L'initiative de Mel Stéphane, opérateur économique, de donner la joie aux tout petits de son village d'Abraniamiambo chaque année, fait boule de neige. Cette année, ce vagabond de la charité a eu un soutien de taille. C'est que les femmes de cette contrée organisée au sein de l'Association des femmes d'Abraniamiambo (Afab-Sougnon) dirigée par Yobou Carelle, ont porté l'arbre de Noël à bout de bras. Plus de 300 enfants sont répartis les bras chargés de cadeaux. Mais Yobou Carelle et ses consœurs ont fait mieux. Elles ont distribué des kits scolaires aux meilleurs élèves du village. Elles n'ont pas oublié l'école. Ainsi 20 tables-bancs et des matériels didactiques ( règles, équerres, rapporteurs...) ont été remis au directeur de l'établissement. "Ces matériels sont un signal fort aux enfants. Ils doivent travailler en classe afin d'assurer la relève", a t elle justifié. Dans cette foulée elles ont voulu encourager les paysannes du village dans leurs activités champêtres souvent au- delà du plan d'eau. 200 gilets de sauvetage leurs ont été offerts. " Certaines de nos mères qui ont leur champ de l'autre côté de la lagune ont péri au cours des traversées. Nous voulons mettre fin à cette tragédie", a signifié la présidente de l'Afab-Sougnon, Yobou Carelle.

Norbert Nkaka

Les fêtes de fin d'année sont toujours par un flux massifs des populations vers les plages. Cela n'est malheureusement pas sans conséquence tragique en terme de pertes en vies humaines. Sur ce volet la ville balnéaire de Jacqueville a déjà payé un lourd tribut surtout que cette localité est prise d'assaut chaque week-end depuis l'ouverture du pont en 2015. En tout cas le gouvernement, à travers le ministre des transports Amadou Koné veut donner un coup d'arrêt aux sinistres et l'insécurité sur les plages. D'où l'opération Espadon1. Selon le directeur général des affaires maritimes et portuaires (Dgamp), le colonel Kouassi Julien,elle consistera à sécuriser et à maintenir propre les plages depuis Assinie jusqu'à San Pédro en passant par Jacqueville. C'est pourquoi il a engagé les marins déployés à faire preuve de grande discipline afin de rassurer les populations et faire ainsi baisser de façon drastique, le taux des noyades mais surtout d'agressions sexuelles et des vols sur les plages. " La plage rime avec l'ordre public. Nos plages doivent offrir une image de tranquillité et de propreté. Vous devez être une force d'assurance et de dissuasion mais au delà vous devez veiller à la salubrité. Votre mission est délicate et difficile mais exécutez la avec beaucoup d'élégance, ayez le sang froid. C'est un métier qui demande beaucoup de sacrifice. Vous fêtez le nouvel an loin de vos familles. Mais vous avez choisi. Vous n'avez pas droit à l'erreur", a fermement recommandé le directeur général des affaires maritimes et portuaires, colonel Kouassi Julien, qui dit avoir reçu des instructions pour rendre toutes les plages ivoiriennes fréquentables à travers une pérennisation de cette opération. " Cette opération n'est pas un coup d'éclat mais une action qui va se prolonger dans le temps, à savoir 7 jours sur 7. Notre objectif est d'avoir zéro cas de noyade, d'agression, de viol et de vol sur les plages afin qu'à l'avenir nous ayons une véritable synergie d'action avec le ministère du tourisme. Nous devons vendre l'image de la Côte d'Ivoire comme certains grands pays touristiques", a confié le colonel Kouassi Julien. Ce donc au total 8 motos, 8 quadricycles, des véhicules de type 4×4 et des matériels de nettoyage qui seront mis à la disposition des arrondissements concernés. Le capitaine Amani Lézin, chef d'arrondissement de Jacqueville a reçu, quant à lui, 2 quadricycles, une moto, un véhicule et un important lot de matériels de nettoyage. "Le ministre Amadou Koné accorde une attention particulière aux affaires maritimes et portuaires. Jacqueville qui a plage longue d'environ 70 km est en plein essor avec son corollaire de cas de noyade. Dieu merci nous venons de recevoir du matériel de travail. Nous ferons tout pour ne pas décevoir", a traduit capitaine Amani Lézin. Pour sa part, le président des chefs de villages a salué les efforts du président de la république Alassane Ouattara pour la sécurisation des plages à travers l'Espadon 1 et promis de sensibiliser les populations afin de garantir son succès.

Norbert Nkaka

 

" Nous sommes totalement coupés du reste de la Côte d'Ivoire. Nous ne pouvons plus évacuer les malades ni acheminer nos produits agricoles. Nous ne pouvons plus regagner nos fermes complètement inondées", nous signale un habitant de cette localité, qui nous a joint le lundi 19 décembre peu avant 12 heures. Selon notre interlocuteur, cette piste distante de la localité d'Irobo d'environs 30 km est actuellement impraticable surtout à hauteur de Bétésso et de Tamabo village. Les dernières pluies diluviennes ont totalement coupé cette voie. Du coup cette zone cacaoyère et véritable grenier en terme de vivriers, est sinistrée. Plus grave, c'est que les élèves du collège moderne ainsi que les opérateurs pour renouvellement de la liste électorale( Rle) sont totalement pris dans un gigantesque piège, incapables de sortir." Les quelques usagers qui ont voulu tenter le forcing sont bloqués dans la boue", nous avertit notre interlocuteur. Aux dernières nouvelles, les responsables du conseil régional des Grands Ponts informés seraient en train de faire mains et pieds pour soulager les usagers. Des travaux seraient annoncés pour bientôt. Vivement pour ces quelques 50 mille habitants de cette contrée sous les eaux. Norbert Nkaka

Des accidents de la circulation spectaculaires ont bien failli endeuiller la grande famille de la presse, quelques jours seulement après le renouvellement des instances de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci) dirigée de main de fer par Jean Claude Coulibaly ( reconduit). Que s'est-il passé ce samedi 17 décembre. Ce feuilleton d'horreur s'ouvre à Grand Bassam, précisément sur la fameuse voie " du salut", c'est à dire l'ancienne route. Le confrère Franclin Glodé qui se rendait tôt le matin, soit à 5 h, à Abidjan est " surpris par un camion fou" qui vacillait sur la chaussée, les freins ayant vraisemblablement lâché. Mesurant le danger de mort qui le guette à ce moment précis, le journaliste braque carrément son véhicule vers le décor. Rien n'y fit! Comme un buffle en furie, le mastodonte chargé de bambous de chine fonce sur le pauvre... Et l'inévitable se produit. En quelques secondes seulement, les deux véhicules, un peu comme David et Goliath se renversent dans le décor,dans un énorme bruit de ferraille, non sans avoir arraché un poteau électrique. D'ailleurs, le camion déverse toute la cargaison presque dans la cabine et manque de peu de se retrouver sur le toit du véhicule de Glodé Franclin déjà coincé. Mais miraculeusement, le journaliste s'en sort avec quelques égratignures. " C'est un miracle de Dieu tout simplement. Je me porte assez bien", s'est confié le journaliste Franclin Glodé au confrère de crocinfo.net qui l'a interrogé, 24 heures après ce " crash terrestre". Même le président de l'Olped, Dr. Zio Moussa, qui est arrivé au lieu du drame quelques minutes plus tard, n'a pu contenir des émotions. "Tu es sorti de cette mort vivant ? Miracle ? La main de Dieu? Tout cela à la fois. Tu connais ainsi désormais une forme de résurrection sans passer par le feu du voyage en aller simple", a rapporté le confrère du site crocinfo.net. Le deuxième fait non moins notable, c'est que dans la soirée de ce même samedi 17 décembre, le confrère Achille Kpan, correspondant régional du quotidien L'inter, revenant d'une mission avec le député de Man sous préfecture, a été victime d'un grave accident de la circulation. Il souffre d'un deboitement de la clavicule. Un samedi sombre pour la presse nationale.

Norbert Nkaka