C'est un groupe très composite d'environ 15 membres se réclamant des responsables des jeunes des villages de N'Djem, Abréby, Sassako- Bégnini, Couvé, Gbéhiri, Tomatekro... qui se sont livrés à la presse non loin du pont de Jacqueville à N'Djem. Il est un peu plus de 15 heures ce vendredi 23 juin, quand ces jeunes villageois, très remontés, ont commenté les rumeurs faisant état d'un redécoupage électoral de Jacqueville, conformément au décret n° 2010-233 du 25 août 2010 fixant le ressort territorial des régions, départements, sois préfecture et communes de Côte d'Ivoire. Pour ceux-ci, certains responsables politiques du département de Jacqueville, sachant qu'ils n'ont aucune emprise sur les villages, tentent de manipuler les responsables de la Commission électorale indépendante (Cei) pour affaiblir certains candidats. En tout cas, ils s'insurgent contre cette éventuelle décision. " L'heure est grave! Pour ces élections à venir, nous entendons par ci par là qu'on veut exclure plusieurs villages tels que Tomatekro, Abréby Sassako-Bégnini, Addah, M'Bokrou, Kraffi, Gbéhiri...des élections municipales. Nous ne sommes pas d'accord et nous crions à la manigance. Nous sommes un peuple de paix et d'union. Si on veut appliquer la loi de 2010, il faut qu'on l'applique dans son intégralité. Mais si la Céi cède à cette mascarade à quelques mois seulement des élections, on risque bien de boycotter le scrutin à Jacqueville", a pesté Lavritché Kakou Guy Bertrand, président du collectif des électeurs des 3 A. Il est rejoint par Avit Dieudonné de Taboutou, Tassié Pascal de N'Djem et Lavry Stanislas de Gbéhiri qui ont par ailleurs dénoncé l'attitude de certains responsables politiques qui tentent de déstabiliser des candidats. " Ce redécoupage est à dessein. Certains candidats que nous n'avons jamais aperçu dans les villages et qui ne peuvent rien apporter à Jacqueville, veulent exclure leurs adversaires par des moyens détournés. Nous allons les démasquer le moment venu. Aussi nous interpellons le président de la Céi à surseoir à cette décision. Nous ne l'accepterons ni aujourd'hui ni demain", ont ils brandi. Pour conclure, ces jeunes villageois lancent un appel à la mobilisation générale des chefs et des femmes des villages concernés pour dire non à l'exclusion. On se rappelle qu'en 2018, à quelques jours seulement des élections municipales, Koné Sourou, alors 1 er vice président de la Céi en visite à Jacqueville, avait signifié aux populations, l'application de ce décret pour ce qui concerne le périmètre électoral de cette localité. Il s'en est fallu de peu que le département s'embrase. Au final, la Céi est revenu sur sa décision. Aussi, l'on comprend mal que depuis 2018, les autorités attendent à quelques 2 mois des élections locales pour brandir une telle loi. C'est ce qui fonde la colère des populations face à ce qu'ils considèrent à tort ou à raison comme une simple mascarade. Affaire à suivre.

Norbert Nkaka

Ce sont environ 800 femmes venues de tous les quartiers et villages de la commune de Dabou qui se sont donné rendez-vous à la pouponnière de Dabou. Parmi elles, une centaine de mamans en situation de handicap et de substitution des 106 handicapés psycho moteurs, des orphelins et autres enfants abandonnés. C'est cette frange qui étaient à l'honneur. Aïssata Sanogo et ses consœurs du Mief dont le credo est de conférer à la femme toute sa dignité et sa liberté, ont décidé de leur traduire leur amour et leur reconnaissance pour sens de sacrifice et du don de soi. "Malgré votre handicap, vous parvenez à éduquer et façonner vos enfants pour en faire des modèles dans la société. Le handicap n'est pas une fatalité.A la pouponnière, les mamans de substitution acceptent de souffrir pour nettoyer ces enfants abandonnés et handicapés", reconnaît la présidente du Mief, Aïssata Sanogo avant de lancer cet appel pathétique à la ministre Nassénéba Touré. "J'ai une commission pour Mme la ministre Nassénéba Touré. Désormais venez à Dabou pour toucher du doigt nos réalités. Ou alors nous viendrons vers vous car nous avons beaucoup d'initiatives", a t elle confié à Mme Cissoko Sylla, représentant la ministre de la femme, de la famille et de l'enfant.

Visiblement touchée par la sincérité des propos de la présidente du Mief, Mme Cissoko Sylla a rassuré les nombreuses femmes qu'elle rendra fidèlement compte des préoccupations du Mief à la ministre Nassénéba Touré. Toutefois elle leur a conseillé d'être vigilantes face aux agressions et maltraitance dont les femmes dont souvent l'objet. "Nous sommes très sensibles à tout ce qui vous touche. Nous avons le numéro vert 116 pour les enfants en détresse et et le 1308 pour dénoncer les cas de violences basées sur le genre ( Vbg)", a t elle indiqué tout en conseillant aux associations féminines de s'engager dans les séances de formation afin d'atteindre leur objectif de l'autonomisation de la femme. " Vous avez le soutien de la femme dans les nombreux combats que vous Ménez. Soyez debout et déterminées", a t elle exhorté.

Mais d'entrée, la directrice de la pouponnière de Dabou, Ouattara Korotoum a encouragé les femmes de substitution à œuvrer pour le bien être des pensionnaires de la pouponnière de Dabou. " Les enfants vous demandent pardon parce qu'à cause de leur handicap, vous passez des jours et des nuits à les nettoyer, à les laver. Continuez d'allumer la lumière en eux car élever un enfant orphelin et handicapé est un véritable sacerdoce", a dit Ouattara Korotoum.

Il convient d'indiquer que cette cérémonie colorée par les ballets, des sketchs et autres prestations artistiques, était placée sous le patronage du ministre gouverneur du district autonome des Lagunes Lohouess Essoh Vincent et le parrainage de Lath Blanchard, opérateur économique et sous la présidence de Mme Agnimel Justine, magistrate. Ceux-ci ont fait plusieurs dons en nature et en espèces pour le bonheur de ces mamans qui sont réparties les bras très chargés.

Norbert Nkaka

Selon un rapport d'un membre de l'Union des journalistes de la presse libre d'Afrique (Ujpla) établi à 16 h GMT, les Maliens se sont prononcés ce dimanche sur le projet de la nouvelle constitution. Dans plusieurs localités du pays, les opérations de vote se sont déroulées normalement, selon des observateurs. Même si elles ont été timides et sous haute surveillance dans certaines localités. «  Je suis convaincu que ce referendum ouvrira la voie à un Mali nouveau, un Mali au service du bien être des populations ».Ces propos sont du Président de la Transition Colonel Assimi Goita après avoir accompli son devoir civique ce 18 juin 2023. C'est le même sentiment donné par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga après avoir déposé son bulletin dans l'urne ce dimanche au Centre de vote de l'Institut du Sacré-cœur de Baco-Djicoroni ACI.Selon le PM, cette une nouvelle constitution traduit la volonté du peuple malien de réécrire son histoire. Cependant le référendum n'a pas pu se tenir dans certaines localités. C'est le cas à Bintagoungou, Télé, N'gouna dans le cercle de Goundam et Tessit, Talatayte dans le cercle d'Ansongo. Pas de vote non plus à Tidermene, Inekar et Anderamboukane dans la région de Menaka, ainsi que dans la région de Kidal. Dans le cercle de Banamba, des bureaux de vote ont été incendié par des hommes armés dans les communes de Boron et Moribougou Fithobé. A Mopti, Djenné, Femaye, Togoye au centre du Mali, enlèvement du président d'un bureau de vote et ses assesseurs par des hommes armés. Des urnes et autres matériels électoraux dans les bureaux de vote ont été saisis par des hommes armés dans les localités comme Koulikoro, Nara, Kolomina, à Seibougou et Djigue.

Réseau Ujpla-depuis Bamako ce dimanche 18 juin 2023 à 16 GMT)----- Le titre et le chapô sont de la rédaction

Conformément aux nouvelles prescriptions de l'État, il est demandé aux collectivités locales de mettre en place un système consultatif dans les décisions municipales en ce qui concerne l'exécution des budgets. Ce que l'on appelle désormais, budget participatif communal n'est rien d'autre qu'une forme de démocratisation des décisions municipales. En effet ce sont 14 communes sur les 231 communes en Côte d'Ivoire, qui ont été sélectionnées pour ce projets pilotes. A Dabou, le maire Yédé Niagne Jean Claude qui veut présenter le profil d'un bon élève, a déjà abattu un travail de consultation de 2021. Ainsi 10 quartiers ont été identifiés et les préoccupations recensées. "C'est un projet novateur qui consistera à associer les populations à l'élaboration et l'exécution des budgets. Nous avons institué à Dabou, un conseil qui comprend 10 zones. Pour une meilleure gestion municipale, nous avons projeté de dégager une enveloppe de 100 millions de F. Cette somme servira à réaliser les voiries, les centres de santé, la construction et la réhabilitation des écoles maternelles et primaires ainsi que des salles de jeux équipées d'outils technologiques qui constituent des urgences", a annoncé le premier magistrat de la ville de Dabou. Selon lui, les responsables de ces différentes zones doivent faire preuve d'ingéniosité et jouer sur les relations afin d'attirer des partenaires et autres opérateurs économiques qui viendront compléter les différents ouvrages à réaliser. Naturellement, la municipalité a un droit de contrôle et de regard mais l'implication des populations quant au choix des besoins s'avère indispensable.

Norbert Nkaka

La famille Kossonou est inconsolable. Ses deux enfants seraient morts dans une retenue d'eau issue des travaux d'aménagement, le mardi 13 juin 2023 à 16 heure dans les environs du collège privé l'Euphrate. Mais qu'est-ce que les deux gamins sont allés chercher à cet endroit devenu boueux et extrêmement dangereux par ces temps de fortes pluies? La sœur aurait- elle tenté de sauver son petit frère ayant perdu pied dans cette eau pour qu'ils soient tous les deux piégés dans cet étang ? Ce sont autant de questions qui pendent sur les lèvres des riverains du quartier Gourosso où vit la famille Kossonou. Notons que Kossonou Koffi Christ âgé de 7 ans en classe de CP2 et Kossonou Yawa Epiphanie âgée de 9 ans en classe de CE1, sont tous les deux inscrits à l'EPP Papa Nouveau de Gourosso. Leurs corps repêchés ont été déposés à la morgue de la ville. Les enquêtes ouvertes par la police permettront de savoir les circonstances réelle de cette tragédie.

Norbert Nkaka