L'affaire fait grand bruit dans la ville de Bangolo et principalement dans le milieu de l'éducation nationale. Après l'assassinat de l'institutrice Kéké Flavie par un de ses collègues écervelé, voilà qu'un autre instituteur vient encore s'illustrer de la triste manière. Le viol, est un acte criminel au même titre que l'assassinat ou le meurtre. Faut il désormais soumettre les instituteurs à un autre test de mortalité ? En tout cas la ministre de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, Pr Koné Mariatou, devra songer à mettre ce dossier sur la table du conseil des ministres car cela fait quand même un peu trop que des enseignants qui sont censés donner la bonne éducation sont ceux là même qui posent des acteurs odieux et hautement répréhensibles. Cette fois, il s'agit du présumé viol d'une fillette de six (6) ans par son formateur. Les faits se sont produits à Zétrozon, un village du département de Bangolo (Guémon).

Nos sources nous rapportent en effet que le lundi 11 décembre, les parents d'une fillette répondant aux initiales G.O, munis d'un certificat médical, informent le service compétent que leur fille de six ans est victime d'un viol dont l'auteur serait N.K., instituteur stagiaire à l'école primaire de la localité. L'instituteur incriminé est alors interpellé. A t il attiré la môme dans sa chambre pour tenter de la posséder ? Lui a t il fait des attouchements intimes ? Pressé de questions dans les locaux de la brigade, N.K. visiblement sonné par son vilain comportement, se met tout de suite à bégayer. Il ne parvient pas à clamer son innocence. Bien au contraire, il se perd en conjecture, l'air contrit. C'est pourquoi il a été gardé à vue à la brigade de gendarmerie de Bangolo. Le samedi 16 décembre, N. K. l'instituteur, a été déféré devant le parquet de Man. La petite G.O. a été conduite dans un centre de santé pour poursuivre son traitement. Une bien triste histoire qui éclabousse encore les instituteurs et par ricochet la famille enseignante.

Osmose Kahiga (correspondant)

Le siège de la Maison des transporteurs sis à la Riviéra était en effervescence. Sur le parvis de ce siège, 20 véhicules de types Vtc de couleur Orange-bleu-blanc. Un décor sublime qui ne laisse aucun passant indifférent. Les différents bénéficiaires, des anciens contractuels et des anciens coxers titulaires de permis de conduire dans leurs tenues d'apparat qui attendent la remise des clés de ces véhicules flambants et climatisés. Lorsque Soumahoro Mamadou, le président de la Mtci fait son entrée, il est happé par les membres enthousiastes. Mais l'homme quoique visiblement heureux, ne perd pas ses mots. " La Mtci se bât pour sortir le secteur des transports de l'informel. Prenez vous au sérieux afin de vous faire respecter. Hier c'était les minibus. Aujourd'hui ce sont 20 taxis neufs. 40 autres arrivent dans quelques jours pour porter le nombre à 60 véhicules. Faites en bon usage pour que vos frères qui attendent puissent en bénéficier ", a t il conseillé avant de procéder à la remise des clés aux heureux bénéficiaires.

" La Mtci, c'est du concret car en un an d'existence, la moisson est très bonne. Soumahoro Mamadou vient de nous sortir de l'esclavage. Nous voilà propriétaires d'un véhicule neuf", se vante Diaby Karamoko, porte parole des bénéficiaires. Sylla Lanciné, lui, se remet difficilement de ses émotions. "Je ne m'y attendais pas du tout. J'étais apprentis et me voilà propriétaire d'un taxi. Je suis devenu mon propre patron. Trop enjaillé. Mon rêve s'est transformé un coup ! ", s'écrie t il

Il faut le dire, cette action a été rendue possible grâce au climat de confiance qui lie la Maison des transporteurs de Soumahoro Mamadou au concessionnaires Sobridge, une entreprise Américaine spécialisée dans la flotte à location-vente. "C'est sur la base d'un contrat que nous remettons ces véhicules sans apport initial. Les acquéreurs verseront des recettes allant de 25 à 28 mille francs pour une durée de 18 à 30 mois selon le type de contrat. Nous avons choisi la Mtci pour son sérieux", précise Mlle Coulibaly Awa, responsable des opérations à SobridgeSobridge qui précise que son entreprise mettra à la longue, 25 mille véhicules à la disposition des usagers.

Une opportunité que saisit Soumahoro Mamadou, président de la Mtci, pour demander aux 3000 membres de se constituer en entreprises afin de bénéficier du soutien du gouvernement. " Constituez vous en entreprises. C'est à cette seule conditions que vous pourrez bénéficier des soutiens du gouvernement. Le président de la République, Alassane Ouattara est en train de moderniser ce secteur à travers la digitalisation. Soyons des professionnels et nous aurons les financement adéquats", a exhorté Soumahoro Mamadou qui a par ailleurs demandé aux acteurs des transports de prendre une part active à la future Can en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février. " Nous devons accompagner les organisateurs de la Can. Le succès de cette fête du football doit rejaillir sur tous les acteurs du développement en Côte d'Ivoire. Soyons mobilisés pour assurer le transport des usagers dans la discipline et le sérieux ", a t il conseillé à ses membres.

Norbert Nkaka

Le combat juridique qui a suivi la prise du pouvoir à la tête du secrétariat du Synappci par Abou Adam, le 3 juin dernier, n'a été que de courte durée. Le tribunal de première instance du Plateau a tranché en faveur de Gbato Guillaume, le déclarant fondé dans sa plainte déposée en juillet 2023 auprès du tribunal pour l'annulation pure et simple du congrès qui avait porté Abou Adam à la tête du Synappci. " C'est un congrès frauduleux et illégal organisé ce 3 juin 2023. Un coup d'État à la tête du secrétariat car organisé au mépris des textes qui régissent le Synappci. En la matière, c'est le secrétaire général sortant qui organise le congrès", pourrait on lire sur la page Facebook de Guillaume Gbato. " Force est donc restée aux textes du Synappci. Dieu n'est pas gaou ! La lutte continue", indique t il ironiquement sur sa page. Joint téléphoniquement ce jeudi 14 décembre à 16 h, Guillaume Gbato se dit très heureux d'un tel dénouement qui montre bien le caractère impartial de notre justice. " J'ai fait confiance en la justice. Elle a dit le droit et a mis fin à l'imposture et à la forfaiture orchestrée par le sieur Abou Adam et sa bande. Il savait bien qu'il n'avait pas la qualité pour organiser un congrès. Le Synappci sort grandi. Désormais, je recupère mon fauteuil de secrétaire général et un nouveau congrès va s'ouvrir pour poursuivre la belle aventure du Synappci. Tout acte posé par Abou Adams au nom du Synappci sera passible de poursuites judiciaires. Car c'est un faussaire qui ne peut plus prospérer au sein du Synappci. Très bientôt, nous allons ex purger toute sa bande afin de préserver la cohésion et la solidarité au sein du Synappci ", a fermement décidé le secrétaire général du Synappci, Guillaume Gbato.

Norbert Nkaka

EVN

Dans une note de service émanant n° 5838 du 5 décembre 2023, émanant du directeur de cabinet de la ministre de la femme, de la famille et de l'enfant dont nous avons reçu copie, il est clairement indiqué que la fillette dont le nom n'a pas été mentionné, est "décédée à l'hôpital général de Grand Bassam, le lundi 3 décembre 2023, suite à une agression sexuelle (viol)", lit-on dans le document. Selon des informations, la fillette orpheline est depuis peu et de façon regulière, victime de viol dans l'enceinte même de l'établissement. Ce qui dénote du manque de contrôle et de suivi dans l'établissement de la part des premiers responsables. Car comment comprendre qu'un établissements qui n'admet que l'accès des locaux aux personnes de sexe féminin, puisse accueillir un prédateur sexuel d'une telle cruauté? Qui est ce dernier ? Est-ce un agent travaillant dans l'établissement qui, une fois la nuit tombée, se transforme en un monstre? Ou alors un individu qui bénéficie de la complicité intérieure pour commettre cet acte abjecte et contre nature? Des questions qui demeurent en tout cas sans réponse pour l'instant. Mais il ressort que la fillette qui a souffert pendant deux mois de septicémie était aux soins des responsables de l'orphelinat national des filles de Grand-Bassam. Aussi nous a t il été soufflé qu'avant de rendre l'âme, la jeune orpheline qui a vraiment souffert des atrocités, aurait révélé l'identité de son bourreau. Qui est il? Où vit il? La procureure chargée de ce dossier a demandé qu'une enquête soit diligentée pour démasquer le coupable et /ou ses complices. Entre temps, les responsables du ministère de la femme, de la famille et de l'enfant ont ils décidé de faire le grand ménage au sein de l'orphelinat national des filles de Grand Bassam. Ainsi la directrice, Lonfo née Silué Tiagnaniga, matricule 240 263 R est suspendue de ses fonctions. Son intérim est assuré par Légré Marcel, inspecteur général d'éducation spécialisée. Affaire à suivre.

Norbert Nkaka