Cette demande s'est faite en présence du directeur général de l'administration du conseil régional du Guemon, Oulaï André Déazi. Selon Péhi Théodore l'initiateur de cette action, l'objectif de ce vaste projet résumé sous le thème " Un parent, un arbre" vise à long terme de planter 10 mille arbres en 2025 grâce à l'état à travers une subvention de 3 millions et aux aides des partenaires privés. Le chef du cantonnement des eaux et forêts de Bangolo, Koné Zogbeu Joachim, a encouragé cette initiative et à demandé les participation de tous pour une couverture forestière totale. Le Directeur Général de l'administration du conseil régional du Guémon, Oulaï André Déazi a rappelé les missions de la collectivité du Guémon et fait part des possibilités de financement existant grâce au projet de réduction des émissions de gaz à effets de serre, dit "PRÉ", développé en partenariat avec le Ministère de l'environnement, du développement durable et de la transition écologique. Pour le sous-préfet de Béhoué Zibiao, Ouya Clatom Charles, président de cette première édition de la table ronde du village de Plonhouin sur l'agroforesterie et le reboisement, "C'est une action utile et agréable pour le développement durable". Il a invité les forces vives de l'Etat, du Guémon et autres partenaires au développement, au soutien urgent à l'association Zatô. Une séance de planting d'arbres sur un air aménagé a mis fin à la cérémonie. Tous les invités sont répartis de Plonhouin avec de magnifiques présents notamment des boubous et des pagnes.

Osmose Kahiga ( Correspondant)

Selon le correspondant d'abidjan4all.net sur place à Dabou, la municipalité a entrepris depuis son avènement, de donner fière allure à la capitale de la régionale de l'Iffou, par ailleurs, la ville natale de l'ex président de la République, feu Henri Konan Bédié. Une opération d'assainssement des grandes artères de la ville. Les occupants du domaine public, en tout cas ceux dont les ouvrages empiètent la voie publique sont sommés de dégager. Mais le triste constat, c'est que les nombreuses interpellations tombent dans l'oreille de sourds. C'est pourquoi les agents de la mairie décident d'aller eux-mêmes sur le terrain pour procéder au démantèlement des magasins et autres maquis qui pullulent sur certaines voies. Mais ces agents sont loin de s'imaginer que cette opération va buter sur des opérateurs résistants. Ceux-ci refusent de partir. Les agents, eux, conformément aux instructions reçues des responsables, se mettent au boulot, sans ménagement. Mais en plein exercice, l'un des agents reçoit de la part d'un propriétaire de maquis, un violent coup de machette à la, lui déchirant carrément le cuir chevelu. Le sang gicle. L'agent qui se vide se son sang est vite conduit à l'hôpital où il reçoit des soins appropriés. Ses jours ne sont plus en danger. Mais contre toute attente, au lieu de procéder à l'arrestation de cet opérateur dangereux qui a agressé un agent de la mairie dans l'exercice de ses fonctions, l'on décide de régler cette affaire à l'amiablele. L'affaire, dit on est curieusement étouffée avec la médiation de la chefferie. Mais les opérations sont suspendues, selon notre correspondant.

Norbert Nkaka (Info : S B)

Excédé par le vol régulier des fonds de tasse de latex, le propriétaire de la plantation d'hévéa, Koulaï Siéhi Alexis tend une ambuscade aux éventuels larcins. Celle-ci ne dure pas à porter ses fruits. Le jour des faits, il est environ 4 heures du matin quand deux individus circulant à bord d'un tricycle accèdent à la plantation. Certainement les deux bandits avaient planifié leur forfait, qui est de voler les fonds de tasse, ignorant que le propriétaire de la plantation et une équipe de manoeuvres constituée, les prenaient en filature. Se croyant maître des lieux et loin des regards, ils se mettent à amasser les fonds de tasse recueillis. En un temps, ils se font un gros sac qu'ils rangent dans leur engin. Mais au moment de démarrer, voilà qu'ils sont interpellés. Tétanisés, les deux voleurs tremblent de tout leur corps comme " Aïcha Tremblé". "Mille jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire", dit un adage. Guehi Richmond, élève et conducteur de taxi-moto, est vite maîtrisé quand son comparse Guéhi Hermann, plus agile, réussit à se defaire de l'étreinte des manoeuvres pour se fondre dans la nuit noire. Conduit dans les locaux de la brigade de gendarmerie, il ne tardera pas à se mettre à table. Très prolixe, il balance Guehi Hermann, en fuite, comme le principal instigateur de ce coup qui a finalement foiré. Vu les indices fournis aux éléments de la maréchaussée par Guéhi Richmond sur son comparse Guéhi Hermann, ce dernier est mis aux arrêts, le lendemain mardi 16 juillet par la gendarmerie. Les deux sinistres individus ont été auditionnés et devront faire face à la justice. Une enquête est ensuite ouverte pour cerner les contours exacts de ce vol de nuit et en association. C'est sûr que l'élève Guéhi Hermann ( 18 ans) passera une partie de l'année scolaire 2024-2025 derrière les barreaux.

Osmose Kahiga ( Correspondant régional)

Atéhou, une localité située à environs 50 km dans la sous préfecture d'Agboville ( chef-lieu de la région de l'Agneby-Tiassa) est en émoi. Ce village régulièrement animé, est plongée dans la consternation. Le sort s'est en effet abattu sur 5 membres d'une famille, complètement dévorés par les vagues. Selon le confrère Soir info, relayé par plusieurs réseaux sociaux, les faits tragiques ont eu lieu le vendredi 12 juillet aux environs de 16 heures. C'est que, les populations qui ont leurs plantations à l'autre rive, sont obligées d'effectuer la traversée à l'aide de pirogue. Presque chaque famille dispose sa pirogue. Autant dire que les traversées de cette rivière sont un acte quotidien et presque banal pour les populations. D'ailleurs ce jour-là, c'est par ce même moyen que le père, sa femme et ses 3 enfants sont arrivés à la ferme. Les travaux champêtres effectués, il est à présent l'heure de regagner le village. Les vivres, du bois de chauffe étant rangés, la famille et un autre paysan prennent place dans la barque. Ils sont 6 au total. La traversée jusque là tranquille va subitement basculer au drame. De fait, parvenu au milieu de la rivière, le piroguier constatant le fort courant de la rivière en crue, accélère. Malheureusement, il est entrainé dans le mauvais courant. Il perd le contrôle de la pirogue très chargée qui coule à pic. Les cris au secours sont vains. Et c'est naturellement que les occupants périssent dans les eaux en furie. Les sapeurs pompiers civils d'Agboville dépêchés sur les lieux du sinistre, le lendemain, sont parvenus à repêcher 5 des 6 corps après d'intenses recherches. Il s'agit d'un homme, d'une femmes et de 3 enfants, tous issus de la même famille. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes réelles de ce sinistre qui marquera certainement à vie, les populations d'Atéhou.

Norbert Nkaka ( Source : Soir info)

Au cours de cet atelier, Mme Touré épouse Diarra Mariam, la directrice de l'encadrement des établissements privés de Côte d'Ivoire (Deep) a indiqué que ce déploiement est l'aboutissement d'un processus engagé en 2020. " Nous allons passer à la phase pratique qui commence par la mise en place d'une équipe et sa formation ", a t elle justifié l'organisation du présent atelier prévu du 15 au 20 juillet avec la formation des acteurs. La directrice a surtout salué l'engagement de la ministre de l'Éducation nationale et de l'alphabétisation d'assainir les effectifs des établissements privés pour une école plus performante et plus compétitive. Aussi ce déploiement du système de contrôle biométrique des effectifs des affectés dans les établissements privés voudrait il répondre à trois préoccupations majeures, à savoir, éviter désormais le système de contrôles physiques qui nécessitent plusieurs missions onéreuses avec ses corollaires d'accidents parfois tragiques, gagner en efficacité et économiser du temps et enfin permettre à l'État de se faire une idée nette de ce qu'il doit payer aux responsables des établissements privés.

"Nous voulons assainir le cadre réglementaire du partenariat public/privé face à une augmentation fulgurante des effectifs des établissements privés. Ce présent biométrique qui vient mettre fin aux contrôles physiques s'avère donc nécessaire et salutaire", a reconnu pour sa part, le directeur de cabinet de la ministre Mariatou Koné, Kouadio Raoul. " Ce projet permettra de se rassurer que les élèves viennent effectivement à l'école. Cela permettra également d'éviter les fraudes sur les effectifs ", estime l'Imam Badra Ali Diallo, directeur exécutif national de la plateforme des structures islamiques.

Notons que ce projet financé par la Banque mondiale et coordonné par le programme d'amélioration de la gouvernance pour la délivrance de base aux citoyens ( Pagds), entamé en 2020 et qui prend fin en 2025 est piloté en 4 phases. La phase pilote a permis le déploiement de 484 écoles du secondaire et le contrôle de 334.930 élèves. La phase 2 avec l'installation de 190 écoles et le contrôle de 590.838 élèves. La phase 3 par le déploiement et l'installation de 1064 du secondaire et le contrôle de 1.003.685 élèves affectés et la phase 4 avec l'installation de 243 du secondaire et le contrôle de 1.057.486 élèves affectés.

A ce jour, 2244 établissements privés sont déjà équipés du système de contrôle biométrique. Il est à préciser que le système de contrôle électronique des élèves affectés se fera par Africa biometrics security (Abs), un logiciel d'intégration des données biométriques des élèves affectés.

Norbert Nkaka