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Seconde Une

Le roi des Tikars, une communauté camerounaise, a passé un très mauvais quart d'heure aux mains des administrés du roi de la province du Bamoun. Tout simplement pour avoir appelé ce dernier le sultan roi " mon fils".


L'affaire fait grand bruit sur la toile devenue virale au Cameroun. Un chef conspué, humilié, brutalisé, presque dépouillé de tous ses attributs royaux... En tout cas, selon le site Cameroun web.com qui donne l'information, c'est que le roi des Tikars a reçu la visite du jeune roi Nabil Mbombo Njoya, sultan roi des Bamoun, dans la localité de Magba. Malheureusement dans son allocution de bienvenue, la langue du roi hôte fourche. Il prononce le mot "mon fils" pour désigner le roi Nabil Mbombo Njoya. Il n'en fallait pas plus pour provoquer l'ire des valets, qui prennent le roi des Tikars à parti. Ces individus très excités lui hotent ses apparats royaux avant de le ballotter dans tous les sens. Chez les Bamoun, dit on, un roi aussi jeune ou petit soit il, est un roi. Et il ne saurait être traité de " fils" au risque d'attirer la colère des siens. Il convient de signifier que les Tikars sont les pygmées qui vivent dans l'ouest du Cameroun. En représailles, l'on apprend par la même source que les Tikars s'en prennent aux Bamoun ainsi que leurs commerces à Magba, localité où a eu lieu cet incident malheureux.

Un roi déshabillé et humilié pour avoir appelé son collègue roi " mon fils".
Norbert Nkaka ( source: camerounweb.com)


Samedi 4 Février 2023 | Commentaires (0)

Pulchérie Gbalet, activiste des droits de l'homme, présidente de Alternative citoyenne ivoirienne (Aci) a été libérée le vendredi 3 février. Une libération qui semble faire tourner définitivement la page au dossier des 49 soldats ex détenus au Mali.


L'activiste des droits de l'homme, Pulchérie Gbalet, est enfin libre
L'activiste des droits de l'homme, Pulchérie Gbalet, est enfin libre
Les nombreux ivoiriens ont savouré ce mardi 10 janvier, à l'aéroport Félix Houphouët Boigny, avec le président de la république Alassane Ouattara en tête, l'arrivée des 49 soldats injustement maintenus en terre malienne. La médiation confiée au président de la république du Togo, Faure Gnassingbé a été couronnée de succès. Le délire était total. Mais aussitôt cette euphorie passée, nombreux sont ceux qui ont aussitôt fait un clin d'œil à Pulchérie Gbalet dont l'incarcération a un lien direct avec ce triste dossier des 49 soldats arrêtés le 10 juillet par la junte malienne. "Pulchérie Gbalet devait être aussi libérée", avait réclamé le député de Yopougon, Michel Gbagbo. D'autres voix ont suivi. Pulchérie Gbalet avait en effet fait une sortie inopportune, relativement à l'affaire des 49 soldats, après qu'elle a effectué un voyage en terre malienne. " Si l'État ivoirien me confie ce dossier des 49 soldats ivoiriens, je les fais rentrer aussitôt en Côte d'Ivoire", s'est elle bombé la poitrine, dans une vidéo devenue virale. Ce qui a entre autres, valu son interpellation le 22 août 2022, puis son incarcération, soient 44 jours après l'éclatement de cette affaire. Mais certainement dans le soucis d'apaisement et la dynamique de maintenir la flamme de la réconciliation et de la cohésion en Côte d'Ivoire, le président de la république Alassane Ouattara, a du faire dépoussiérer le dossier de la présidente de l'Aci. C'est chose faite ce 3 février, après 167 jours passés à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Le vent de la liberté souffle désormais sur Pulchérie Gbalet. Il devra souffler aussi sur cette gênante affaire des 49 soldats.

Pulchérie Gbalet tourne la page des  49 soldats
Norbert Nkaka


Samedi 4 Février 2023 | Commentaires (0)

Le lycée municipal de Jacqueville ne donne plus une fière allure. Plusieurs locaux de cet établissement secondaire sont en ruine. Une aubaine pour les malveillants.


Une vue la façade extérieure du lycée municipal de Jacqueville
Une vue la façade extérieure du lycée municipal de Jacqueville
Les quelques 3000 élèves qui fréquentent le lycée municipal de Jacqueville, vaste de plus de 8 ha, ne sont pas contents. Certains ont même honte de signifier à leurs camarades des autres établissements qu'ils fréquentent ce lycée, tellement il est en lambeaux. " C'est un faux lycée ! Tout est sale, des salles de classes sans porte, même des laboratoires. Vraiment ça fait pitié", nous lance un groupe d'élèves lorsque nous franchissons le pas de la porte de ce lycée, construit par feu Yacé Philippe, ancien président de l'Assemblée nationale le mardi 31 janvier un peu avant 18 h. Mais ces élèves n'avaient pas tout à fait tort. Une fois dans l'enceinte, le spectacle est désolant, ahurissant. Mis à part le bloc administratif bien coiffé et supplanté par le drapeau ivoirien flottant, le reste n'est que ruine. Car en face, presque les nombreux bâtiments du premier cycle, sont complètement dégradés. Certaines salles de classe sont dépourvues de porte. Les rares portes qui existent encore sont soit branlantes soit sans serrure. A l'intérieur, le décor est pareil. Plafonds, tables- bancs, tableaux et même les fenêtres sont à la limite du récupérable. Les murs sont crasseux. Interrogé, un parent d'élèves nous indique. " Ce sont les élèves eux mêmes qui ont rendu les locaux ainsi. Ils cassent expressément les portes au moindre soulèvement", nous révèle ce parent d'élèves. Mais un autre élève rétorque que les salles de classes sont devenues les nids des reptiles ( margouillats, salamandres et serpents) qui leur donnent des frayeurs pendant les cours. " Il y a des serpents dans les plafonds. On n'est pas à l'aise pendant les cours. Tout le monde a peur", dénonce cet élève.

Des locaux du lycée de Jacqueville en ruine, drogués et prostituées en profitent.
Mais ce décor macabre semble plutôt profiter aux individus malveillants, notamment des drogués et des jeunes filles prostituées qui en feraient leurs bled, une fois la nuit tombée. " Ce lycée est vaste et broussailleux par endroits. Les deux veilleurs de nuit n'y peuvent rien surtout avec ces salles de classes sans portes. Des drogués en profitent", nous souffle un agent de ce lycée qui n'exclut pas le fait que l'établissement soit aussi transformé la nuit en "un hôtel de passe" à ciel ouvert. Des cadres de cette cité balnéaire, choqués par l'état de ce lycée, entendent voler au secours. Toutefois, les responsables chargés de la réhabilitation des locaux sont vivement interpellés

Une vue des bâtiments sans portes au lycée municipal de Jacqueville
Une vue des bâtiments sans portes au lycée municipal de Jacqueville
Norbert Nkaka


Vendredi 3 Février 2023 | Commentaires (0)

Le prix du super sans plomb passe au mois de février de 775 à 815 f le litre. L'annonce a été faite ce mardi 31 janvier.


Le prix du carburant du super sans plomb passe à 815 f/ litre
Le prix du carburant du super sans plomb passe à 815 f/ litre
 

C'est un autre coup dur pour les usagers, notamment ceux qui utilisent le super sans plomb. De fait le prix à la pompe passe désormais de 775 à 815 f/ litre. Soit une augmentation de 40 f, à compter du 1 er février. Le gasoil, couramment utilisé par les transporteurs n'a heureusement pas subi d'augmentation et est maintenu à 655 f/litre. N'empêche que cette autre augmentation va perturber fortement les habitudes des usagers. " On sort à peine du mois difficile de janvier et voilà un autre coup de massue qu'on nous frappe sur la tête. Vraiment les mois passent et se ressemblent", réagit un fonctionnaire visiblement agacé par cette autre augmentation.
Notons que le prix du super sans plomb est vite passé de 615 f à 725f en septembre, puis à 775 en octobre avant de passer aujourd'hui à 815 f/litre. C'est dire qu'en moins de 6 mois, les usagers ont subi une augmentation spectaculaire de 200 f, représentant un taux d'augmentation de plus de 30 %. La principale raison invoquée est l'inflation consécutive à l'invasion russe en Ukraine.

Norbert Nkaka


Mardi 31 Janvier 2023 | Commentaires (0)

Le journaliste Samuel Dago Wakobo connu sous le pseudonyme de Sam Wakouboué, par ailleurs directeur de la communication et des relations publiques au ministère d'État, ministère des affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la diaspora, a sillonné plusieurs villages du département de Lakota, les 28 et 29 janvier. Il a fait d'importants dons aux populations dont des tapis de prières et des tonnes de ciment.


Le journaliste Sam Wakouboué remettant des dons aux populations de Lakota
Le journaliste Sam Wakouboué remettant des dons aux populations de Lakota
 


A la mosquée Sénoufo d'Akrididou Ladé dans le village de Kazéribéri ( s/p de Doudouko), le dimanche 29 janvier, le natif de Zokolilié avait véritablement les bras chargés de plusieurs dizaines de tapis destinés à la prière pour les fidèles musulmans. "C'est une femme Sénoufo qui m'a fait. Je suis donc sensible à ce qui touche sa communauté. Mes parents m'ont donc délégué de vous aider à faire prières favorables à Allah le Tout Puissant", a exprimé le directeur de la communication de la ministre d'État Kandia Camara.

En retour, l'imam de la mosquée, Koné Abdoulaye a dit des prières de bénédictions à l'endroit du donateur. "Tes bénédictions seront sans limite parce que vous posez un acte historique et inoubliable dans la maison de Dieu", a signifié l'imam Koné Abdoulaye. Sam Wakouboué a également promis aux femmes qui ont formulé des doléances, qu'elles trouveront un échos favorable auprès de sa patronne, sensible à la cause des femmes.
La veille, le journaliste Sam Wakouboué était à Zozo Kouadiokro où il a posé un acte fort à l'endroit des enseignants et des fidèles catholiques. Trois tonnes de ciment et 40 paquets de carreaux ont été en effet offerts pour la réalisation d'un logement d'enseignants et de l'achèvement des travaux de l'achèvement de l'église catholique du village. " Quand on réussit il faut apporter un peu aux populations qui souffrent", a mentionné Sam Wakouboué.
Le chef Kouamé Kouakou Célestin, visiblement ému par ce geste a traduit la reconnaissance des villageois à l'endroit de ce jeune cadre de Lakota. Avant de terminer cette caravane de la charité, le collaborateur de la ministre d'État Kandia Camara, est allé manifester sa compassion au chef de la communauté Koulango et formulé des voeux de nouvel an aux villageois de Zozo Olizirigoué, toujours dans le département de Lakota.

Sam Wakouboué, journaliste, directeur de la communication au ministère d'État ministère des affaires étrangères de l'intégration africaine et de la diaspora
Sam Wakouboué, journaliste, directeur de la communication au ministère d'État ministère des affaires étrangères de l'intégration africaine et de la diaspora
Norbert Nkaka


Mardi 31 Janvier 2023 | Commentaires (0)
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