"Les médias et la crise du Niger: quel regard, quel traitement de l'information ?", tel est le thème du débat zoom organisé par l'une des plus prestigieuses faîtières africaines des médias, en collaboration avec l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire ( Unjci). Le débat sera diffusé sur la chaîne Label TV basée à Dakar. Deux grands journalistes interviendront essentiellement sur l'actualité très brûlante sur la crise générée par le coup d'État au Niger depuis le 26 juillet et dont les tentatives de résolution entamée depuis le 30 juillet par l'organisation sous régionale, la Cédeao divisé l'opinion internationale. Il s'agit du journaliste Jean-Victor Nkolo, ancien porte-parole de l'Onu, président du comité d'honneur de l'Ujpla et Luc Abaki, journaliste togolais, membre de l'Ujpla. Au cours de ce débat du mercredi 23 août, de 16 heures à 17 heures 30 GMT, ces deux intervenants pétris d'expérience, tenterons d'esquisser quelques indications quant au regard et comportement adopté par les hommes des médias dans le traitement de l'information concernant la crise au Niger. Nul doute que ce débat contribuera à relativiser les points de vue et permettra d'accélérer le processus de résolution de la crise nigérienne dont un mauvais règlement risque d'embraser toute la sous région. En tout cas une très belle initiative de l'Ujpla et de son président exécutif Noël Yao qui démontre bien l'engagement des journalistes membres à contribuer aux résolutions des crises en Afrique. Rendez-vouss donc le mercredi 23 août à partir de 16 h.

Norbert Nkaka

La salle des fêtes du Sofitel Hôtel ivoire était en ébullition à ce 2 ème concert du King Gadji Céli, ce dimanche 20 août 2023, comme il avait fait au Palais de la culture d’Abidjan le vendredi 18 août dernier. Son entrée sur scène était un peu timide, après les prestations de Tyty, Lil Jay Bingerack et bien d’autres. Mais le King rattrape cela surtout devant une salle en effervescence. Le King fait son apparition sur une chaise royale avec tous les attributs d’un roi . Puis il enflamme la salle pendant 2 heures en alignant coup sûr coup des titres issus de ses différents albums notamment “Femme de feu ” où est logé son célèbre titre “Amoudjou” qui a particulièrement mis en ébullition le public présent. " Sénégal 92 ", "Devant Dougou" " Éléphant 90 ", "Allahou Akbar " et son titre rendant hommage à feu le président Félix Houphouët Boigny. Gadji Céli ne s'est pas mis en marge de l'actualité marquée par la mort de l'ex président de la Côte d'Ivoire, Henri Konan Bédié en hommage de qui il a fait observer une minute de silence. Il a ensuite salué la présence des personnalités telles Nadiani Bamba, représentant l’ex président Laurent Gbagbo et Stéphane Kipré. Aussi, Gadji n’a pas manqué de saluer le chef de l’État, Alassane Ouattara, "sans qui ", son retour en Côte d’Ivoire n’aurait pas été possible, représenté par son chef de protocole Éric Taba, " son ami d’enfance ", selon l’artiste. Pour les élections à venir, l’artiste a souhaité la paix à tous les égards pour le pays. "Le message que j’aimerai lancer à la Côte d’Ivoire, nous allons aux élections, c’est un message de paix. " Après 12 ans d’absence au pays, Gadji Céli a signe un “Come back ” monumental.

Norbert Nkaka ( Info: Houa K, stagiaire)

Le directeur départemental de la santé de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle du secteur de Yopougon ouest, Dr Konan Georges était en première ligne au cours de cette séance de sensibilisation qui a mobilisé tous les responsables des différents services ainsi que le président du conseil d'administration de l'une des structures sanitaires les plus fréquentées en raison de la fermeture du CHU de Yopougon. Le conférencier, Patrick Pagafro Yéo, consultant et formateur en droits humains a entretenu les agents autour du thème, "Corruption et droits humains" tout en spécifiant le cas de la corruption dans le milieu sanitaire. Selon lui, la corruption vue comme une offre que l'on fait pour avoir des faveurs et avantages particuliers n'est possible qu'il y a un corrupteur (corruption active) et le corrompu ( corruption passive). Dans le cas spécifique de la santé, ce phénomène, au dire du consultant Yéo Pagafro Patrick, la corruption a des conséquences tragiques. " La vie est sacrée et une erreur peut s'avérer fatale pour le patient. Ce secteur sensible ne saurait admettre la corruption", a insisté le conférencier. Prenant la parole, le directeur départemental de la santé, Dr Konan Georges a martelé que rien ne saurait justifier la corruption surtout en milieu médical. "Notre première mission est de sauver des vies. L'agent de santé a une seule vision : sauver la vie de celui qui est en face de lui. Le patient a un seul objectif : ressortir en vie. La mort ne doit pas venir de l'agent de santé. Dans ces conditions, la corruption n'a pas sa place dans un centre sanitaire", a dit Dr. Konan Georges.

Il s'est dit très satisfait des efforts consentis par les responsables du centre de santé communautaire de Port Bouët 2 dont le système est informatisé. " Ici nous avons mis en place un système informatisé de sorte que dès qu'une étape est sautée, tout se bloque. Donc pas de corruption", explique t il

La responsable de l'Ong Ipsdh, Koudou Josiane a réitéré sa détermination à éradiquer le phénomène de la corruption en Côte d'Ivoire. " La corruption fait beaucoup de bruit dans le milieu santaire. Ce qui dénote sa dangerosité car un être humain ne doit pas perdre la vie du fait de la corruption. Nous devons mettre fin au marchandage dans nos services. Cela passe par la sensibilisation", a t elle dit tout en déroulant le circuit de la sensibilisation qui conduira son équipe à l'hôpital régional d'Abobo, au Chu de Cocody et à la formation sanitaire de Niangon. Mais le souhait de Koudou Josiane et l'Ong Ipsdh est d'étendre cette sensibilisation à l'intérieur du pays pour un impact national contre le phénomène de la corruption.

Norbert Nkaka

Au cours de cette cérémonie, le maire Jean Paul Améthier, parrain de la cérémonie, n'a pu contenir son émotion face à ce cadeau presque "tombé du ciel" et qui vient soulager les populations face à une démographie galopante que connaît la commune de Bonoua ces dernières années. "La santé est avant tout. C'est un geste noble qui vient nous accompagner dans notre quête du bien-être des populations. Vous avez semé dans la bonne terre car grâce à vous, nous allons endiguer plusieurs maladies devant lesquelles nos centres de santé sont visiblement débordés. Ensemble nous sommes forts", a traduit le maire Améthier Jean Paul, insistant sur sa vision commune avec le vocable Séliame qui signifie en langue Adjoukrou " être ensemble". "Les oiseaux de même plumage volent ensemble" paraphrase le maire Jean Paul Améthier. Il a par ailleurs demandé aux populations de fréquenter les hôpitaux.

Dr. Corine Pitté, la présidente de Rotary club Abidjan Séliame, a rappelé les motivations et les grands axes du club service international qu'est le Rotary qui compte environs 1,230 millions de membres et 36 000 clubs répartis dans 200 pays dans le monde. " Nous sommes une organisation apolitique, engagés dans le volontariat et le bénévolat. Notre vision est de cultiver l'idéal de servir", a décliné la pharmacienne présidente du Rotary club Abidjan Seliame. Aussi a t elle signifié que la santé, l'un des axes des interventions, constitue une préoccupation pour le Rotary club. " La santé est un bien précieux qui concerne chaque famille. Nous sommes certains que ces dons vont forcément impacter les populations", a signifié Dr. Corine Pitté tout en remerciant Jean Michel Cahin, le principal auteur de ces précieux dons constitués de plusieurs cartons de seringues, de perfuseurs, de easy pump ainsi que des cannes anglaises, des gaines et des chaussures orthopédiques.

Il convient de signifier que ces consommables médicaux seront répartis à l'hôpital général de Bonoua et dans les centres de santé Yahou, Samo et Adiahou.

Norbert Nkaka

Cette 3 ème édition du festival Yéh Da N'Goha à Bouadikro a connu un succès en termes de mobilisation et d'innovations. Les habitants des villages voisins ont même érigé pour la circonstance, le fief du président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan, en capitale de la culture Agni pour la circonstance. Les jeux traditionnels tels "attêh" (toupie), "agoh", les chants de jeunes filles du terroir Agni (Nroh), les contes, l'awalé et la danse Ahossi, sont autant d'activités qui ont meublé ce festival.

Le président de ce rendez-vous culturel, Aka Georges, venu spécialement de la France, a exprimé toute sa joie de revivre le riche patrimoine que constitue le peuple Agni. " Nous avons un patrimoine riche avec leurs symboles. Ce festival me retrempe dans mes racines. C'est la base de notre éducation que nous devons transmettre à nos enfants. Mais aussi nous devons faire de ce festival un précieux couloir pour accéder au développement économique à travers la revalorisation des produits locaux", a indiqué Georges Aka, fils de Bouadikro. Une délégation de la direction régionale de la culture du Moronou qui rehaussé ce festival a promis d'apporter son appui institutionnel lors des prochaines éditions.

A en croire d'ailleurs les promoteurs, l'un des objectifs primordiaux de ce festival, c'est qu'au delà de la fraternité, la solidarité et la cohésion qu'il promeut, doit servir de pont entre la culture et le développement économique de la région du Moronou. "Nous voulons faire de ce festival, une foire artisanale et agricole au bénéfice des acteurs économiques pour la valorisation des produits locaux. A long terme, nous allons étendre ce festival à toute la région du Moronou", a dévoilé Aka Georges.

Au titre des récompenses, il convient de noter que le meilleur paysan et les vainqueurs des jeux ont été distingués. Les anciennes gloires du football du village ont été vivement honorées. Il est bien de signaler que cette cérémonie s'est déroulée sous le patronage de Pascal Affi N'Guessan en qualité de président du conseil régional du Moronou.

Norbert Nkaka