En ces instants tragiques, douloureux et boulversants au Maroc, après le violent et terrible Séisme qui a fait plus de 2000 morts, l'Union des journalistes de la presse libre Africaine ( U.J.P.L.A) ,organisation panafricaine qui regroupe des hommes et des femmes de médias dont des confrères marocains, leur adresse ses sincères et fraternelles condoléances ainsi qu'à tout le peuple du Royaume chérifien. L'UJPLA adresse des vœux de prompt rétablissement aux nombreux blessés et félicite le gouvernement du Maroc pour la facilitation du travail des journalistes et la transparence dans le traitement de l'information dans cette tragique situation. Enfin, L'UJPLA se tient aux côtés de tous ses membres et des médias locaux dans la collecte et la diffusion des informations relatives à ce terrible séisme . --------

Fait à Abidjan Le 10 septembre 2023 Le Président de l'UJPLA Yao Noël 00225 0707658888 noelyao2002@yahoo.fr

Au cours de la conférence de presse tenue à son domicile à Sassako-Bégnini, son village natal, ce samedi 9 septembre à 10 heures, l'honorable député de la circonscription de Jacqueville et Attoutou, Lobo Anket Léon s'est voulu incisif quant à l'issue de ce scrutin qui a donné son candidat vainqueur avec 16 208 voix, soit 36,67 % des suffrages contre 15 703 voix, soit 35,53% pour le Pr. Sess Daniel. " Il faut que notre aîné, le Pr. Sess Daniel reconnaisse qu'il a été loyalement battu. Souvent il est difficile d'accepter la défaite. Mais il ne pouvait en aucun cas remporter ces élections eu égard aux réalités du terrain", a t il tranché avant d'expliquer que le candidat du Pdci-Rda, Sess Essiagne Daniel s'est retrouvé en face de ceux qui ont fortifié sa victoire en 2018 contre l'ex président du conseil régional Joseph Gabriel Yacé. " Ce sont Pr. N'Guessan Yao Alfred, Bombo Serge et moi qui avons fait campagne en 2018 pour faire tomber Gabriel Yacé. Mais depuis 2019, j'ai viré au Rhdp. Bombo Serge et Yao Alfred m'ont rejoint au Rhdp. Comment peut il encore gagner avec cette nouvelle configuration?", interroge t il. S'agissant de la tricherie dont le candidat malheureux Sess Daniel accable le camp du ministre Essis Esmel Emmanuel, le député Lobo Léon balaie du revers de la main qu'il s'agit d'une fuite en avant du "mauvais perdant". " Je suis visiblement choqué que le Pr. Sess Daniel pour qui j'ai du respect puisse donner dans l'imaginaire. On nous parle de 2000 votants dans un bureau de vote à Agnanfoutou. Techniquement, c'est impossible. Dans les faits, il s'agit de 107 votants sur 306 inscrits. Dans ce village, le Ppa-Ci a obtenu 50 voix, le Pdci, 33 voix et le Rhdp, 24 voix. C'est fallacieux ce qu'il déclare", démonte t il tout en brandissant les documents afférents.

Pour l'honorable député Lobo Léon, l'ex président du conseil régional verse dans la manipulation et la provocation. " Depuis le 3 septembre, nous entendons beaucoup de choses venant du camp des partisans de Pr. Sess Daniel. Des gens s'apprêteraient à manifester violemment contre la victoire du Rhdp. Pour nous, les élections sont terminées depuis la proclamation des résultats. Nous voulons nous mettre au travail, dans la paix et la cohésion. Si le Pr Sess Daniel actionne ses partisans pour semer le trouble et la violence, il en sera comptable car force reste à la loi. Le président Alassane Ouattara n'acceptera plus jamais des troubles à Dabou. Nous aussi disons non à la violence", a t il vertement menacé, en prenant pour prétexte, les évènements malheureux survenus en 2020, lors de la désobéissance civile contre la candidature de président Alassane Ouattara. Il a conclu en appelant les militants du Rhdp et les populations de la région des Grands Ponts à se tenir loin des propos " va-t-en- guerre" du camp du Sess Essiagne Daniel, candidat du Pdci-Rda.

Il convient de noter que les élections régionales dans la région des Grands Ponts (Dabou Jacqueville Grand Lahou) ont donné les résultats suivants. Essis Esmel Emmanuel, candidat Rhdp, 16. 201 voix (36,67%), Sess Essiagne Daniel, candidat Pdci-Rda, 15.703 voix (35,53%), Lasm Ny Blaise, 10.601 voix (23,98%), Gnamba Bogui Ange, 1341 voix (3,03%).

Norbert Nkaka

C'est un séisme dont on connaît pas encore la magnitude. Toutefois la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre a été particulièrement tragique pour plusieurs habitants de Casablanca et Marrakech, deux grandes villes du royaume chérifien. Pour l'heure, nous ne disposons pas de chiffres fiables. Mais l'on fait état de plus de 300 morts, des milliers de blessés et des dégâts matériels inestimables. Certainement que ce chiffre sera vu à la hausse quand on sait que des victimes sont encore coincés sous les décombres. Notons que l'équipe nationale du Burkina Faso se trouve à Marrakech. Mais pas d'inquiétude car personne n'a été inquiété, selon des sources. Une page noire pour le peuple marocain secoué pour la première fois par un séisme. Nous y reviendrons plus en détail.

Norbert Nkaka

Qui en veut au capitaine Ibrahim Traoré, chef de la transition militaire du Burkina Faso ? Selon le confrère de Radio Sota FM, ou "La voix de l'espoir", émettant sur 100.9, un complot visant le chef de la junte militaire au pouvoir, Ibrahim Traoré, aurait été déjoué courant fin août au Burkina. La correspondante de cette radio, Raïnatou Tamboura, qui révèle cette information, a dit que le complot porterait la signature de trois éléments de l'armée Burkinabè, notamment un adjudant, un sergent et un ex caporal de l'armée, sans toutefois les citer nommément. "Le capitaine Ibrahim Traoré n'est pas aimé de tous. Trois militaires comploteraient contre le président de la transition. Ceux -ci procéderaient à à l'identification des points sensibles et des domiciles dont celui du capitaine Ibrahim Traoré. Les faits remontent à fin août. Interpellés, ils ont reconnu les faits. Ils actuellement en détention préventive pour atteinte à la sûreté et tentative de déstabilisation. Une enquête est en cours", pourrait on écouter sur une bande audio de 1 minutes 27 s. Notons que le capitaine Ibrahim Traoré avait renversé, le 30 septembre 2022, son frère d'armes le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé lui aussi après un coup d'État militaire, le 31 janvier 2022, qui a déposé le régime civile dirigé par Marc Roch Kaboré. Tout récemment, le capitaine Ibrahim Traoré qui a définitivement tourné le dos à la France pour la Russie de Poutine, s'est engagé à soutenir la junte militaire nigérienne du général Tchiani après l'annonce par la Cédeao d'une éventuelle intervention militaire consécutive au renversement du président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023.

Norbert Nkaka (Source : Radio Sota FM ou La voix de l'espoir. Bf)

C'est ce jeudi 7 septembre, dans l'après midi que le communiqué du décret de nomination du comité pour la transition et la restauration des institutions ( Ctri), soit 8 jours après la prise du pouvoir par l'armée et 4 jours après la prestation de serment du général Brice Clotaire Oligui Nguema, est tombé. Raymond Ndong Sima, économiste, a exercé en tant que ministre de l'agriculture avant d'être bombardé premier ministre en 2012 dans le gouvernement de l'ancien président Ali Bongo, renversé le 26 août par le commandant de la garde présidentielle. Raymond Ndong Sima a été en effet, chef du gouvernement gabonais du 27 février 2012 avant d'être remplacé le 25 janvier 2014. Responsable de la plateforme Alternance 2023, Ndong Sima a été de ceux qui ont œuvré pour battre l'ex président Ali Bongo dans les urnes lors de la présidentielle d'août 2023. Mais, il faut indiquer que relativement à cette nomination du premier ministre, tous les regards des gabonais s'étaient plutôt tournés vers Albert Ondo Ossa, le principal opposant à Ali Bongo, qui, à l'issue des joutes, s'était proclamé vainqueur. Pour ce dernier d'ailleurs, le renversement d'Ali Bongo apparaît à ses yeux, comme une mascarade de la France pour protéger ses intérêts. " C'est un coup d'État du palais car le général Oligui Nguema est un cousin du président Ali Bongo. Un coup d'État arrangé", a t il dénoncé dès les premières heures du putsch. Estimant qu'on lui a volé sa victoire acquise dans les urnes. En tous les cas, le général Oligui Nguema a promis au peuple gabonais qu'il s'agit d'une " brève transition", juste le temps d'organiser des élections très prochainement. Wait and see!

Norbert Nkaka