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Des manoeuvres travaillant dans une plantation d'hévéa ont été pris d'assaut par un groupe de villageois armés de fusils calibre 12, qui ont ouvert le feu. Tuant à bout portant l'un des manoeuvres et blessant grièvement deux autres. 12 suspects ont été mis aux arrêts par la gendarmerie. C'était le mardi 24 janvier dans un campement non loin de Cosrou ( 30 km de Dabou).


Des individus ont ouvert le feu sur des paysans, faisant un mort (image d'archives)
Des individus ont ouvert le feu sur des paysans, faisant un mort (image d'archives)



Les populations de Cosrou dans la sous préfecture sont en émoi. Trois paysans originaires de ce village,travaillant pour le compte d'un planteur d'hévéa ont été fusillés. Il s'agit de Api Édi Fulgence, 40 ans, mort criblé de balles, N'Guessan Guy Fulgence et Esmel Gnagne Prince, grièvement blessés par balles séjournent à l'hôpital.
Selon l'un des cousins du défunt, Fernandez Matha, que nous avons pu joindre téléphoniquement le mercredi 25 janvier, les faits se sont déroulés le mardi 24 janvier aux environs de 9 h 30 dans un campement dénommé Aka Lambert. "Mon frère Api Fulgence et les deux autres, manœuvres travaillant dans cette plantations ont été surpris à cette heure par une horde de jeunes villageois. Armés de fusils et autres armes blanches, tous originaires de Bécédi (Sikensi)ces individus ont débarqué à bord d'un tricycle dans la ferme. Aussitôt, ils intiment aux manœuvres de plier bagages, non sans pointer dans leur direction, des armes à feu chargées.
De vives discussions s'engagent et dégénèrent très vite. Ces individus excités ouvrent alors le feu sur les trois paysans. Api Fulgence est tué sur le coup. Les deux autres qui ont reçu des charges de chevrotine gisent dans le sang", relate t il. A l'en croire, un conflit de terre entre les communautés de Cosrou (Dabou) et Bécédi (Sikensi) serait à l'origine de cette fusillade.

Un habitant de Bécédi que nous avons interrogé relativement à cet incident malheureux nous a d'ailleurs confirmé au téléphone ce mercredi 25 à 15 h que " c'est un conflit de terre qui oppose depuis des lustres les populations de Cosrou et de Bécédi. Ces deux localités se réclament la paternité de cette parcelle vaste d'environ 1000 ha. Depuis la mort de l'occupant Aka Lambert, c'est son fils Aka Félix qui gère cette vaste plantations d'hévéa. Mais les propriétaires terriens qui estiment que le vieux contrat est arrivé à terme, exigent la signature d'un autre contrat. Cosrou et Bécédi sont sur la corde malgré les médiation. Ayant alors appris que des paysans de Cosrou seraient encore sur le site, des jeunes de Bécédi s'y sont rendus ce jour là à l'effet de les déloger. Mais les choses tournent mal", relate notre interlocuteur sous le sceau de l'anonymat.
Selon lui, les deux protagonistes étaient armés de fusils. Ce que Fernandez Matha rejette du revers de la main. " Mon frère et ses amis ont essuyé les tirs et mon frère a été froidement abattu. La preuve, ils sont restés sur les lieux jusqu'à ce que la gendarmerie informée n'arrive sur les lieux", soutient il.

12 jeunes villageois de Bécédi, auteurs de l'expédition criminelle ont été arrêtés. Le préfet de région N'Zi Kangah Rémi qui a organisé une mission à Cosrou, le mercredi 25 janvier, a demandé aux populations éplorées de faire preuve de retenue. " Ce crime ne restera pas impuni. Mais restez dignes et éloignez vous de tout esprit de vengeance", a t il demandé aux populations.

Norbert Nkaka


Mercredi 25 Janvier 2023 | Commentaires (0)

Une bagarre rangée entre des jeunes de Toupah( 20 km de Dabou) et leurs voisins de Ira (30 km), le dimanche 22 janvier s'est soldée par la mort tragique à l'arme blanche d'un élève du collège moderne de Toupah quand un autre de Ira, grièvement poignardé est interné à l'hôpital de Dabou.


L'élève de 5 ème, poignardé mortellement au cours de la bagarre à Toupah
L'élève de 5 ème, poignardé mortellement au cours de la bagarre à Toupah
Les morts d'élèves en cascade sont déplorées ces derniers jours, Aucune contrée n'est épargnée. Ce vent funeste a malheureusement soufflé sur la cité du Léboutou, plus précisément dans la ville de Toupah, avec un mort enregistré. L'élève connu sous le prénom de Madjid, inscrit en classe de 5 ème au collège moderne de la localité a été poignardé à mort par un groupe de jeunes au cours d'une bagarre. Selon des informations sourcées, le dimanche 22 janvier, jour du drame, un groupe de jeunes en provenance de Ira, à bord d'un tricycle, pénètrent dans le quartier Dioulabougou de Toupah. Il est 19 h. Les riverains de ce quartier essentiellement peuplé d'allogènes, qui croyaient à une simple parade de ces jeunes gens, vont vite se raviser. En effet, quand ces individus très excités mettent pied à terre, ils brandissent des machettes et des couteaux finement aiguisés. Puis ils déboulent dans des habitations à la recherche d'autres jeunes comme eux. Mais que se passe t il? S'interrogent certains, vu la confusion qui s'installe. Des jeunes de Dioulabougou alertés, tentent de faire ombrage à cette cohorte de jeunes de Ira visiblement excités et prêts à en découdre. Une bagarre rangée éclate alors entre les deux camps. Plusieurs parmi eux reçoivent de coups de machette ou de couteaux. Lorsque les deux groupes se dispersent, deux blessés grièvement poignardés sont enregistrés. Transportés d'urgence à l'hôpital général de Dabou, Madjid, l'élève en 5 ème au collège moderne de Toupah, succombe à ses blessures. L'autre, un certain Didiga Yaovi, originaire de Ira, poignardé à l'abdomen, lutte encore contre la mort. Selon des informations glanées, cette bagarre rangée serait consécutive à des échauffourées survenues le mardi 10 janvier, à l'occasion d'un mariage célébré à Toupah et causant un blessé léger dans les rangs des jeunes de Ira. C'est pour laver cet affront que ces derniers auraient organisé ces représailles aux conséquences mortelles. En tout état de cause, les éléments de la gendarmerie informés ont organisé une descente dans la localité de Toupah puis à Ira. Plusieurs suspects ont été interpellés le lundi 23 janvier. Leurs interrogatoires permettront de situer les responsabilités ainsi que les contours réels de cette scène de violence.

Drame/ Un élève poignardé à mort et un autre blessé dans une bagarre à Dabou.
Norbert Nkaka


Mardi 24 Janvier 2023 | Commentaires (0)

Le journaliste camerounais de la chaîne Amplitude FM, Zogo Martinez, enlevé la semaine a été retrouvé assassiné par ses ravisseurs le dimanche 22 janvier à Yaoundé.


Zogo Martinez, le journaliste camerounais assassiné
Zogo Martinez, le journaliste camerounais assassiné


Le monde de la presse est en deuil. L'insécurité qui secoue le monde de la presse et souvent fois décriée s'est tristement illustrée au Cameroun. Et Zogo Martinez en a été la malheureuse victime, un peu à la manière de Norbert Zongo, le journaliste burkinabè assassiné et son corps brûlé dans son véhicule.
L'animateur de la chaîne Amplitude FM, Zogo Martinez dans la ligne de mire de certains individus a été enlevé le samedi 14 janvier. Sur la toile, l'affaire Zogo Martinez était devenue virale, au point que des proches parents avaient demandé aux autorités camerounaises de prendre leurs responsabilités afin d'épargner l'intégrité physique du journaliste.
Malheureusement le pire que l'on craignait s'est produit. Une nouvelle qui plonge la presse camerounaise et sa proche famille en émoi.
Norbert Nkaka


Dimanche 22 Janvier 2023 | Commentaires (0)

Le ministre Gabonais des affaires étrangères, Michael Moussa Adamo, est décédé en début d'après ce vendredi 20 janvier, en plein conseil des ministres. Le diplomate gabonais a été foudroyé par une crise cardiaque, selon des sources.


Le diplomate gabonais a été foudroyé par un mal fulgurant en plein conseil des ministres
Le diplomate gabonais a été foudroyé par un mal fulgurant en plein conseil des ministres


 

" Le Gabon est en deuil. Le ministre des affaires étrangères est décédé ce vendredi 20 janvier à 12 heures 15, heure locale", tel est en substance le communiqué lu sur les antennes de la télévision gabonaise. Selon ces mêmes sources relayées par la presse locale et lsi-africa.com, c'est au cours du conseil des ministres hebdomadaire, que le ministre Michael Moussa Adamo a été pris brutalement d'un malaise cardiaque.
Tout de suite, une équipe médicale est déployée pour le conduire à l'hôpital des instructions des armées Omar Bongo Odimba. C'est dans cette infrastructure médicale de pointe que que son décès a été constaté. Pour qui connait le ministre Michael Moussa Adamo, l'on reconnaît sa loyauté et surtout sa fidélité au Président Gabonais Ali Bongo Odimba, son ami de très longue date.

Diplômé des relations internationales et de la communication à l'Université de Boston, Michael Moussa Adamo commence sa carrière en 1981 en tant que présentateur sur la chaîne 2 de la radiodiffusion télévision gabonaise ( Rtg 2).
Mais il est très vite remarqué par Ali Bongo Odimba alors ministre de la Défense sous son défunt père président Omar Bongo. Il en fait son directeur de cabinet ( 1999-2009). Lorsqu'Ali Bongo Odimba vient aux affaires, il le nomme ambassadeur de la république gabonaise près les États Unis. Le 17 juillet 2020, Michael Moussa Adamo rejoint son pays et devient le ministre de la défense.
C'est ce poste qu'il occupera avant le dernier remaniement où le président lui confie le portefeuille des affaires étrangères.
Notons que Michael Moussa Adamo est né le 10 janvier 1961 à Makoku, donc âgé de 62 ans.

Norbert Nkaka (source: lsi-africa.com)


Vendredi 20 Janvier 2023 | Commentaires (0)

Un jeune élève se rendant à l'école, ce jeudi 19 janvier, s'est éjecté du bateau bus de la Sotra pour se retrouver dans la lagune. Mais sa tentative de suicide échoue grâce aux sauveteurs et des bonnes volontés.


Voici l'horrible scène de la tentative de suicide de l'élève
Voici l'horrible scène de la tentative de suicide de l'élève


 

Que se passe-t-il dans le milieu scolaire et estudiantin?
L'on est en proie à se poser cette interrogation. Car après avoir vécu la douloureuse et tragique scène de la pendaison d'un jeune étudiant au campus universitaire de Cocody le samedi 14 janvier dernier, voilà qu'une autre scène de suicide vient secouer le monde scolaire, moins d'une semaine plus tard. En effet, le matin du jeudi 19 janvier a été marqué dans la lagune Ebrié arrosant le village quartier d'Abobodoumé par une scène très peu régulière.
C'était les va-et-vient des bateaux bus à cette heure agitée où plusieurs élèves qui empruntent ces engins, tentent de regagner soit le quartier des affaires Plateau soit Treichville. Mais l'un de ces bateaux bus va marquer l'attention des usagers. En effet, alors qu'on s'y attend le moins, voilà qu'un élève saute par dessus bord et plonge à pic dans la lagune déjà secouée par les nombreuses vagues. Que faire devant un drame inouï?
C'est la panique générale, surtout que certains parmi les condisciples tentent systématiquement de le sauver en l'y rejoignant. Mais les sauveteurs alertés arrivent promptement pour éviter une noyade certaine chez le gamin qui avait déjà perdu pied. Mais alors que ceux ci essaient de le remonter afin de le ramener à la vie, ce dernier, dans un sursaut légendaire, tente vaille que vaille de retourner à la vague. On imagine très vite que l'élève tentait de se suicider.
Alors il est maîtrisé. Lorsqu'il retrouve ses sens, celui ci affiche clairement que ce n'est nullement un accident, mais qu'il a tenté tout a l'heure de mettre un terme à sa vie. Pour quel motif ? Toute l'énigme est là !
Norbert Nkaka ( source: Frat mat info)


Jeudi 19 Janvier 2023 | Commentaires (0)
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