Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi | 20/12/2024 | 228 vues
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Seconde Une
Une grave crise oppose le village d'Akrou et la localité de Bapo dans le département de Jacqueville. Des jeunes villageois d'Akrou ont assiégé le village de Bapo, le samedi 24 février, au moment où celles-ci se préparaient à accueillir le sous préfet d'Attoutou dans le cadre d'une consultation populaire devant aboutir à la désignation future d'un chef. L'objectif était de manifester leur opposition à la désignation d'un chef de village sur leurs terres.
Des jeunes du village d'Akrou ont assiégé la localité de Bapo
Ils étaient environs 600 jeunes villageois à bord de tricycles, de motos et un tracteur qui ont investi la localité de Bapo, peuplée seulement de 300 habitants et située au bord de la lagune, à quelques 3 km d'Akrou. La tension était palpable, vu que des propos hostiles sont tenus à l'endroit des populations de Bapo totalement prises dans la tenaille. D'ailleurs, sur la place publique, les matériels prévus pour abriter cette cérémonie de consultations populaires présidées par le sous préfet d'Attoutou, Séri-Atta Roycet Patrick, n'ont pu être installés. Mais de quoi retourne cette affaire ?
Selon le président des jeunes d'Akrou, Tékry Herrmann Loïc, véritable chef d'orchestre de cette opération- commando, l'affzire tire son encrage dans le fait que le village de Bapo, installé sur les terres d'Akrou, ne peut se prévaloir dépositaire des lieux sans l'approbation préalable des chefs de terres d'Akrou, les principaux dépositaires. Poser un tel acte sans les consulter et sans leur approbation préalable est une forme d'expropriation et perçu comme un crime de lèse majesté. " Nous sommes là pour faire opposition à une parodie de consultations populaires devant aboutir à la désignation d'un chef. En réalité Bapo est installé sur le territoire du village d'Akrou. C'est une localité peuplée de nos frères Ahizis mais aussi des allogènes de la Cédéao au temps où cette localité servait de débarcadère du bac assurant la liaison entre Jacqueville et Dabou. C'était donc un carrefour d'échanges et de commerce. C'est plus tard que des familles ont été autorisées à s'installer sous la coupole des propriétaires terriens d'Akrou. Mais avec le temps, certains de nos hôtes veulent par des voies détournées et bénéficiant de certaines complicités, veulent installer un chef afin de mieux contrôler des parcelles estimées à 1600 ha. Nous disons non aujourd'hui et demain! ", tape du poing, le jeune Tékry Herrmann Loïc visiblement remonté. L'action de ce samedi 24 février, selon lui, indique bien que les villageois de Bapo n'étant nulle part propriétaires de terres, n'ont pas la qualité de désignation d'un chef. Cela échoit de plein droit aux chefs de terres d'Akrou qui peuvent leur proposer un chef.
Dans ses envolées, Tékry Herrmann Loïc, le président des jeunes d'Akrou, nous a signifié que le sous préfet d'Attoutou, Séri-Atta Roycet Patrick, arrivé à la tête de la circonscription il y a 3 ans seulement, se laisserait manipuler par des chefs Ahizi. " Le sous préfet d'Attoutou dont dépend Bapo est en train de se laisser manipuler. Il ne connaît pas les contours de cette affaire dont le principal enjeu est de s'approprier nos terres. Déjà, Bapo revendique 492 Ha. Mieux, Akrou serait délestés de plus de 1600 ha si un chef est désigné. Le sous préfet serait venu nous consulter pour qu'on l'édifie sur l'historique des populations de Bapo. Celui nous éviterait des conflits aux conséquences imprévisibles. Mais on estime qu'il a été trompé ", estime Tékry Herrmann Loïc.
Ce samedi 24 février, il avait pourtant été prévu, une cérémonie de consultations populaires présidée par le sous préfet d'Attoutou et en présence du président du collectif des chefs Ahizi, Abouayéba Samuel. Mais des jeunes villageois venus d'Akrou ont très tôt le matin, assiégé la place publique du village, empêchant toutes activités. Le sous préfet annoncé ne s'est pas présenté. À 11 h, au moment où nous quittions les lieux, les éléments de la gendarmerie de Jacqueville avaient mis pied à terre à Bapo, pour disperser calmement les manifestants. Ceux-ci ont regagné leur village Akrou, soulagés d'avoir fait avorter la cérémonie de consultations populaires de désignation de Grah Olivier, pressenti pour être le premier chef de village de Bapo, après 64 ans d'existence. Mais les villageois de Bapo vont ils céder aux injonctions des villageois d'Akrou? Affaire à suivre!
Norbert Nkaka
Samedi 24 Février 2024
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Les directeurs de publication et les rédacteurs en chef de la presse en ligne, ont été invités par l'Autorité nationale de régulation ( Anp), à l'ouverture de la session 2024, le jeudi 22 février, à la maison de la presse d'Abidjan. Au menu, un panel au cours duquel les responsables de la presse en ligne ont été édifiés sur leurs responsabilités dans leurs rapports avec les internautes.
Les responsables de la presse en ligne et les responsables de l'Anp, ensemble pour la crédibilité de la presse
"Informations en ligne et commentaires des internautes, défis et responsabilités", tel est le thème du panel qui a couronné cette session 2024 de l'Anp Academy, qui a réuni autour des hauts responsables de l'Anp, plusieurs directeurs de publication et autres rédacteurs en chef. On notait également la présence des directeurs des instituts de communication et responsables des institutions et surtout la représentante du ministre de la communication, porte parole du gouvernement, Mme Anne Dominique Bakoum. D'entrée, c'est Doh Konaté, le directeur de la presse et de l'information à l'Anp qui plante le décor tout en situant le contexte et l'opportunité du thème. " La qualité d'un média tient compte de son contenu ", précise t il tout en mentionnant comme postulat, le constat selon lequel " Des commentaires parfois haineux et violents faits par certains internautes alors que les articles sont sans reproches. Ce constat nous interpelle et les directeurs de publication doivent tenir compte de ces mauvais agissements ", fait remarquer Doh Konaté. Il s'agit de la crédibilité et de la responsabilité des acteurs de la presse qui sont désormais soumis à la loupe face aux caprices des internautes. " Ils ne sont plus les maîtres du jeu ", comme le dira, Mme Anne Dominique Bakoum, représentant le ministre Amadou Coulibaly à cet atelier. " Responsabilité, intégrité et respect ", tels sont les trois vocables qui ont marqué les précieux conseils prodigués par le ministre de la communication lus par sa représentante.
M. Alexandre Koné, procureur de la République adjoint, près le Tribunal de 1ère d'Abidjan, l'un des panélistes
À présent, place au panel. Cela est l'affaire de Koné Alexandre, procureur de la République adjoint près le Tribunal de première instance du Plateau et de Guébo Israël, chef d'entreprise de presse (Iam)Iam). Concernant l'aspect juridique, celui qui engage la responsabilité pénale du directeur de publication et du rédacteur a été présenté par le procureur Koné Alexandre. Il a situé 2 types de responsabilité, notamment la responsabilité civile sanctionnée par une amende pécuniaires et la responsabilité pénale, l'obligation de répondre devant la loi. Selon lui, autant l'auteur d'un article incriminé, le directeur de publication est aussi responsable. " Sont considérés comme auteurs de presse et punis comme tels, le directeur de publication et l'auteur de l'article incriminé ", dit l'article 103 de la loi portant régime juridique de la presse. C'est donc convenir que tout journal écrit repose est placé sous la direction et la responsabilité du directeur de publication. Toutefois, les journalistes bénéficiant de mesures exceptionnelles de la loi sur la presse ne doivent pas être gardés à vue, encore moins détenus et condamnés. Sauf en cas de divulgation de nouvelles fausses portant atteinte au moral de la société et la désobéissance aux lois, conformément à l'article 183 du code pénal. Pour les délit d'offense au président de la République, le procureur de la République peut s'auto saisir, contrairement aux autres victimes qui doivent au préalable saisir le procureur. En tous les cas, les journalistes conformément aux règles de l'éthique et de la déontologie, doivent se garder de diffamer, injurier, d'offenser le chef de l'Etat ou de publier de fausses informations sous peine de fortes amendes allant de 1 à 5 millions de F pour les diffamations et de 2 à 10 millions de F pour les injures. Quant à Guébo Israël, il s'est intéressé à la relation entre journalistes et internautes. Il a invité les responsables de presse en ligne au système de modérations, une technique qui consiste à évaluer et contrôler les commentaires des internautes afin de protéger et préserver une atmosphère communautaire. " Une modération participative consiste à supprimer ou bloquer les commentaires ", conseille le manager de presse qui demande aux responsables des entreprises de presse d'être extrêmement vigilants face au flux des internautes. Les échanges bien agencés par la modératrice Marthe Akissi, ont été certes houleux mais très enrichissants car les responsables de l' Anp, ont pu mesurer la complexité de la problématique journaliste-internaute. Une réalité aux concours insaisissables et qui va certainement alimenter d'autres ateliers.
Le président de l'Anp, M. Samba Koné, a conseillé la sincérité et la crédibilité aux acteurs de la presse en ligne
En tout état de cause, le premier responsable de l'Anp, Samba Koné veut rétablir l'image naguère arborescente du journaliste, toujours prêt à relever le défi des temps nouveaux qui intègre à la fois la presse-papier et la presse numérique ou presse en ligne. " Crédibilité et responsabilité. Faites preuve de bienveillance dans tout ce que vous publiez. Faites preuve de sincérité dans vos écrits ", a martelé Samba Koné, président de l'Anp.
L'affaire de lynchage à mort, de l'instituteur Bomahé Jean Luc Gaël n'est pas encore évacuée qu'un autre fait tout aussi bouleversant secoue la contrée de Zéo. Selon nos informations, depuis quelques jours, un jeune homme du village de Kouissra, accusé de vol de poulet, à été grièvement brûlé aux parties intimes et aux fesses par ses bourreaux. Il lutte contre la mort.
Selon nos sources rapportée par notre correspondant sur place, un jeune homme du nom de Bah Charles aurait été surpris en pleine nuit entrain de voler des poulets dans une ferme. Pris la main dans le sac, le jeune garçon va subir un traitement de choc. Les propriétaires de la ferme, au lieu de le conduire à la brigade de gendarmerie, vont plutôt lui faire subir les pires atrocités. En effet, ils font asseoir le jeune homme sur des braises ardentes. Lui brûlant les fesses et ses parties intimes au deuxième degré. Conduit à Man par ses parents dans un état critique, Bah Charles lutte contre la mort. Tout ça pour un vol de poulet.
Osmose Kahiga ( correspondant régional)
Lancés en 2009 avec le conseil général de Zuénoula présidé par l'ancien ministre David Kolou Bi Youan, les travaux de la réalisation d'un château d'eau dans le village de Minfla, situé à 12 kilomètres du chef lieu de département, reprend vie après plusieurs péripéties, grâce à l'actuel président du conseil régional Zoro Bi Ballo Epiphane, par ailleurs Président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance.
2009- 2024, cela fait pratiquement 15 ans que les travaux de la construction du château d'eau de Minfla ont vu le jour. Cela sous la houlette du ministre David Kolou Bi Youan, alors président du conseil général de Zuénoula. C'est un château haut de 15 mètres avec une capacité de réservoir de 50 mille litres pour desservir 7000 habitants. Le coût du projet était estimé à 96 millions F, Les travaux débutent effectivement en 2009 avec le forage de 80 mètres entièrement réalisé, les canalisations posées , les 6 bornes fontaines dans les 6 quartiers sont mises en place tout comme les fouilles des fondations du château, réalisées. À ces travaux s'ajoutent la mise en place des abris et armoires électriques, les six puits perdus et les 4 bornes de repérage. En tout cas tout se déroule bien, à la grande joie des populations de ce village qui portent ce projet en coeur. Car l'eau est source de vie.Mais coup de tonnerre ! Quelques mois plus tard, les travaux connaissent brutalement un coup d'arrêt. Pourquoi une telle déconvenue ? Informations prises, l'entreprise commise pour les travaux est au cœur d'un scandale financier. Le PDG de l'entreprise est victime d'un détournement portant sur la somme de 16 millions F, décaissés régulièrement par le trésorier payeur du conseil général de Zuénoula pour la poursuite des travaux. En avril 2011, avec l'arrivée du président de la République Alassane Ouattara, le conseil général est remplacé par le conseil régional. L'espoir tant suscité par les populations vire au désespoir car la nouvelle équipe dirigée par le ministre Charles Koffi Diby n'a inscrit nulle part dans son budget, une quelconque reprise des travaux du château d'eau de Minfla. Malgré la remise d'un fonds de 60 millions F pour la poursuite des travaux du système Hydraulique villageois amélioré (HVA) de Minfla, les travaux demeurent suspendus. Même l'arrivée du président Zamblé Bi Zamblé Zéphirin à la tête du conseil régional de la Marahoué, ne changera rien en dépit des nombreuses démarches. Une lueur cependant car le président du conseil régional Zamblé Bi Zamblé Zéphirin accepte de remettre le projet dans le plan d'opérations du conseil régional. Puis survient cete tornade qui a frappé le village de Minfla en août 2022. Une tornade qui a pratiquement balayé tout sur son passage, détruisant plusieurs infrastructures du village. A quelque chose malheur est bon ! Dit on souvent. Les ministres de la bonne gouvernance de l'époque Epiphane Zoro Bi Ballo et celle de la solidarité Dogo Myss Belmonde, se rendent à Minfla pour apporter la compassion du gouvernement aux villageois. Des cadres saisissent alors cette aubaine pour remettre le dossier du château d'eau sur la table. Des promesses sont faites par le ministre Zoro Bi Ballo Epiphane qui demande d'évaluer le coût des travaux. Ce fut fait. Une fois l'actuel président de la Habg élu président du Conseil régional de la Marahoué, le château d'eau de Minfla est à nouveau inscrit au budget du conseil régional à hauteur de 80 millions de francs CFA. Ainsi en septembre - octobre 2023 les travaux ont repris avec la prise en compte du château d'eau par le nouveau conseil régional dans son budget triennal pour un financement séquentiel de 36 434 000 CFA en 2024, 23 565 000 f CFA en 2025 et 20 000 000 en 2026. Selon directeur adjoint des travaux et de l'assainissement du Conseil régional de la Marahoué, Minko Jérôme , la première tranche des travaux du système hydraulique villageois amélioré ( HVA) de Minflla en cours actuellement concerne la construction de l'ouvrage en béton armé.
Norbert Nkaka ( Source : Aip Zuénoula)
Les enseignants de la commune de Bangolo ont battu le pavé ce lundi 18 février 2024 pour protester contre la mort de Bomahé Jean Luc Gaël, cet instituteur bénévole tué, il y a quelques jours dans des conditions d'une rare violence. Ceux-ci ont "décrété" trois jours d'arrêt de travail.
. . Ligoté des deux bras et ses deux pieds, le pauvre enseignant bénévole est décédé des suites des sévices corporels. La gendarmerie a, le vendredi, 16 février soir, procédé à l'interpellation du chef de village de Zéo, Séa Ferdinand. Guelanebo Pierre et Sohn Zébéto, respectivement chef du village de Douandrou 1 et chef de sécurité villageoise de Zéo ont également été mis aux arrêts. Les enseignants, très remontés ont également demandé le retrait de tous les enseignants du village de Zéo jusqu'à nouvel ordre. Un débat houleux s'est engagé entre l'autorité préfectorale et ces enseignants qui ont décidé de reprendre les cours les jeudi 22 février prochain. Tous de rouge vêtus, ces enseignants ont parcouru les principales artères de la ville avant d'être reçus par le préfet.
Osmose Kahiga ( correspondant régional)
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Publié par Junior Gnapié
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