Créée par décret n° 2007-464- du 8 mai 2007 et placée sous la direction du directeur général de la police, la Dga-cps joue un rôle moteur dans les enquêtes modernes. Elle leur permet en effet de fluidifier les enquêtes et de traquer facilement les nombreux malfaiteurs et autres arnaqueurs dont la recrudescence devient fulgurante. Malheureusement, du fait de la méconnaissance de cette grosse machine de lutte contre la grande criminalité par le grand public, les services ainsi que les outils de pointe des services de la police technique et scientifique (Pts) ne sont sollicités qu'à 30 %. D'où l'ingénieuse idée du général Kouamé Boittini, en charge de ce service nodal de l'ouvrir au grand public. L'objectif de cette tournée qui les a conduits dans 14 régions du pays, selon le contrôleur général, le général Kouamé Boittini, est de vulgariser les services et outils de la Pts afin de mieux sensibiliser les différents services en charge de l'application de la loi, notamment l'appareil judiciaire et les services de recherche en criminalistique, améliorer les enquêtes pénales, s'assurer d'une bonne participation des primo-intervenant dans la gestion des scènes de crimes, l'introduction de la preuve ainsi que la mise en oeuvre d'un mécanisme de suivi des procédures sur les Vbg... À l'analyse des présentations des 6 modules présentés, celle relative à la cybercriminalité a retenu l'attention du public.

Selon les rapports, tels que présentés par le commissaire Attocoli Konan de la Ditt, à travers la plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc), déploie la grande artillerie pour réduire les fraudes, l'escroquerie, le vol via les réseaux sociaux. Il révèle qu'en 2023, pluse de 7000 dossiers d'arnaques ont été traités. Le préjudice s'élève à 9,6 milliards de F contre 6,89 milliards de F en 2022, soit un total de 16, 490 milliards de F en 2 ans. Un chiffre qui donne vraiment froid dans le dos. Le commissaire Attocoli Konan explique en partie cela par le fait que leur service n'est pas suffisamment sollicité. " Lorsque vous êtes victimes, sollicitez nous automatiquement afin qu'on puisse vous aider à faire arrêter les coupables. C'est gratuit ", conseille t il. Toutefois, il a reconnu que les cybercrimimels déploient chaque jour, de nouveaux stratagèmes pour parvenir à leur fin, notamment l'existence de véritables cartels et autres réseaux.

De son côté, le médecin commissaire divisionnaire Gnahoré Jérémie, a présenté le rôle du laboratoire criminalistique subdivisé en 4 compartiments, à savoir, le laboratoire chimie-toxicologie, le laboratoire balistique, la fraude documentaire et le laboratoire biologique et analyse génétique, pour montrer la fiabilité et la variété de leur structure.

" Aidez nous à avoir des bases de données importantes. Nous serons présents quand le devoir nous appelle. Sollicitez nos services car nous avons les équipements adéquats et des techniciens très aguerris pour mettre fins à l'activité des criminels, pour le bien-être des populations", a lancé le général Kouamé Boittini, sous directeur de la police en charge de la police scientifique qui se dit très heureux de l'engouement que suscite cette caravane de la Pts.

À Dabou, avant dernière étape de cette tournée, le mardi 4 juin, les responsables de la section du tribunal conduits par le procureur Pokou Koffi, le corps préfectoral, le premier adjoint au maire, les agents du district de police, du Commissariat, les éléments de la gendarmerie, des affaires maritimes et portuaires, des eaux et forêts, de administration pénitentiaire ainsi que l'es chefs de services ont vivement apprécié cette journée de sensibilisation et ont promis de collaborer. La dernière étape de cette tournée de vulgarisation et de sensibilisation aura lieu à Abidjan.

Norbert Nkaka

le nouveau commandant de cette brigade a été présenté lors de la neuvième conférence trimestrielle des préfets et sous-préfets qui se déroulait dans la ville de Bangolo le jeudi 30 mai que ce digne serviteur de l'État a été présenté par le préfet Boka Kouassi Vincent.:" Je voudrais profiter de ces moments pour vous présenter notre nouveau commandant de brigade qui est venu en compagnie de son adjoint. Je demande à tous de collaborer avec lui pour continuer l'œuvre de sécurisation déjà entreprise par ses prédécesseurs ", a-t-il intervenu. Quelques jours auparavant déjà, L'adjudant chef Sékou Touré avait pris les rênes de cette brigade des mains de l'adjudant chef major Aka Séverin. A cette même occasion, il a été présenté au personnel de cette brigade ouverte depuis 2007. La brigade de gendarmerie couvre sept sous-préfectures, à savoir

Notons que la brigade de gendarmerie de Bangolo assure la sécurité des populations dans 7 sous préfectures, à savoir, Bleniminhouin, Guinglo-Tahouaké, Behoué -zibiao, Zéo, Diéouzon, Bangolo., Guezon -Tahouaké.

Osmose Kahiga ( correspondant régionale)

Une très bonne nouvelle pour les populations de Lahou Kpanda. "Le premier ministre Beugré Mambé Robert se rendra ce jeudi 6 juin à Grand Lahou pour le lancement des travaux de l'ouverture de l'embouchure", annonce le site Yéclo dans sa livraison de ce mardi 4 juin. Les villages situés sur le littoral notamment Braffédon, Groguida et Lahou Kpanda qui ont longtemps souffert des effets de l'ensablement dû à l'érosion marine sont totalement désemparés. Les maisons, les lieux de sépulture et autres sites touristiques ont été détruites. Certaines populations ont été contraintes de déménager contre leur gré. Plusieurs perspectives de résolution de cette catastrophe écologique se sont évanouies. En 2018, dans le cadre du projet Waca, piloté par la Banque mondiale, des études ont été entamées en collaboration avec le gouvernement ivoirien et le soutien financier du royaume d'Espagne, de la Belgique ainsi que d'autres partenaires. Ce lancement tant caressé par les populations marquera une étape importante dans la concrétisation de ce projet, qui, à n'en point douter va permettre à ces populations désespérées de pousser un véritable ouf de soulagement. Pour Lahou Kpanda, village à moitié dévoré par cette érosion marine, c'est un nouveau jour qui se lève.

L'ex maire de Gd Lahou, Gnangni Daniel que nous avons joint le mardi 4 juin à 18 h20 s'est dit très heureux de cette grande décision. "Ce plaidoyer a commencé depuis 2014 avec l'ex maire feu Djaya Jean. Quand je suis arrivé à la tête de la mairie en 2018, nous avons appuyé. Ce jeudi, les choses vont se concrétiser. En tant que fils de Lahou Kpanda, c'est un sentiment de soulagement et pour moi et pour les villageois qui ont entretenu l'espoir. Ce sera le bout du tunnel de ce long processus", a signifié l'ex maire de Grand-Lahou, Gnangni Daniel.

Norbert Nkaka

Deux porte chars et deux pick up de la police calcinés, un bus et plusieurs autres véhicules cassés ou vandalisés ainsi des blessés, tel est le bilan qui a sanctionné l'opération de délocalisation de l'abattoir de Port Bouët sur le nouveau site de l'ancienne casse d'Adjamé. Retour sur la folle journée du 1 er juin au cours de laquelle les éléments de la police ont essuyé un véritable revers. Coulibaly Mory, président régional de la filière bétail que nous avons joint le dimanche 2 juin à 16 heures dans le cadre des incidents s'explique. " En tant que président de la filière, je reconnais ma part de responsabilité. Mais à la vérité, je n'y pouvais rien. C'est que j'ai été informé un peu plus tard, ce samedi 1er de ce que les porte-chars étaient déjà sur les lieux. J'ai tout essayé pour contenir les jeunes très furieux et veulent en découdre avec les forces de l'ordre. Vu la tension qui montait, j'ai pris langue avec le général Gaoussou Soumahoro pour qu'il nous accorde un temps afin de mettre de l'ordre. Ensuite avec le directeur général de la police, j'ai obtenu un délai de 2 heures pour que les marchands évacuent les lieux. Vraisemblablement, c'était impossible. Aussi les jeunes étaient si 'nombreux et si excités qu'on ne pouvait pas les contenir. Mais à la vérité, c'est le directeur intérimaire qui est à la base de ces incidents. C'est lui qui a fait venir les porte-chars et procédé à la casse du site. Je n'ai pas été informé ", se défend il, précisant que ce n'est pas à la police de procéder à la démolition. Leur rôle est de sécuriser l'opération. "Tout ce qui est arrivé a été provoqué par le directeur de l'abattoir", accuse t il

Nous avons joint Boua Valérie, le directeur de l'abattoir, à son tour pour avoir sa version des faits. "Nous ne sommes pas allés outre ces dispositions. On voulait me tuer. Ma voiture a même été cassé. Il faut dire que depuis le 18 mars, nous avons tenu une réunion avec les responsables de la filière, le 18 mars. Ceux-ci ont donné leur accord. Mais quelques jours plus tard, ces mêmes disent qu'ils ne sont pas d'accord. C'est de la mauvaise foi", condamne t il. Dans le cadre de cet incident, le président de la filière bétail Coulibaly Mory est convoqué à la préfecture de police, le lundi 3 juin. Il est bien de préciser dans un courrier n° 022490 adressé le 30 mai, les responsables de cette filière avaient indiqué que lors d'une rencontre tenue le 27 mai avec le ministre gouverneur du district d'Abidjan, rencontre à laquelle le maire d'Adjamé, Farikou Soumahoro avait pris part, les responsables de la faîtière avaient signalé que le site provisoire de recasement de l'ancienne casse d'Adjamé ne disposait pas d'infrastructures fiables et adéquates pour l'exercice de leurs activités.

Norbert Nkaka

Selon des sources concordantes, les scélérats, arrivés vers minuit, profitent de l'absence de vigiles et de l'obscurité environnante pour pénétrer dans les locaux de la société. Dans ce calme nocturne, les bandits n'ont aucune difficulté pour casser les battants des locaux avec un arsenal conséquent. Ils désactivent tous les systèmes de sécurité. Les bureaux sont ensuite fouillés pièce par pièce. Plusieurs appareils électroniques notamment des ordinateurs et des téléphones de dernière génération ainsi que des documents importants, sont amassés. Un véritable coup dur pour la jeune entreprise Ohel Internationale qui perd, non seulement des biens matériels mais aussi des données sensibles. En tout cas la propriétaire des lieux qui a englouti toute son économie dans cette entreprise, est complètement dévastée. .

La police informée s'est rendue sur les lieux pour la constatation d'usage. Elle a immédiatement ouvert une enquête. Des experts en criminalistique ont été également dépêchés sur place pour recueillir des indices et des preuves pouvant les aider à identifier ces bandits qui courent toujours. Le commissaire en charge de l'enquête promet de mettre tout en œuvre pour retrouver les auteurs de cet acte et les traduire devant les juridictions. Pour sa part, la direction de l'entreprise entreprend des contacts avec des spécialistes pour installer des systèmes de surveillance plus adaptés et envisage également la mise en place d'une garde de sécurité permanente. En attendant, les riverains restent solidaires et espèrent que les coupables seront rapidement appréhendés et durement sanctionnés

Norbert Nkaka