La nouvelle de la mort de Issiaka Diaby, le président du collectif des victimes de Côte d'Ivoire (Cvci) s'est répandue comme une poudre. Issiaka Diaby qui s'est présenté à la Haye comme étant le porte-parole des victimes de la crise post électorale de 2011 avait témoigné contre l'ex président de la République de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo ainsi que le président de la galaxie de la jeunesse ivoirienne, Charles Blé Goudé, les accablant d'être à l'origine des crimes au cours de la guerre de 2011 qui a fait plus de 3000 morts. Aussi s'est farouchement dressé contre leur acquittement. Il a même décidé de manifester à l'aéroport d'Abidjan contre le retour de Laurent Gbagbo en 2021. Mais qu'est-ce qui a causé la mort de cet autre martyr ? Selon des sources proches de la famille du défunt, le défenseur des victimes en Côte d'Ivoire, se plaignait depuis peu, des douleurs aux membres inférieurs. Mais de jour en jour, ces douleurs qu'on croyait bénignes se transforment en un mal difficile à circonscrire. Les douleurs deviennent si traumatiques au point que Issiaka Diaby est transporté au Chu d'Angré, le vendredi 19 janvier, espérant que les dieux de la médecine le rameneraient vivant. Que non! Issiaka Diaby rend son dernier soupir 5 jours plus tard, soit le mardi 23 janvier. Les ivoiriens dans la grande majorité, ont réagi, de façon mitigée suite au décès de Issiaka Diaby. "Répose en paix", soutient un internaute. " Toutes nos condoléances. Il a combattu noblement pour nous les faibles ", salue un autre, la mémoire du disparu. " Que Dieu rende justice aux vraies victimes. Pour l'argent, que n'a pas fait cet homme? Je réclame la libération des vraies victimes ", réagit par contre cet autre ivoirien.

Selon des sources familiales, Issiaka Diaby sera inhumé ce vendredi 26 janvier après la prière de 13 heures.

Norbert Nkaka

Les chefs des villages du Léboutou, de Grand-Lahou, des Ahizi et Alladjan de Jacqueville ont tous convergé à la résidence du ministre- gouverneur à Dabou. On notait également la présence très remarquée, du maire de Grand-Lahou, Ali Sissoko et des cadres parmi lesquels Tahirou de l'Ong Agir pour les Grands Ponts. C'est l'ex ministre René Diby, par ailleurs le président régional de la chambre des rois et chefs traditionnels, qui donne le ton. "Nous sommes venus vous souhaiter une santé de fer et vous soutenir dans votre haute mission. Ensemble nous devons former un épi d'or. Je demande à tous mes collègues chefs de former l'union sacrée autour de notre baromètre afin de nous hisser vers le développement", a t il dit au nom des 43 chefs présents. Il a également demandé au ministre-gouverneur d'être leur porte-parole auprès du président de la République Alassane Ouattara pour les projets de développement dans les Grands Ponts. Ces doléances seront relayés par le maire Ali Sissoko qui a plaidé pour la réalisation d'un port de pêche à Grand Lahou afin d'accélérer le processus de l'emploi jeune mais surtout renforcer les activités de pêche, véritable vivier du département de Grand Lahou en raison de son plan d'eau lagunaire, fluviale et maritime.

Et la réponse à ces préoccupations ne se fit pas attendre. De fait, dans son intervention, le ministre-gouverneur du district autonome des lagunes, Essoh Lohouess Vincent, a présenté la carte sombre de la région des Grand Ponts, l'une des entités du district autonome des lagunes. "Dabou, chef lieu de la région des Grands Ponts est aussi la capitale du district autonome des lagunes. Pourtant cette région est la plus défavorisée. Aucun projets structurant. La vision du président Alassane Ouattara en désignant Dabou comme chef lieu est justement une occasion de régler cette disparité. Nous avons deux grands projets. Le premier, il s'agit d'un port pour décongestionner le port d'Abidjan. C'est un projet financé par des turcs pour un montant de 500 milliards de F. Il sera prolongé à Grand Lahou par un port de pêche. L'autre grand projet est un centre de traitement des ordures ménagères sur environs 30 hectares. Un projet financé par des Canadiens. Cela permettra de produire des angrais, fabriquer des pavés, des briques et produire de l'électricité propre ", a t il dévoilé, précisant que ces deux projets d'envergure permettront de donner suffisamment d'emplois aux jeunes de la région mais ils favoriseront le développement sont souffre la région des Grands Ponts

. Une annonce qui réjoui le maire Ali Sissoko qui estime que ces projets s'inscrivent dans la directive qu'il s'est fixé pour conduire sa commune au vrai développement. " Ces projets de port et de traitement de déchets nous préoccupent. Nous y travaillons depuis longtemps. Cela va nous permettre de tirer le développement vers Grand Lahou ", s'est il réjoui. Notons que le ministre gouverneur a offert une enveloppe de 8, 5 millions ainsi que des gadgets aux chefs de villages, répartie de la façon suivante : Grand Lahou ( 2 millions de F), Jacqueville ( 2,5 millions F) et Dabou (4 millions F).

Norbert Nkaka

L'information est relayée par un confrère de 237 online.com. Jean Dieudonné N'Doumou, un ancien sous préfet de Kribi 1, est impliqué dans un accident mortel dans le secteur d'Ayos, au Cameroun. Selon le confrère, l'excès de vitesse serait à l'origine du drame. "Alors qu’il roulait à vive allure au volant, ce haut responsable administratif aurait perdu le contrôle du véhicule avant de percuter mortellement trois passagers d’une moto", pourrait on lire. Mais après ce drame, Jean Dieudonné Ndoumou, au lieu de se rendre au commissariat le plus proche pour assumer la responsabilité de cet accident mortel, a plutôt préféré prendre la fuite " avec la complicité du commandant de brigade de Nkol-Afamba, qui l’aurait laissé filer contre rémunération". Ce haut responsable de l'administration serait donc activement recherché "au grand dam des familles endeuillées qui réclament justice", précise le confrère. Il convient de signaler que Jean Dieudonné Ndoumou n'est pas à son premier forfait. Cet administrateur détaché à la Primature au Cameroun, avait été au préalable interpellé suite à un scandale financier pourtant sur la rondelette somme de 696 millions de F.

Norbert Nkaka ( source : 237 online. com)

"Je ne suis pas venu sur terre pour durer". C'est le slogan que certains jeunes motards qui s'adonnent à la vitesse dans toutes les rues de Daoukro prônent. C'est pour endiguer ce fléau que le mercredi 10 janvier, automobilistes, acteurs du transport et conducteurs d'engins à 2 et 3 roues on été sensibilisés sur les dangers de la circulation. La cérémonie s'est déroulée à la préfecture de Daoukro, en présence du corps préfectoral chapoté par le préfet de région. Le thème était "Zéro goûte de sang". C'est une initiative de l'Ong Kaïros à connu un engouementsonnée par une présence remarquable de la jeunesse en masse. Selon le bilan livré par Sorry Doumbia, commandant des sapeurs pompiers civils, les trois derniers mois de l'année 2023 ont été désastreux en termes d'accidents d'engins à deux-roues. Mme Kouadio Camille, présidente de l'Ong Kaïros a insisté sur l'importance de ladite action qui vise à réduire considérablement le taux d'accidents sur les routes dûs aux motocyclistes. Krobo Hermann, président de la jeunesse communale et régionale de l'Iffou a embouché la même trompette en invitant ses frères à éviter l'alcool afin de protéger leur vie et celles de nombreuses familles. Coulibaly Kikoun Aimé, commissaire de police de Daoukro a vivement interpellé les usagers sur le non port du casque et l'excès de vitesse qui constituent les principales causes des accidents mortels. "Les usagers n'ont plus peur des amandes. Ils préfèrent aller s'acquitter autant de fois qu'ils peuvent. C'est alarmant", a décrié le commissaire de police. Le préfet de la région de l'Iffou, prefet du département de Daoukro, Jean Claude Djoko a salué cette action qui permet de tirer la sonnette d'alarme sur la situation critique des accidents très fréquents dans le département. Notons qu' à Daoukro et à Ouellé, des centaines de casques de moto et de préservatifs ont été distribués aux populations au cours de cette journée de sensibilisation. Serge Bry

Serge Bry ( Correspondant)

Selon notre correspondant sur place, le drame s'est produit non loin du village de Doueuleu, dans le département de Danané. Ce dimanche 07 janvier, jour des faits, dame Aminata, qui habite le village de Nimpleu 2, dans la sous-préfecture de Daleu confie ses enfants à sa sœur cadette et se rend dans le village de Doueuleu où se tient un marché hebdomadaire. Ce qu'elle fait tous les dimanche d'ailleurs. Après donc les échanges commerciaux, cette dame d'une quarantaine d'années hèle un motocycliste pour le retour au bercail. Le marché conclu, elle s'installe derrière l'engin qui démarre dans un vrombissement assourdissant dont ces jeunes conducteurs en ont seuls le secret. Le voyage se passe bien jusque-là. Mais après quelques kilomètres de route, tout bascule au drame. De fait, alors que l'engin est lancé sur cette voie truffée de crevasses, un bout d'étoffe que dame Aminata avait noué autour de sa tête se détache et entre dans la roue arrière de la moto. Dès lors, les deux voyageurs sont brutalement projetés au sol et traînés sur plusieurs mètres, pendant que la pauvre, comme prise dans un piège, est coincée. Si le jeune conducteur s'en sort avec plusieurs contusions, ce n'est pas le cas chez la jeune commerçante restée prisonnière. D'ailleurs lorsque les premiers secours arrivent sur les lieux pour la retirer de l'étreinte, dame Aminata a déjà rendu l'âme. Elle s'est brisé le cou dans la chute. La nouvelle de la mort de la jeune commerçante a plongé tout le village dans l'émoi.Son corps a été transféré à sa famille pour inhumation. Un début d'année bien triste pour sa famille.

Osmose Kahiga ( Correspondant)