser, juste un instant, le regard du leader politique. « Il est lààààààà, oh ! Gbagbo est là ! », s’époumonait l’un d’eux, la tête renversée en arrière, comme pour remercier le Ciel. Il fallait s’étonner aussi - rire peut-être - devant ceux qui se couchaient sur la chaussée et ceux qui baissaient leur slip devant les journalistes, portés par l’exaltation d’un retour auquel on ne croyait plus.

Même les jours de victoire sportive n’offrent pas de telles scènes de liesse. Dix ans de retenue, dix ans d’« attente », dix ans d’« humiliations », cela vaut bien de se rouler par terre. « Prési ! Prési ! Prési ! », scande la foule, qui grandit à mesure que le cortège s’enfonce dans la ville. Sur les ponts et les trottoirs, accrochés aux murets, les jeunes comme les vieux, des femmes et des hommes, dansent, chantent, trépignent. « C’est un sentiment de renaissance parce que celui qui nous a montré le chemin, celui qu’on a marginalisé, celui qu’on a cru coupable revient, nous sommes très heureux », jubile l’un de ses soutiens. 

Depuis de longs mois, ce retour donnait des sueurs froides aux services de sécurité, qui craignaient des violences liées au rassemblement. Le FPI-GOR – « Gbagbo ou rien » - qui avait d’abord évoqué un retour « triomphal », s’était finalement contenté d’évoquer une arrivée « visible » et avait exhorté les sympathisants à « éviter les provocations et à ne pas répondre aux injures » pour éviter d’éventuelles bagarres et mouvements de foule.

Le parti de l’ex-chef d’État avait même encouragé les militants à célébrer depuis chez eux. « Mais on veut le voir ! Ça fait dix ans qu’il n’est plus là. Et en 2003, lorsque Alassane Ouattara est revenu d’exil, ses partisans sont aussi allés l’accueillir », rappelle un pro-Gbagbo.

Ces craintes de débordements, en partie fondées par la masse de personnes attendues dans les rues de tout le pays, ont aussi été amplifiées et instrumentalisées à des fins politiques : si le pouvoir ivoirien ne peut plus contrôler le nouveau récit qui s’écrit, il voulait absolument éviter - au minimum - les images d’un retour trop festif de Laurent Gbagbo. « Mon souhait est qu’il n’y ait pas de triomphalisme qui pourrait engendrer des rancœurs et réveiller les vieux démons de la division au lieu d’apporter la paix en Côte d’Ivoire », avait d’ailleurs déclaré Joël N’Guessan, du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti présidentiel. 

Un retour gênant pour le pouvoir et ses alliés

Si Alassane Ouattara avait présenté la réconciliation nationale comme une priorité de son deuxième mandat et même accordé l’amnistie à quelque 800 personnes liées à l’ancien président en août 2018, cette détente a été récemment entachée par le troisième mandat arraché par le chef de l’État au terme d’un scrutin présidentiel boycotté par l’opposition, par l’arrestation d’opposants, de nombreux militants de la société civile, et par des violences sporadiques, parfois aux relents intercommunautaires.

Depuis, le climat s’est apaisé : l’opposition a accepté de participer aux législatives du 6 mars dernier lors desquelles le FPI-GOR a fait un retour attendu au Parlement. Au sein de la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) et aux côtés du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), il est devenu la deuxième force de l’Assemblée nationale avec 50 sièges.

Mais la relation entre les différents camps reste tendue et les rapports entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara minimaux. La communication se faisant uniquement par des intermédiaires, les deux hommes ne se sont pas parlés depuis 2011. L’annonce du retour le 17 juin par le secrétaire général du parti Assoa Adou en conférence de presse avait d’ailleurs crispé les autorités, qui en avaient laconiquement « pris acte ». « Il a joué un coup de poker mais pas menteur », se félicite un cadre du FPI. Si dans le discours officiel, on affirme qu’Alassane Ouattara avait donné son « feu vert », en coulisses, les proches de l’ancien président affirment avoir réussi à imposer leur agenda.

Si des efforts pour ne pas provoquer inutilement le camp adverse ont été consentis, l’ancien président ne boude pas son plaisir pour autant. Laurent Gbagbo, en dépit d’un parti devenu exsangue et du désengagement d’une partie de ses soutiens au fil de la décennie passée, reste très populaire. « Il est toujours capable de mobiliser des milliers de personnes, estime un proche, même si c’est certainement moins qu’il ne le pense désormais. »

Le pari est réussi pour le FPI. Son arrivée ressemble à une procession victorieuse des grands jours. Même si Laurent Gbagbo n’a pas paradé dans la ville comme annoncé, en raison de la situation chaotique, son convoi a été accueilli en grande pompe. Même dans les zones où le passage n’était pas prévu, ils étaient nombreux à s’être rassemblés avec de la musique, des T-shirts à l’effigie de l’ancien président floqués de « Tapis rouge pour Gbagbo » et des pancartes : « Gbagbo acquitté, Gbagbo au Palais ! », « Gbagbo est là, la réconciliation est là ».

Vengeance ou réconciliation

Dans les rues de la capitale économique ivoirienne, on pouvait aussi apercevoir de nombreux panneaux, dressés pour délivrer des messages à « Seplou » - l’un de ses nombreux surnoms : « Dis seulement un mot et ton peuple sera guéri » ou « Akawaba bienvenue » – ndlr], la Côte d’Ivoire peut espérer une vraie réconciliation ». Mais certaines victimes de la crise de 2010-2011 dénoncent ce discours pacificateur qui se fait « en toute impunité ».

Dans les quartiers favorables au président actuel, l’annonce de ce retour a ravivé des traumatismes : « Ils ont saccagé mon magasin et menacé ma femme, se rappelle ce ferronnier méfiant et inquiet. Il peut revenir chez lui, mais ses partisans n’ont qu’à faire gaffe, ils n’ont qu’à faire très gaffe, parce que s’ils veulent dérailler, on va dérailler aussi ! »

Des discours toutefois minoritaires : nombreux sont ceux qui espèrent une « vraie réconciliation », à l’image de ce jeune homme plus passionné de boxe que de politique, rencontré dans une salle de sport du quartier de Treichville. « Ils n’ont qu’à mettre de l’eau dans leur vin, maintenant que tous les acteurs de la crise sont ici, qu’ils fassent la paix, qu’ils nous oublient aussi, on veut aller de l’avant, la vie continue. » 

À son ancien QG de campagne, l’homme, assailli de photographes, de journalistes, de proches et moins proches collaborateurs et d’une nuée de soutiens, a pris la parole avec le bagou qu’on lui connaît si bien. « Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique » ont été ses tout premiers mots. Ses partisans attendaient cela depuis une décennie : à l’exception d’une unique et seule fois au micro de TV5 Monde à l’automne dernier, Gbagbo refusait depuis son arrestation toute intervention qui ne soit pas faite depuis sa terre natale. Un silence qui n’a pas érodé sa popularité.
Du côté du pouvoir, le mutisme a prédominé toute la journée. Un temps évoqué, aucun représentant du gouvernement n’a fait le déplacement pour recevoir Laurent Gbagbo. Pour Jean-Louis Billon, secrétaire exécutif du PDCI, l’ancien parti unique désormais allié au FPI, la « réconciliation » est loin d’être acquise : « C’est un processus qui va commencer et je pense qu’il faut saisir cette opportunité. » 

Le RHDP, récemment affaibli par le troisième mandat contesté d’Alassane Ouattara et la perte subite de plusieurs grandes figures politiciennes dans ses rangs, s’inquiète des réelles intentions de l’ancien président : « Un doute s’installe dans les cœurs des populations, Gbagbo n’a jamais présenté ses excuses à la nation, on est en droit de douter de sa volonté de réconcilier les Ivoiriens », pouvait-on lire lundi sur le compte Twitter du parti présidentiel.

Dix ans après, peut-on faire confiance à celui qu’on surnommait « le boulanger » pour sa capacité de « rouler ses adversaires dans la farine » ? Alassane Ouattara et ses alliés (parmi lesquels la France) sont aussi gênés aux entournures : si Laurent Gbagbo a été acquitté des crimes commis en 2010-2011, qui alors est responsable des violences de ce qu’on continue de désigner pudiquement ici comme « les événements » ? Si ses adversaires estiment toujours qu’il a précipité son pays dans le chaos en refusant sa défaite à la présidentielle de 2010, ce retour en homme libre fait s’effondrer indubitablement le discours des « gagnants ». 

« Nous allons travailler. Vous allez me dire quand… »

Laurent Gbagbo reste néanmoins sous le coup d’une condamnation en Côte d’Ivoire à vingt ans de prison pour le braquage de la Banque centrale des États d'Afrique de l’Ouest (BCEAO), commis à cette époque et dont il est tenu responsable par la justice ivoirienne.

Va-t-il bénéficier d’une amnistie ou d’une grâce présidentielle ? Si on évoque en coulisses la possibilité de lever cette peine, aucune décision formelle n’aurait encore été prise. Cette condamnation pourrait subsister comme une menace pour l’ancien président et un moyen de pression privilégié de la part d’Alassane Ouattara pour contrôler son adversaire s’il venait à redevenir trop ambitieux et politiquement menaçant.

Pour le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI), cette peine doit être exécutée. Mais en face, les partisans de Laurent Gbagbo dénoncent un acharnement et estiment qu’il est le seul à avoir affronté la justice et que c’est contre Alassane Ouattara qu’elle devrait désormais se tourner.

Dans ces conditions, un retour en politique est-il vraiment envisageable ? Dans son entourage, on claironne à l’envi que ce n’est pas le terme adéquat « puisqu’il ne l’a jamais vraiment quittée », laissant planer le doute sur ses ambitions malgré son âge avancé (76 ans). D’ailleurs, c’est à son ancien QG de campagne, celui de 2010 à Cocody-Attoban, que le convoi a terminé son périple, accueilli par des centaines de militants.

« Je serai à votre disposition, a-t-il lancé à l’adresse des cadres de son parti avec une voix éraillée. Nous allons travailler. Vous allez me dire quand… » « Je suis votre soldat, je suis mobilisé… Merci pour votre ténacité », a-t-il insisté.

Mais l’urgence est au recueillement : dans les jours à venir, il se rendra sur la tombe de sa mère, décédée lors de sa détention préventive à La Haye. « Je n’ai pas été là pour l’honorer une dernière fois, alors que c’est elle qui m’a fait. Sans elle, je ne serais pas aujourd’hui docteur en histoire. Je ne serais pas président de la République », a-t-il expliqué, visiblement ému. Il devrait aussi se rendre à Mama et Gagnoa, dont il est originaire, avant d’entamer une tournée dans l’ensemble du pays. Du côté des autorités, on ne s’engage pas formellement à le rencontrer, mais cette possibilité n’est pas non plus rejetée, « au nom des traditions et de la volonté des Ivoiriens », dit-on.

MEDIAPART, 18 JUIN 2021 PAR OLIVIA MACADRÉ ET FRANÇOIS HUME FERKATADJI


Vendredi 18 Juin 2021 | Commentaires (0)
Mariatou Koné (ici en 2018 à Abidjan) a été nommée ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation le 6 avril 2021. ISSOUF SANOGO / AFP
Mariatou Koné (ici en 2018 à Abidjan) a été nommée ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation le 6 avril 2021. ISSOUF SANOGO / AFP
La nouvelle ministre récemment nommée par le Président Ouattara pour redresser et assainir le milieu de l’Education nationale ivoirienne fait face à une guerre féroce menée par la mafia installée depuis 12 ans dans le système éducatif de notre pays.

Cette mafia identifiée comme le Cartel du Plateau parce qu’installée dans les hautes directions de l’Education nationale au Plateau, tente de mélanger les examens à grand tirage de fin d’année.

Sa stratégie est toute simple : faire croire au Président Alassane Ouattara et à l’opinion publique que le choix porté sur la personne de Mariatou Koné pour diriger le ministère de l’Education nationale (le ministère au plus gros budget : 1000 milliards de FCFA), est une grosse erreur. Une erreur de casting de la part du Président de la République. Mais quel crime de lèse-majesté !!!

Ce Cartel du Plateau, cette mafia, qui a régné durant ces 12 dernières années, sans partage, dans le milieu scolaire de notre pays mélange actuellement le bon déroulement des examens du BEPC et bientôt, du BAC.
Avec l’aide de certains hauts fonctionnaires de l’Education nationale, ce Cartel dont le baron est bien connu des « fichiers », est prêt à tout pour ne pas perdre tous ses anciens privilèges… Ces mêmes privilèges qui ont pourrit le système éducatif ivoirien. 

Grands bonnets et chef du Cartel du Plateau tripatouillent donc les examens. Ils tentent de piéger la ministre Mariatou Konė. Ils veulent la pousser à la faute, l’amener à se fâcher en décidant de couper des têtes et à partir de là : ils lanceront le boycott actif des examens. Une situation qui obligerait le Président Ouattara à descendre dans l’arène en dialoguant directement avec cette mafia « en vue de sauver le bon déroulement des examens de fin d’année ». Ce qui serait donc un camouflet pour la nouvelle ministre. 

Et il faut souligner que cette guerre du Cartel du Plateau contre la ministre Mariatou Konė est menée avec l’appui de certains mercenaires communément appelés « Cyberactivistes  » du RDR.

La ministre Mariatou Konė sait très bien dans quel marigot politico-social le Président Alassane Ouattara l’a mise. Ouattara lui-même sait que la tâche pour démanteler ce Cartel du Plateau ne sera pas facile, c’est pour cette raison qu’il a porté son choix sur Mariatou Konė, Madame le Professeur d’anthropologie, qui est l’ensemble des sciences qui étudient l'homme en société.
C’est tout dire !!!

#DRISSA SORO

M. AFFI N'Guessan (FPI) et M. Aimé Narcisse Boli (FIPPDA), Credit photo Service communication FPI
M. AFFI N'Guessan (FPI) et M. Aimé Narcisse Boli (FIPPDA), Credit photo Service communication FPI
Pour ses actions de paix et de réconciliation, Affi désigné homme de paix pour l'année 2020.

Le Président du Front populaire ivoirien (FPI), l'honorable Pascal Affi N'Guessan, est désigné l'homme de paix pour l'année 2020 par la Fondation internationale pour la paix, la presse et le développement durable en Afrique (FIPPDA). C'est ce qui ressort de l'audience qu'il a accordée, ce mercredi 16 juin, au siège du parti sis aux 2 Plateaux-vallon, à la forte délégation de la FIPPDA conduite par son président du conseil d'administration (PCA), Aimé Narcisse Boli. 

Selon M. Boli, le président du Fpi recevra le  prix du meilleur homme de paix et sera élevé au rang d'Ambassadeur pour la paix, le samedi 24 juillet prochain, à la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro.  "Le président Affi est un grand homme de paix. C'est pourquoi la Fondation internationale pour la paix, la presse et le développement durable en Afrique (FIPPDA) a décidé de lui décerner le prix du meilleur homme de paix de l'année 2020, puis sera élevé au rang d'Ambassadeur pour la paix en Côte d'Ivoire", a fait savoir le PCA de la FIPPDA.
 
Cette distinction honorifique viendra récompenser plusieurs années d'efforts du président Affi N'Guessan qui a toujours œuvré pour la paix, la réconciliation et le dialogue en Côte d'Ivoire.

Service Communication du FPI

Le Premier Ministre Patrick Achi a présidé, le jeudi 10 juin 2021 à Abidjan, une signature de convention entre la Côte d’Ivoire et la France portant sur la gestion de l’Académie Internationale de Lutte contre le Terrorisme basée à Jacqueville.


De gauche à droite, la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de L`Intégration Africaine et de la Diaspora Kandia Camara,  le Ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, Le Premier Ministre Patrick Achi et le Ministre d’État, Ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara, Le Ministre de l'interieur et de la sécurité le Gal. VAGONDO Diomande.
De gauche à droite, la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de L`Intégration Africaine et de la Diaspora Kandia Camara, le Ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, Le Premier Ministre Patrick Achi et le Ministre d’État, Ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara, Le Ministre de l'interieur et de la sécurité le Gal. VAGONDO Diomande.
Le document a été paraphé par le ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara représentant la partie ivoirienne et le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

’’Nous venons de signer l’accord de partenariat sur la gestion de l’Académie Internationale de Lutte contre le Terrorisme qui est une initiative née depuis 2017 entre le Président français Emmanuel Macron et le Président ivoirien Alassane Ouattara. La mise en place de cette académie repose essentiellement sur la formation d’une unité spéciale militaire basée sur le partage de renseignements et aussi sur la formation de magistrats pour gérer tous les aspects relatifs aux conflits terroristes’’, a expliqué Téné Birahima Ouattara.

Pour Jean-Yves Le Drian, l’Académie Internationale de Lutte contre le Terrorisme est un outil essentiel pour créer une culture de la lutte contre le terrorisme avec, à la fois, la dimension interministérielle (participation de cadres des ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice) et internationale. ’’C’est un outil, à la fois, de formation et d’entraînement contre ce drame permanent qu’est le terrorisme qui touche singulièrement les pays d’Afrique de l’Ouest’’, a-t-il soutenu.

Après la cérémonie de signature de convention, le Chef de gouvernement s’est rendu à Jacqueville pour l’inauguration officielle de l’Académie Internationale de Lutte contre le Terrorisme.

Source : CICG-Côte d’Ivoire, 11 juin 2021


Vendredi 11 Juin 2021 | Commentaires (0)

En reconnaissant la « responsabilité accablante » de la France dans le dernier génocide du XXe siècle, le rapport Duclert et le discours d’Emmanuel Macron à Kigali ont permis une avancée considérable, parce qu’officielle, sur l’une des pages les plus sombres de l’histoire française. La gauche, elle, refuse toujours son examen de conscience, au risque de perdre le sens de l’Histoire.


Emmanuel Macron, jeudi 27 mai, au Mémorial du génocide des Tutsis, à Kigali (Rwanda). © Ludovic MARIN / AFP
Emmanuel Macron, jeudi 27 mai, au Mémorial du génocide des Tutsis, à Kigali (Rwanda). © Ludovic MARIN / AFP
La gauche française a-t-elle perdu le sens de l’Histoire et, avec lui, son honneur ? Deux événements récents liés au génocide des Tutsis du Rwanda, qui a fait en 1994 un million de morts en 100 jours, autorisent à le penser. Et c’est une très mauvaise nouvelle pour tous ceux qui pensent que la gauche n’est pas que le lieu politique de la bataille pour l’égalité, de la justice et de la société en mouvement, mais aussi une certaine dignité, une « décence commune », pour reprendre la célèbre formule d’Orwell, face à l’Histoire et ses tumultes.

Vingt-sept ans après les faits, la nature de la conversation publique sur le génocide des Tutsis a radicalement changé. Enfin. Il faut véritablement prendre la mesure du cap qui a été franchi en quelques semaines seulement ; d’une part avec la remise, fin mars, du rapport de la commission présidée par l’historien Vincent Duclert, et d’autre part avec le discours, fin mai, d’Emmanuel Macron à Kigali, capitale du Rwanda.

Le président français François Mitterrand, à Kigali (Rwanda), avec son homologue rwandais Juvénal Habyarimana, en décembre 1984. © Georges GOBET / AFP
Le président français François Mitterrand, à Kigali (Rwanda), avec son homologue rwandais Juvénal Habyarimana, en décembre 1984. © Georges GOBET / AFP
Le premier comme le second, et avec les mêmes mots, ont dit officiellement la « responsabilité accablante » de la France face au génocide, tout en excluant une complicité active de son État dans les massacres. En dépit des critiques nécessaires et légitimes qui peuvent entourer le rapport Duclert et le discours du président de la République, les deux événements que l’un et l’autre constituent marquent un point de non-retour. Une marche inexorable vers la vérité.

Oui, la France s’est compromise avant, pendant et après le génocide avec le pouvoir hutu qui l’a préparé et méthodiquement exécuté. Ceux qui, journalistes, militaires, historiens, victimes, le disent depuis des années ne sont pas fous.

Cela ne signifie pas que la France a conçu ni même souhaité la destruction des Tutsis du Rwanda, minorité rwandaise victime depuis des décennies d’exactions et de massacres. Mais cela signifie qu’emprisonnée dans des biais géopolitiques et idéologiques déjà maintes fois analysés, elle a aidé, soutenu, parfois même protégé ceux qui ont permis et réalisé le crime des crimes : l’annihilation de l’humanité par une partie d’elle-même. Les documents et les témoignages le montrent. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait.

C’est la raison pour laquelle Emmanuel Macron, le 27 mai à Kigali, a dit espérer le pardon de « ceux qui ont traversé la nuit », comprendre les survivants, les rescapés. Une façon, dans un « en même temps » tout macronien, de demander pardon sans présenter d’excuses, contrairement à ce que la Belgique a pu faire par le passé.

La France a failli. Pas toute la France, mais ceux qui étaient à son sommet, au premier rang desquels un président de la République socialiste, François Mitterrand, et sa garde la plus rapprochée, dont le secrétaire général de l’Élysée de l’époque, Hubert Védrine, et le chef d’état-major particulier, le général Christian Quesnot.

Hubert Védrine, à droite, sous la présidence Mitterrand. © AFP
Hubert Védrine, à droite, sous la présidence Mitterrand. © AFP
Cette faillite française – le rapport Duclert la décrit très bien – a été favorisée par une folie institutionnelle : le présidentialisme, au contact duquel tout contre-pouvoir est appelé, à un moment ou un autre, à s’agenouiller.

Le rapport Duclert dit avoir même découvert dans les archives de l’État des « pratiques irrégulières d’administration, de chaînes parallèles de communication et même de commandement, de contournement des règles d’engagement et des procédures légales », mais aussi des « actes d’intimidation » et des « entreprises d’éviction de responsables ou d’agents » qui avaient osé défendre, sur le Rwanda, une pensée dissidente de celle de François Mitterrand et de ses proches. Ceux-là étaient diplomates, généraux, agents secrets ou ministres. Ils ne furent jamais entendus et furent parfois même marginalisés face à la loi d’airain de la Ve République.

Comment est-il dès lors possible que toutes ces vérités de fait sur les « responsabilités accablantes » de la France face à un génocide ne provoquent pas non seulement un immense débat national, mais aussi un profond examen de conscience de la gauche et de tous les partis qui s’en réclament aujourd’hui ? On ne parle pas ici d’un fait divers, d’un projet de loi contesté ou d’une petite phrase politicienne.

On parle d’un génocide.

« Un génocide sous sa forme la plus pure », selon les mots de l’historien américain Raul Hilberg, qui a consacré les dernières pages de son œuvre phare, La Destruction des Juifs d’Europe (Gallimard), au génocide des Tutsis.

Il y a pire que l’ignorance : faire semblant de ne pas voir. Depuis la remise du rapport Duclert et le discours d’Emmanuel Macron, il y a eu quelques messages timides (par exemple la demi-phrase d’Olivier Faure, patron du PS, sur Twitter) ou des communiqués pour le moins ambigus (comme celui cosigné par Jean-Luc Mélenchon et Bastien Lachaud, de LFI), qui ne semblent pas exclure que les Tutsis aient pu être à l’origine de l’attentat qui a déclenché leur propre génocide en avril 1994.

Et sinon, beaucoup de silence. On n’a entendu que cela, le silence.

Comme si notre responsabilité face à un génocide ne réclamait pas de mettre sur pause le cirque de notre époque, de sortir du huis clos du quotidien sans passé et de regarder, enfin, l’Histoire en face.

Ils sont rares ceux qui semblent avoir pris la pleine mesure de ce qui se joue, comme l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, les porte-parole écologistes Éva Sas et Alain Coulombel, ou la députée insoumise Clémentine Autain.

« Le silence qui a entouré la remise du rapport Duclert, puis le service minimum à l’occasion de la visite et du discours d’Emmanuel Macron n’ont fait que confirmer un problème vieux de 27 ans », confie à Mediapart Raphaël Glucksmann, infatigable défenseur d’une lucidité française face à nos responsabilités au Rwanda, qui avait dû essuyer en 2019 la vindicte de 23 anciens ministres socialistes pour des propos tenus sur Mitterrand et le Rwanda.

« Il y a, poursuit Glucksmann, la gêne, la culpabilité, la lâcheté, l’indifférence aussi qui se mêlent et produisent cette aphonie sidérante. La figure de Mitterrand est un élément central. Il est encore aujourd’hui une icône pour beaucoup, un père spirituel pour certains. Toucher à Mitterrand, c’est entacher la dernière grande victoire de la gauche, la dernière victoire qui avait une dimension épique. Ministre de l’intérieur et de la justice au moment de la guerre d’Algérie, président au moment du génocide des Tutsis : tant que Mitterrand est la figure tutélaire d’une grande partie de la gauche, nous aurons droit à cette gêne. »

« Au-delà de Mitterrand, il y a aussi une incompréhension profonde de ce qui se joue dans cette histoire rwandaise de la France. La gauche a-t-elle encore le sens de l’Histoire ? Parvient-elle à établir une hiérarchie entre un génocide et la multitude des événements qui font l’actualité des commentateurs politiques ? Bref, cette séquence m’interroge très profondément. Je me demande parfois si j’habite le même espace-temps que les gens que je fréquente », se désole l’eurodéputé.

Dans le grand champ de ruines qui lui sert de décor, la gauche n’apparaît pas seulement éparpillée à un an de l’élection présidentielle, elle se montre égarée face à l’Histoire. Et comme un symptôme cruel de l’époque, c’est dans une revue d’extrême droite, Éléments, fondée par l’essayiste identitaire Alain de Benoist, que Hubert Védrine est allé le plus récemment défendre ses vues sur le Rwanda.
Hubert Védrine a non seulement été le numéro 2 de l’Élysée sous Mitterrand, mais il a été par la suite, entre 1997 et 2002, le ministre des affaires étrangères du premier ministre Lionel Jospin, celui-là même qui avait réclamé un « droit d’inventaire » des années Mitterrand. C’est dire le chaos conceptuel qui semble régner depuis des années au Parti socialiste et l’angle mort rwandais dans l’histoire de la gauche française.

Au-delà de ses éminentes fonctions publiques, Hubert Védrine est aussi depuis un quart de siècle l’un des principaux propagateurs de la thèse du « double génocide » – après avoir été massacrés par les Hutus, les Tutsis auraient massacré les Hutus –, qualifiée par l’historien Vincent Duclert d’« escroquerie intellectuelle » et par de nombreux observateurs de négationnisme.

Dans son entretien pour Éléments, réalisé avant la remise du rapport Duclert mais publié ces jours-ci, Hubert Védrine ose : « Je pense sincèrement que les accusations contre la France au Rwanda sont une des plus grandes fake news lancées contre notre pays depuis les intox de la guerre froide. »

« Le Rwanda est devenu le prétexte pour tous les gauchistes de la place de Paris de régler leurs comptes avec François Mitterrand, la Ve République, la France comme puissance, ajoute-t-il. Cette violence se libère aujourd’hui parce que ces têtes folles étaient auparavant tenues par le Parti communiste, puis englobées dans la stratégie Mitterrand. Mais aujourd’hui, plus rien ne les retient […]. Si les journaux étaient tenus comme autrefois, ça ne durerait pas une minute. »

L’ancien ministre socialiste semble oublier au passage que l’un des journalistes qui a le plus documenté la faillite française au Rwanda, Patrick de Saint-Exupéry, a couvert le génocide et ses suites pour… Le Figaro, pas spécialement connu pour être un repaire de gauchistes échevelés. Pas plus que Nicolas Sarkozy, qui fut le premier président en exercice à reconnaître « l’aveuglement » de la France au Rwanda, ne traîne une réputation de bolchévique.

Quant au dernier président de la République de gauche que la France ait connu, François Hollande, il s’est récemment félicité sur France Inter que le rapport Duclert ait mis « hors de cause » François Mitterrand sur la question de la complicité pour mieux reléguer les « responsabilités lourdes et accablantes » pointées par la commission au rang d’« erreur d’appréciation ».

Au Parti socialiste, aucune des voix de raison sur la tragique histoire rwandaise de la France – ou l’histoire française du Rwanda – n’a jamais été entendue. Elles ont pourtant existé, qu’il s’agisse de l’ancien premier ministre Michel Rocard, dont une note inédite pleine de lucidité a été révélée il y a peu par Libération, ou l’ancien ministre Pierre Joxe, dont le rapport Duclert rappelle combien il a tenté d’infléchir, en vain, la politique française dans les Grands Lacs sous le règne de Mitterrand.

Militante socialiste et médecin humanitaire au Rwanda pendant le génocide, Annie Faure se cogne, elle aussi, depuis des années au mur du déni, confrontée à cette triste réalité : affronter l’histoire socialiste du génocide des Tutsis n’est pas le meilleur accélérateur de carrière au sein du parti.

« Je reste encore aujourd’hui abasourdie par l’incapacité du PS à ouvrir les yeux sur le Rwanda et faire son droit d’inventaire. Cette attitude semble dans l’ADN des Français et de leur désintérêt pour ce génocide, souvent renvoyé à une bataille entre Noirs… », dit-elle à Mediapart.

« Affronter le passé en acceptant les faits de vérité […] est la seule voie pour se libérer des traumatismes et des blessures », conclut le rapport Duclert. Une immense partie de la gauche française semble avoir mieux à faire.

Source :  Mediapart, article de PAR FABRICE ARFI

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